Couv

Couv
Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

rcf

rcf 2

aléatoire

samedi 30 juin 2012


Ce qui est inévitable, il faut s'y préparer.

La déchristianisation est le fruit d'une génération qui a refusé de transmettre la foi.
Ça ne sert à rien de chercher comment rendre la messe "attractive"
à force d'incongruités et de chirurgie esthétique pour lutter contre cet état de fait.
Il faut laisser la liturgie tranquille! Elle n'a rien à voir avec ça.
Ce qu'il faut, c'est recommencer à zéro l'évangélisation la plus basique.

Enseigner et guider le peuple de Dieu, c'est la mission du prêtre, symbolisée par l'étole.
Mais cette étole doit être recouverte de la chasuble qui, elle, symbolise la charité
devant primer sur tout le reste.

Il faut demander à Dieu de nous faire rencontrer
des hommes et des femmes à aimer et qui nous aiment,
et en qui on puisse avoir toute confiance :
voilà une prière qu'Il exauce bien volontiers.

Dieu n'habite pas si loin qu'on l'imagine,
si on veut le rencontrer c'est excessivement simple :
Il est présent réellement dans tous les tabernacles.


Le plus beau sourire du monde,
je l'ai vu sur le visage d'une petite fille en haillons, qui m'avait dit, toute fière :
"aujourd'hui j'ai donné mon pain à un pauvre".
Ce pain, c'était tout ce qu'elle avait à manger pour le soir.
C'est pour ça que le royaume des cieux appartient aux petits enfants,
et à ceux qui leur ressemblent.

Autant chercher à remplir un estomac vide en fumant
que de chercher le bonheur dans une sexualité sans amour.

Une journée passée sans penser à Dieu ou sans lui parler
est une journée perdue.

Si on doute de la parole de Dieu il existe une façon simple d'en avoir le coeur net :
il faut la mettre en pratique,
on verra bien si ça marche ou pas.

Les élucubrations sur "Dieu aurait pu faire comme ci ou comme ça pour nous sauver"
ne servent à rien.
Il est mort sur la croix.

Une bouteille bouchée, même si on la met  debout sous une cascade, reste vide.
C'est la même chose avec un coeur bouché malgré la cascade d'amour de Dieu.

Le mystère du prêtre : de la myrrhe précieuse dans un pot de terre.

vendredi 29 juin 2012


L'Eglise terrestre n'est sans doute pas parfaite,
mais elle a été voulue par Jésus Christ,
et il a voulu aussi que Pierre en prenne la tête.
Ça me suffit.

Si un multi-milliardaire distribuait sa fortune à qui vient le voir chez lui,
ça ne suffirait pas à rendre tout le monde riche,
entre ceux qui n'y croiraient pas, ceux qui n'auraient pas le temps,
ceux qui ne seraient pas au courant, ceux qui n'auraient pas les moyens d'y aller...
C'est la même chose avec ce que Dieu offre à la messe à qui vient le chercher.

Pourquoi aller chercher dans des "révélations" ou des apparitions
non reconnues par l'Eglise
ce qu'on trouve tout aussi bien dans celles qui sont reconnues comme authentiques?


Saint Martin est resté célèbre pour avoir donné la moitié de son manteau.
La pauvre veuve pour avoir donné deux piecettes.
Tout le reste s'oublie, mais le souvenir d'un seul acte de charité demeure éternellement.

Le Christ lui-même a pleuré des larmes de sang,
et n'a pas reçu de réponse quand il faisait appel à son Père...
Mais il est resté fidèle, parce que même là il n'a pas douté de l'amour de Dieu,
et sa fidélité a sauvé le monde.
Il nous montrait ainsi le chemin.

Personne n'a canonisé l'âne qui a porté la vierge Marie, enceinte, à Bethléem...
Ce n'est pas parce qu'on porte la parole de Dieu qu'on doit se prendre pour des saints.

Les saints sont tous un peu fous. Les amoureux aussi.

Le monde ne comprendra jamais l'amour d'un Dieu
qui accepte de mourir en croix pour nous, au lieu d'imposer son règne,
ça lui semble fou.
Ça l'est.
Et alors?

Les nuits de veille ne rendent pas saint : le diable ne dort jamais.
Le jeûne ne rend pas saint : le diable ne mange jamais.
Les sacrifices ne rendent pas saint : le diable souffre comme un damné, et pour cause.
L'amour et l'humilité rendent saint : le diable ne possède ni l'un ni l'autre.

On devrait toujours remercier sincèrement les gens qui nous critiquent :
eux au moins osent nous dire la vérité sur nos défauts,
et nous aident ainsi à progresser, au minimum en humilité.

Les souffrances de la Vierge Marie, qui n'a jamais péché de sa vie,
et qui a malgré cela vu son fils unique mourir sous ses yeux,
répondent à la question "qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?".

Quand on a mal agi, il ne faut pas hésiter à en demander pardon, même aux enfants :
c'est de la justice que découle l'autorité véritable.

jeudi 28 juin 2012


Ce n'est pas à l'épi de blé de décider
si le propriétaire du champ doit enlever l'ivraie.

Quand on a consacré sa vie à Dieu, il est difficile de comprendre les épreuves
et l'abandon apparent que l'on ressent parfois.
Mais il faut bien que Dieu forme ses disciples à la souffrance,
sinon comment comprendront-ils celles des gens qui leur sont confiés?

Sur cette terre, l'Amour est inévitablement teinté de souffrances et de sacrifices...
Il n'en sera plus ainsi dans la vie éternelle.

Le chemin qui mène à la perdition est large,
parce qu'il n'a qu'un point de départ : l'amour de soi,
et en dehors de ça tout est permis dans toutes les directions.
Le chemin qui mène au salut est étroit,
parce qu'il a le même point de départ, mais il a aussi un point d'arrivée :
l'amour de Dieu et des autres,
et il ne trace donc qu'une étroite ligne droite.

Il faut être riche soi-même pour prétendre que la richesse (quelle qu'elle soit)
n'a aucune importance.
Et en général, on le dit pour les autres.

Notre coeur se trouve là où se trouvent nos richesses.
Il convient donc de choisir ses richesses avec soin.

Refuser de mettre sa vie au service de l'amour de Dieu et du prochain,
c'est enterrer le talent que Dieu nous avait confié pour le faire fructifier.

Beaucoup de gens me disent qu'ils trouvent la paix dans les églises,
et ensuite ils me disent qu'ils n'y vont quasiment jamais...
C'est étrange... pourquoi se passer d'une paix si simple à trouver?

Quand on veut un enfant "pour soi" ou "parce qu'on y a droit",
la chose est mal engagée.
On devrait ne vouloir mettre au monde un nouvel être humain
que pour lui-même...

Être pécheur, ce n'est pas grave,
dans la mesure où toute l'humanité est pécheresse.
Ce qui est grave, c'est d'en être fier ou satisfait.

La moindre des choses, quand on annonce la Parole de Dieu,
c'est que ça dérange des gens.
Le contraire serait le signe qu'en fait on n'annonce rien du tout.

Quand on se confesse, il faudrait le faire avec l'innocence d'un enfant de 3 ans...
J'ai confessé une fois une fillette de cet âge, qui avait insisté pour que je l'écoute,
et à ce jour, je n'ai jamais entendu une confession plus sincère, juste et pleine de foi.

mercredi 27 juin 2012


Si on demandait à Dieu avant de se marier
si c'est bien la bonne personne
et si on attendait sa réponse avant de s'engager,
un grand nombre de drames seraient évités.

On n'est jamais assez riche d'amour.

Quand je constate à quel point il est facile d'oublier d'aimer
alors même qu'on est consacré à Dieu et que c'est notre principale préoccupation,
je me demande comment font ceux qui ne sont pas chrétiens
pour aimer comme Dieu le demande.

Pour qu'une apparition de la Vierge soit reconnue comme authentique,
il faut que le message transmis ne contienne rien qu'on ne sache déjà :
Marie n'est pas une espionne qui volerait les secrets de Dieu pour nous.

Tout le monde est d'accord pour dire que l'amour est quelque chose d'important
et aussi pour en tenir le moins compte possible dans les décisions concrètes de la vie.

Je demande souvent des services à mon ange gardien...
et je n'ai jamais été déçu de son aide.

Toutes les idéologies fondées sur l'affirmation : "mon corps m'appartient"
sont irrémédiablement erronées :
mon corps ne m'appartient pas, il m'est seulement prêté, et pour un temps limité.

Pour pouvoir recevoir le pardon de Dieu,
il ne faut pas avoir le coeur déjà rempli de sa propre indulgence.

Paradoxalement,
Si toute l'énergie mise au service de la destruction du monde
avait été mise au service de l'amour mutuel,
il n'est pas illogique de penser
que la fin de ce monde aurait eu lieu depuis longtemps.


Pour être orgueilleux et satisfait de soi,
il faut avoir une bonne dose d'aveuglement.
Aveuglement dont, malheureusement, la mort nous soignera inévitablement.

L'agression, c'est le rempart des faibles.

Je ne connais personne de plus discret que Dieu :
Il ne hurle pas : Il chuchote,
Il se laisse trouver mais ne s'impose pas,
Il est toujours à nos côtés mais on ne le voit jamais,
Il veille sur chacun de nos pas mais sans nous le dire...
Sa discretion ressemble tout de même furieusement à de l'humilité.

mardi 26 juin 2012


Heureusement que Dieu a décidé de se révéler à nous,
parce qu'aucun philosophe,
même dans ses hypothèses les plus folles,
n'a jamais été capable de découvrir que Dieu est amour.

La chasteté ne se nourrit pas de volonté, mais d'amour véritable.

Dans la mesure où les biens que nous croyons posséder
nous survivront et passeront à d'autres après nous,
il est raisonnable de se demander si finalement
ce n'est pas nous qui leur appartenons.

N'avoir recours à Dieu qu'en cas de malheur
c'est se priver de sa présence chaque fois que tout va bien.

Ce sont souvent les plus pauvres qui trinquent en cas de catastrophes naturelles,
non pas parce que Dieu ne les aime pas,
mais parce que nous ne leur donnons pas les moyens
de s'installer dans des zones moins dangereuses ou des logements moins vétustes.

Plus une vie est longue,
plus les occasions de la rater sont nombreuses.

On a tous en nous une réserve d'amour plus ou moins grande,
mais elle sera toujours insuffisante pour durer toute notre vie:
on a absolument besoin de la remplir régulièrement
à l'unique source inépuisable d'amour, qui s'appelle Dieu.

Il ne faut pas être plus déiste que Dieu,
qui laisse chaque être humain libre de l'aimer ou de le rejeter.
Il n'est donc jamais légitime de forcer qui que ce soit en matière de religion.

Le paradis sans Dieu, ça n'existe pas.

Il est tout aussi orgueilleux de prétendre être un imbécile quand on est intelligent
que le contraire.

Il est moins condamnable de suivre fidèlement une conscience erronée
que de ne pas suivre une conscience correctement formée.

Le pouvoir est toujours quelque chose de dangereux pour qui le possède,
qu'il vienne de Dieu ou des hommes,
à moins d'être protégé de ses effets pervers par une profonde humilité.

lundi 25 juin 2012


On sera bien surpris après notre mort,
quand on constatera que tout ce que le Christ nous avait dit est vrai.

Paradoxalement, la timidité est une forme particulière d'orgueil :
c'est penser que tout le monde n'a rien de mieux à faire
que de passer son temps à nous juger en permanence,
comme si on était le centre du monde.

Si on ne s'occupe pas soi-même de son propre bonheur,
rien d'étonnant à ce que personne d'autre ne le fasse.

On pense communément que la santé est le plus grand bien existant en ce monde.
Mais plus important que la santé est la vie, plus important que la vie est l'amour.
Cependant, si on n'a jamais connu l'Amour, ce que je dis là semblera n'avoir aucun sens.

On peut faire toutes les erreurs possibles et imaginables en ce monde,
mais il ne faut pas essayer de tromper sa conscience,
car aucun "bien" acquis contre elle ne nous justifiera si on perd son aval.



La seule paix durable et véritable
ne provient pas de l'équilibre des terreurs
mais de la surabondance d'amour.


La raison et l'amour ont assez peu de choses en commun,
parce qu'aimer n'est jamais vraiment raisonnable.

Mettre des sommes d'intelligence au service de la stupidité la plus absolue,
voilà qui semblerait totalement antinomique
si la télévision n'était pas là pour nous prouver chaque jour
que c'est parfaitement possible.

Ne pas avoir besoin de Dieu est, paradoxalement, la plus grande des indigences.

Dire des choses intelligentes ne sert à rien si l'on n'est pas compris.

Chasser un abus par un autre, n'est-ce pas un excellent moyen
de créer un cercle vicieux?

Le diable est à la source de l'intégralité du mal qui se commet sur cette terre.
Ce n'est pas contre ses victimes qu'il faut se battre, c'est contre lui.
Et l'arme qui permet de le vaincre,
c'est l'amour que nous avons les uns pour les autres.

dimanche 24 juin 2012


Sur cette terre tout nous est prêté :
notre vie, notre corps et toutes nos qualités.
La seule chose qui nous appartient, c'est ce qu'on en fait.

Il est assez facile de mettre sa conscience en veilleuse au cours de sa vie.
Mais plus on approche de la mort, plus ça devient impossible.

Chercher le salut sans Dieu?
Autant chercher à apprendre à nager dans un désert.

Les modes, il y a ceux qui les créent, et ceux qui les suivent.
L'Eglise appartient à la première catégorie.
Rien d'étonnant à ce qu'elle n'appartienne donc pas à la deuxième.

Il faut que les choses soient claires :
entre Dieu et nous, le disciple, c'est nous.


"Il n'y a pas besoin d'être chrétien pour faire le bien", me dit-on souvent.
Encore heureux.
Mais si quelqu'un est capable de faire le bien sans être chrétien,
alors s'il était chrétien, quel bien encore plus grand ne ferait-il pas!

Être capable d'aimer sans Dieu, moi je veux bien.
Dans la mesure où on est capable de se mouiller sans eau
ou de respirer sans air...

Absolument rien ne justifie de se faire engueuler
lorsque l'on confesse humblement ses péchés à un prêtre.
Jamais.

Un confesseur aura toujours infiniment plus de respect
pour un pécheur qui sait reconnaître ses péchés
et les énonce sans chercher à se justifier,
que pour celui qui pense n'avoir jamais rien fait de mal
ou qui se trouve à chaque fois des excuses et des justifications.

Quand, après notre mort, on verra Dieu,
Il ne va pas nous demander si "les autres" étaient saints,
mais si on l'est soi-même.
Habituons-nous dès ici-bas à assumer nos choix.

Si on ne parlait qu'après s'être demandé si ce qu'on dit est pertinent,
la plupart du temps, on se tairait.

Les portes du paradis se franchissent toujours à plusieurs.
La porte de l'enfer se franchit seul.

samedi 23 juin 2012


Répéter une stupidité des millions de fois n'en fait pas une vérité.

Quelles sont les sources à maitriser pour célébrer la liturgie comme l'Eglise le demande?
L'introduction du missel romain et le cérémonial des évêques.
Hélas, rares sont ceux les connaissent, les ont étudiés, et les respectent.

L'ordre naturel des choses,
c'est que nous fassions la volonté de Dieu,
et non pas que Dieu fasse la nôtre.

La familiarité avec Dieu est quelque chose de naturel,
mais il ne faut pas que ça devienne un manque de respect.

Je ne peux pas imaginer de drame plus abominable
que de n'avoir jamais connu l'amour au cours de sa vie.

Les sources de la sagesse et de la connaissance
ne sont pas réservées à la seule religion, fort heureusement.
J'ai plus appris sur la nature humaine dans les livres de science fiction
que dans les livres de théologie.

La théologie peut être nuisible,
quand on s'en sert pour justifier ses propres péchés.

Cette génération a un énorme déficit de sages.

Beaucoup de gens se contentent de répéter des phrases toutes faites
sans se poser la question de leur pertinence.
Tiens, par exemple : "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort",
c'est totalement erroné, et pourtant tout le monde le répète à l'envi.
C'est pareil pour un grand nombre d'autres fausses vérités.

C'est idiot de croire que Dieu me doit quelque chose
parce que j'ai accompli ses volontés,
puisque cet accomplissement n'apporte quelque chose qu'à moi
et non pas à Lui.

Être consacré à Dieu ne dispense en rien des devoirs de tout chrétien,
ça devrait même être le contraire.

Le fait que l'Eglise ait survécu à 2000 ans de direction par des hommes
est un signe évident de l'existence de l'Esprit Saint. 

vendredi 22 juin 2012


Les expressions toutes faites sont souvent des insultes à l'intelligence.
Mais comme personne ne prend la peine de se demander si elles ont un sens,
elles survivent très bien malgré leur inhérente stupidité.
Des exemples? "Responsable non coupable", ou "chrétien non pratiquant".

Ne rien avoir à dire en confession n'est pas un signe de sainteté,
mais seulement d'ignorance, d'aveuglement ou d'orgueil.

Les saints n'ont pas moins de défauts ou de péchés que les autres,
mais ils en demandent pardon à Dieu plus souvent.

Le jour du jugement dernier,
quand on lira le livre de notre vie devant toute l'humanité réunie,
tout ce dont on aura demandé pardon en confession
apparaitra comme des pages blanches.

C'est idiot d'avoir peur de la fin du monde :
ça coincide avec le retour du Christ,
et ceux qui seront en vie à ce moment-là
ressusciteront directement sans avoir à passer par la mort.
Je n'y vois que des avantages.

Le mal a déjà perdu son combat, le jour où le Christ est ressuscité.
Occupons-nous donc plutôt de faire le bien.

Il faut toujours demander pardon aux gens qu'on aide, surtout économiquement :
c'est très humiliant d'avoir à être aidé.


Les vrais pauvres, ceux qui sont dans une misère noire, sont impossibles à aider :
ils ne demandent rien, et rejetent en général toute aide extérieure.
Ils n'acceptent éventuellement de l'aide que quand elle n'est pas pour eux.
Ce que je dis là n'est pas de la philosophie, c'est un constat.

Les Chinois pensent, parait-il,
que quand on sauve la vie de quelqu'un,
on devient responsable de cette personne pour toute sa vie.
Dieu doit probablement être Chinois.

La paix sociale n'est pas possible sans justice.
Autant dire qu'elle n'est pas pour demain.

Les opinions personnelles qui ne soient pas fondées sur des préjugés
sont aussi rares que les éclipses de lune.

Je n'ai jamais compris qu'on puisse exiger quoi que ce soit sur cette terre,
dans la mesure où notre propre vie est déjà un cadeau immérité.

jeudi 21 juin 2012


Il faut avoir vécu dans le dénuement le plus total
pour savoir apprécier la valeur des choses les plus basiques
et ne plus croire que tout nous est dû.

Tout ce qui est périssable est d'un intérêt inévitablement limité.
Seul ce qui est éternel est un bien véritable.

L'amour est la seule valeur
dont la surabondance n'entraine jamais aucune dévaluation.

Il est tellement infantile et pour tout dire stupide de rejeter les raisons
des problèmes du monde sur "les autres",
que je suis toujours surpris de constater la facilité avec laquelle on le fait malgré tout.

Plus on a de pouvoir et de responsabilités, plus la sainteté est héroïque.

C'est vrai que diviser permet de régner.
Sur des cadavres.

La première fois que le Christ est venu sur terre,
il a dérangé ceux qui étaient censés préparer sa venue et le représenter.
Il ne faudrait pas que ça se reproduise.

Mettre sa foi dans un homme,
c'est se condamner à aller de désillusions en désillusions.

Ceux qui disent qu'on ne vit qu'une fois ont parfaitement raison,
et pourtant quand ils le disent en général ils sont dans l'erreur.



On parle trop souvent pour ne rien dire.
Les sages parlent peu. Parfois, même, pas du tout.

Il n'y a aucune inquiétude à avoir :
ceux qui font le mal, inévitablement, en payeront toutes les conséquences,
ici-bas ou après.
Hélas ! pourrait-on ajouter,
parce qu'on fait tous du mal un jour ou l'autre, même à ceux qu'on aime.

Il y a plein de gens qu'on ne voit jamais alors qu'on les croise tous les jours,
qui nous sont pour ainsi dire invisibles.
Pourtant chacun d'entre eux a le visage du Christ.

mercredi 20 juin 2012


En vouloir aux gens qui nous maltraitent? C'est humain.
Seulement humain.

Quand on considère que la vie est un problème,
c'est qu'on ne pense plus comme Dieu.

Il est facile de faire le bravache, et de dire qu'on ne craint pas la mort.
Puis vient le jour où elle n'est plus juste une idée, mais une réalité inévitable,
et ce jour-là on est tous pareils, on crève de trouille, même avec la foi.

L'amour, c'est comme le mana du désert pour le peuple élu :
il faut le ramasser tous les jours si on veut manger chaque jour,
il ne se conserve pas, et on n'en a jamais trop quelle que soit la quantité qu'on ramasse.

Si quelqu'un ne sait pas assez qu'il est aimé,
ou s'il n'est pas aimé,
alors il est foutu. 

Il y a assez de biens sur terre pour toute l'humanité
mais il n'y a pas assez d'amour pour les partager équitablement.

c'est très étrange, mais l'argent, la science et l'amour ont un point commun :
plus on en a, plus on pense ne pas en avoir assez.

La seule personne qui peut réellement nous empêcher de parvenir au bonheur,
c'est nous-même.

S'il est légitime d'aspirer à devenir saint,
le simple fait de penser, même secrètement, qu'on y est arrivé
est un signe sans équivoque que ça n'est pas le cas.

Passer l'essentiel de son temps à rechercher des plaisirs
c'est investir dans un puits sans fond.

Imiter les saints est utile au début de la vie spirituelle,
puis vient un moment où il faut trouver qui on est soi-même.

Le paradis est une sorte de club privé, si l'on peut dire :
il faut y connaître quelqu'un, ou y être connu de quelqu'un, pour y entrer.

mardi 19 juin 2012


Il est vertigineux de constater à quel point on est dépendants
d'une infinité de choses qu'on ne maitrise pas
sur cette terre. 

La jalousie est l'un des péchés les plus vains que je connaisse :
au lieu de perde son temps à être jaloux
des qualités, des biens ou de la réussite des autres,
on ferait mieux de chercher à les obtenir soi-même
ou d'apprendre à vivre sans.

Le seul bien avec lequel on sortira de ce monde
c'est l'amour qu'on aura eu les uns pour les autres.

L'amour de l'argent est plus répandu qu'il n'y parait
même chez les disciples du Christ, hélas.

Rien n'est mauvais en soi dans la création,
mais l'usage qu'on en fait peut l'être.

On ne peut pas à la fois être préoccupé de soi toute la journée
et s'occuper de Dieu.

On ne peut jamais se réjouir de la mort d'un être humain,
parce que "Dieu ne se réjouit pas de la mort du pécheur,
mais il veut qu'il se convertisse et qu'il vive".

L'or au creuset était plus tranquille caché dans sa mine,
quand on le laissait en paix.
Mais il sera infiniment plus précieux ensuite, devenu oeuvre d'art.
Il en va de même pour ceux que Dieu veut sanctifier.

Il est strictement impossible d'être saint et orgueilleux en même temps.

Il y a des prêtres, tombés au front du combat du bien et du mal,
qui mériteraient les honneurs religieux au lieu du déshonneur public.

L'amour parfait,
c'est quand on remet sa vie entre les mains d'une personne,
et que cette personne la respecte totalement,
sans essayer de la voler.
Bien sûr, il n'y a qu'en Dieu
qu'on peut avoir une confiance absolue dans ce domaine.

Il n'y a pas d'ami plus sûr
qu'un ancien ennemi qui s'est converti à force de l'aimer.

lundi 18 juin 2012


Il est extrêmement difficile d'aimer un milliardaire pour lui-même,
sans aucune arrière-pensée intéressée.
C'est pareil pour l'amour de Dieu.

Faire le choix d'aimer, c'est un travail à plein temps.

Les dégâts commis par les querelles d'héritages sont tels,
que c'est à se demander si saint Augustin n'avait pas raison
quand il voulait abolir le droit à la propriété privée.

L'amour ne peut fonctionner à plein régime
que quand il est aimé en retour.
Enfin, l'amour humain en tout cas.


Nos péchés n'empêchent pas plus Dieu de nous aimer
que vivre dans une grotte n'empêche le soleil de briller.

La tentation d'être des "parfaits" dans l'Eglise
s'est toujours soldée par des schismes.



Ce qui justifie l'amour de soi, c'est l'amour du prochain :
on ne peut prendre soin des autres parfaitement
que quand nos propres besoins sont satisfaits,
tout comme un serveur de restaurant mange avant de servir les clients.

Dieu fait la volonté de ceux qui font la sienne,
à condition qu'ils lui demandent ce qu'Il veut leur donner.

L'amour ne peut être, par définition, que libre et gratuit :
si on le force, ça s'appelle du viol,
si on l'achète, ça s'appelle de la prostitution.

Aimer quelqu'un parce qu'il nous fait des cadeaux,
c'est juste s'aimer soi-même.

Si on veut entendre Dieu,
la moindre des choses,
c'est de l'écouter.

Nous ne sommes pas des oisillons
pour rester toujours la bouche ouverte en direction du ciel,
à attendre que Dieu la remplisse.

dimanche 17 juin 2012


Eh eh. La Trinité permet à Dieu
d'aimer Dieu et d'aimer les autres
tout en s'aimant lui-même.

J'en ai vu, des évêques abandonnés par leur cour
le jour même de leur retraite.
Ils ne s'étaient pas méfié  de l'illusion du pouvoir,
et avaient pris les flatteries pour de l'amitié.

"Si Dieu existe, pourquoi permet-il le mal?"
Dieu ne permet pas le mal, il nous permet à nous
de choisir entre le bien et le mal.
Et on choisit bien trop souvent le mal.

Le purgatoire?
C'est le "temps" nécessaire, après sa mort et quand on est sauvé,
pour prendre conscience de tous les péchés (et leurs conséquences)
qu'on a commis sur terre, et pour les réparer.
C'est une question de justice, mais aussi d'éducation :
on ne peut pas permettre que les mêmes erreurs se reproduisent au paradis.

Il faut commencer à vivre dès ici-bas
comme si on était déjà au paradis.

L'éducation,
c'est punir chaque mauvaise façon d'agir
et récompenser toutes les bonnes.

Il est parfaitement normal de connaître des traversées du désert
dans la vie spirituelle et le rapport à Dieu :
le peuple élu lui-même n'y a pas échappé pour arriver à la terre promise.

Pas besoin de s'inventer des défauts pour être humble :
reconnaître ceux qu'on a vraiment y suffit bien assez.

Pas besoin d'amour pour aimer Dieu quand il nous comble de bienfaits,
il faut juste avoir un minimum de bon sens.
Mais l'aimer quand, apparemment, Il ne fait plus rien pour nous,
c'est sans aucun doute un amour véritable.

Seul l'amour peut nous faire réveiller chaque matin avec le sourire.

Si Dieu ne nous donne pas ce qu'on lui a demandé,
c'est probablement qu'on lui a demandé un truc idiot.

Il faut au minimum dire bonjour à Dieu quand on se réveille,
et au revoir avant de s'endormir.

samedi 16 juin 2012


Une caricature fréquente des chrétiens :
"ils vont à la messe, et dès qu'ils en sortent, ils s'engueulent
et disent du mal de tout le monde".
Il faudrait qu'elle soit fausse.

La seule vraie pauvreté,
c'est l'absence d'amour.

Peu importe d'être évêque ou clochard :
la seule chose qui compte vraiment, c'est d'être saint.
C'est difficile à comprendre, et pourtant c'est la vérité.

Détester quelqu'un,
c'est faire le reproche de son existence à Dieu.


On n'a pas le droit d'être rancunier
après ce qu'on a fait à Dieu :
lui nous a pardonnés.

À la résurrection, on sera réunis
avec tous ceux qui auront fait le même choix que nous sur terre :
le choix d'aimer, ou de refuser d'aimer.

Quand on ne pense jamais à sa propre mort,
il est assez improbable que l'on y soit préparé.
Mais quand on y pense trop,
il est difficile de savoir vraiment vivre ici-bas.

Notre vie ne nous appartient pas.
La preuve : on peut la perdre à tout instant sans le vouloir.

Si on croit en la résurrection,
c'est parce que le témoignage de ceux qui en ont été les témoins directs
est parvenu jusqu'à nous
par une transmission ininterrompue de génération en génération.

Être adulte, c'est assumer les problèmes qui se posent à nous.
Les enfants, eux, les fuient ou les ignorent.

Mettre en doute la virginité de la Vierge Marie,
c'est mettre en doute la toute-puissance de Dieu.

Il ne faudrait rien avoir à se reprocher pour oser juger son prochain.

vendredi 15 juin 2012


Le seul effort vraiment utile pour s'améliorer réellement,
c'est de recevoir les sacrements que Dieu nous a donnés
chaque fois qu'on en a besoin,
afin de permettre à Dieu de continuer à agir en nous.

La vie éternelle a déjà commencé le jour de notre conception.

L'être humain est capable d'aimer,
mais avec des conditions et des limites.
L'unique moyen de dépasser ces limites,
c'est de laisser Dieu, qui lui n'a ni conditions ni limites,
demeurer en nous.

Un mariage sans amour, c'est un mariage en grand danger.
Dieu est amour, et c'en est aussi l'unique source inépuisable.
Un mariage sans Dieu est donc un mariage en grand danger.

Faire baptiser son enfant et ne jamais plus lui parler de Dieu
ni l'emmener à l'église,
c'est comme planter une graine dans le désert
et s'en remettre au hasard pour qu'elle pousse.

Il y a beaucoup de monde pour prétendre que l'amour
est ce qu'il y a de plus important dans la vie,
mais bien peu pour en tenir compte concrètement
quand le moment est venu d'en faire le choix.

Se servir de la parole de Dieu
pour se justifier de ne pas aimer
c’est en pervertir le sens même.

Dieu ne choisit pas des disciples parce qu'Il a besoin d'eux,
mais parce qu'ils ont besoin de Lui.

C'est bon signe d'avoir des tentations.
Le diable ne se fatiguerait pas à nous tenter
si on lui appartenait déjà.

L'être humain n'est pas fait pour la mort,
c'est pour ça qu'elle nous semble être une anomalie.

Le "complexe du Christ": se prendre pour le sauveur du monde.
C'est épuisant. C'est inutile. C'est dangereux. C'est idôlatre.


Justifier ses propres péchés
"parce que tout le monde le fait",
n'enlève rien à notre responsabilité personnelle.

jeudi 14 juin 2012


Être en guerre contre soi-même :
la seule guerre qui ne peut être que perdue,
quelle qu'en soit l'issue.

On nait tous avec deux ou trois gros défauts
qu'on va trainer jusqu'à notre mort.
Tant mieux.
Sans eux, on aurait vite tendance à se prendre pour Dieu.

Les critiques, mêmes quand elles nous paraissent injustes,
sont toujours une source d'amélioration personnelle,
à condition d'accepter de les entendre.

Il faut apprendre à vivre ensemble ici-bas
si on veut pouvoir vivre ensemble pour l'éternité.

La réincarnation, après tout, pourquoi ça n'existerait pas?
Eh bien tout simplement parce que le Christ est ressuscité, pas réincarné.

S'il y a bien un péché qui met Dieu de "travers", c'est l'idôlatrie.
Il nous l'a assez dit tout le long de l'Ancien Testament.

Dieu ne veut que notre bonheur,
et pourtant on se méfie de Lui plus que de personne d'autre.

L'orgueil, c'est comme l'argent :
on pensait ne pas en avoir,
et pourtant il y en a toujours autour de nous qui en ont moins.

Avec Dieu, on a toujours tout à gagner.
Avec le diable, tout à perdre. 

La foi n'est pas quelque chose d'inné.
Il faut la transmettre.

Il est tout aussi important de savoir dire non que de savoir dire oui.

Il faut se méfier du pouvoir :
ce n'est pas bien difficile de s'habituer à être entouré de flatteurs.

mercredi 13 juin 2012


Le respect de Dieu rentre mieux dans notre esprit
quand notre corps y participe.

Prendre soin de son corps est un devoir,
mais prendre excessivement soin de son aspect est une vanité.

Il ne faut pas dire aux enfants
que Dieu ne les aime plus quand ils ont fait une bêtise,
parce que c'est un mensonge.

Être damné?
C'est haïr Dieu,
haïr les autres,
et se haïr soi-même.

Mettre un genoux en terre pour saluer Dieu
n'a jamais tué personne,
mais être trop orgueilleux pour le faire
en a perdu beaucoup.

On n'est pas d'autant plus chrétien
qu'on est plus "coincé".

A notre mort, quand on verra Dieu, il nous posera une seule question :
"est-ce que tu m'aimes?"
C'est ça, la clé du paradis.
Seulement, la réponse ne tiendra pas dans des paroles,
mais dans les actes qu'on aura faits sur terre.

Je ne connais personne qui ait jamais fait du bien à quiconque
en disant tout le temps du mal de tout le monde.

Tu ne sais pas quelle est ta vocation?
Demande à Dieu.
Qui sait mieux que lui quel chemin te conviendra
pour trouver le bonheur le plus facilement possible?

Si l'on attend d'être parfait avant de se commencer à faire le bien,
le monde peut toujours attendre.


L'annonce de l'Evangile n'est pas incompatible avec le sens de l'humour.

Il faut respecter Dieu sur terre, et le traiter avec tous les égards possibles.
Parce qu'on fera moins les malins, quand on le verra face à face.

mardi 12 juin 2012


Il faut respecter les prêtres,
parce qu'ils agissent "in persona christi",
c'est à dire en rendant le Christ présent,
au moins dans les sacrements.
Ça n'est pas toujours facile de les respecter, surtout quand on est prêtre soi-même.
Et pourtant c'est une justice à rendre au Christ, qui les a choisis.

On ne peut pas faire de réserves d'amour de Dieu, des autres ou de soi.

Les plaisirs, c'est bien gentil, mais aucun ne dure jamais bien longtemps.
Le bonheur, en revanche, est durable,
c'est même à ça qu'on le reconnait.

Si Dieu avait voulu que les prêtres soient parfaits,
il aurait ordonné des anges.
Qui aurait alors osé leur confier ses faiblesses?

Attaquer l'Eglise de Dieu,
c'est attaquer l'épouse d'un roi.
Quel bien pourrait-il en sortir?

Un seul acte d'amour, et c'est de nombreux péchés qui sont pardonnés.

On devrait pouvoir dire de nous dans la rue :
"tiens, je connais untel, et je sais qu'il ne ment jamais :
c'est un chrétien". 

Les sacrements, c'est Dieu qui obéit aux demandes d'un prêtre.

Si la foi n'est pas transmise par une génération entière à la suivante,
alors il faut pour ainsi dire recommencer à zéro.

L'Esprit Saint qui est en nous ne peut se nourrir que de l'eucharistie.

Chaque chrétien a la responsabilité
de transmettre la foi qu'il a reçue,
au minimum à ses propres enfants.

La Vérité est difficile à entendre de la bouche de Dieu
quand notre conscience nous reproche quelque chose.

lundi 11 juin 2012


La spécificité de l'amour chrétien,
c'est d'aimer même ceux qui veulent être nos ennemis.

La rencontre de la communauté chrétienne à la messe
est le premier exercice pratique de l'amour du prochain.

Saint Paul est l'illustration parfaite des fruits du pardon :
la liste des gens qu'il a persécutés ou avec qui il s'est brouillé est longue
(Etienne, les chrétiens en général, Jésus, Marc, Barnabé, Pierre...)
mais parce qu'ils l'ont pardonné, il a pu devenir saint.

Judas trahit le Christ et ensuite il croit que Jésus le hait : il se pend.
Pierre trahit le Christ mais ne doute pas de l'amour de Jésus :
il devient le premier pape.
Ça suggère une ligne de conduite après avoir péché.

Ce qu'on appelle la morale chrétienne,
c'est tout simplement l'imitation de la vie du Christ.

Le meilleur moyen de demander quelque chose à Dieu?
"J'ai besoin de ceci ou de celà, mais que ta volonté soit faite". 

Prendre des résolutions qu'on ne pourra pas suivre ensuite
est le plus sûr moyen de finir par laisser tomber définitivement
toute volonté d'amélioration personnelle.

 Qu'est-ce que c'est qu'une vocation?
La façon la plus facile de trouver le bonheur sur terre et après.

Si le milliard de chrétiens qu'il y a sur terre décidait de vivre en chrétiens...

Ne pas faire de mal, ça n'est pas suffisant :
il faut aussi faire le bien.

Utiliser le mensonge est toujours quelque chose de dangereux :
c'est une invention brevetée par le pire ennemi de l'humanité,
et il ne manquera pas de réclamer des droits si on l'utilise.

Il faut être bien orgueilleux
pour croire que tous les malheurs du monde
sont arrivés seulement à cause de nos propres péchés.

dimanche 10 juin 2012


Il y a toujours trois façons d'agir :
l'héroïque, la bonne, et la mauvaise.
Nul n'est obligé d'être héroïque, et on ne peut forcer personne à l'être.
Il faut, bien évidemment, éviter d'agir mal.
Il nous reste le choix d'agir bien, et c'est à la portée de tout le monde.

La liturgie est, par définition, une oeuvre publique.
Elle n'appartient pas à celui qui la préside, mais à l'Eglise qui la promeut.
C'est pour ça que personne n'a le droit de la changer au gré des ses caprices.

Si l'on pense avoir fait le tour de Dieu,
on peut être certain d'avoir une idée de lui qui est erronée.

Le plus misanthrope des hommes
doit malgré tout sa vie
à d'autres êtres humains.

On pourrait annoncer la fin du monde des milliers de fois,
et avoir tort à chaque coup,
il y aura toujours quelqu'un pour s'affoler quand même
à la prochaine annonce.

Ceux qui pensent que tous les malheurs du monde n'arrivent qu'à eux
sont mal informés.

Il faut avoir une sérieuse méconnaissance de Dieu
pour penser qu'Il a besoin qu'on lui dise ce qu'Il doit faire.

Un théologien qui mettrait en doute la foi de l'Eglise
n'aurait de théologien que le nom.

Quand on croit servir Dieu,
en fait c'est Lui qui nous sert.

Dieu ne nous demande pas de sauver le monde,
ça c'est son travail.
En revanche, il nous demande d'annoncer au monde qu'Il le sauve.

Etre un serviteur inutile est une chose,
être un serviteur incompétent en est une autre.

Nombreux sont ceux qui, au long de l'histoire,
se sont imaginés être les sauveurs de l'Eglise.
Mais n'est-ce pas Jésus lui-même qui est à la tête de l'Eglise,
lui qui en est le seul Prêtre véritable, lui qui en est l'époux?
N'est-il pas capable de la rénover de l'intérieur s'il l'estime nécessaire?
Ne peut-il pas remplacer lui-même les sarments desséchés?
Ne sait-il pas s'occuper de ses propres affaires???

samedi 9 juin 2012


Si on aime se mettre en colère,
alors il faut apprendre à demander pardon systématiquement ensuite.
Si l'on n'aime pas demander pardon,
alors il faut apprendre à ne pas se mettre en colère.

Si un enfant se brûle en jouant avec le feu
alors que son père l'avait prévenu qu'il allait se faire mal,
ce n'est pas à cause de ce que lui avait dit son père qu'il se brûle,
mais à cause du feu.
C'est la même chose avec nous, les péchés, et Dieu.

Nier ce qu'on ne comprend pas
c'est se condamner à vivre dans un monde bien étroit.

Une caricature de la confession :
penser qu'il suffit de se confesser
pour pouvoir recommencer à pécher à neuf autant qu'on le veut.
Ça marcherait si la confession n'exigeait pas de faire réparation :
mais il faut réparer les conséquences de tous les péchés qu'on a commis,
sous peine de devoir le faire après notre mort.

L'impureté est loin d'être le péché le plus grave,
et pourtant c'est celui qui éloigne le plus de monde de Dieu.

Le monde a tendance à penser
que Dieu et l'Eglise veulent le priver de sa liberté
alors que c'est exactement le contraire.

Nous sommes mortels, il ne faut jamais l'oublier,
sous peine de rater sa vie.
Mais nous serons aussi immortels, après la résurrection.
Il ne faut pas l'oublier non plus, et pour la même raison.

"Je ne suis pas venu pour les bien-portants ni pour les justes".
Heureusement que nous ne sommes pas parfaits,
sinon ce n'est pas pour nous que le Christ serait venu.

Le Christ nous dit que ceux qui auront tout quitté pour le suivre
recevront le centuple déjà ici-bas, et ensuite la vie éternelle.
Mais il nous dit aussi qu'on recevra des persécutions.
Il ne faut donc pas s'étonner quand elles arrivent,
même si on n'avait pas lu toutes les clauses au départ...


"Jésus, Fils de Dieu, Sauveur, pitié pour moi, pécheur".
Je ne connais pas de prière plus parfaite, plus belle et plus complète
que celle du pélerin Russe.

Peu importe la façon que l'on a de prier :
par la méditation, le chapelet, la lecture des Saintes Ecritures,
les prières écrites, la messe ou juste la discussion en coeur à coeur...
Par contre, il faut prier chaque jour.

Saint Joseph, le serviteur bon et fidèle,
dont on ne connait pas le son de la voix,
mais qui obéit toujours à Dieu sans délais.

vendredi 8 juin 2012


Je comprends que Dieu puisse faire peur,
enfin en tout cas l'idée de Dieu, tout-puissant et exigeant.
Mais je ne comprends pas qu'on puisse avoir peur de l'enfant Jésus.

Un petit enfant a deux solutions s'il veut monter un escalier :
escalader chaque marche à quatre pattes,
entreprise risquée et fatiguante.
Ou tendre les bras vers son père ou sa mère en babillant
pour qu'ils le prennent dans leurs bras et l'emmènent en haut sans efforts.
Nous avons les mêmes options pour arriver au paradis.

Dieu est toujours disposé à nous pardonner,
à une petite condition :
il faut lui demander pardon.

Savoir et croire sont deux choses différentes.
La foi implique nécessairement l'action,
le savoir, non.

C'est curieux que le diable, orgueilleux comme il est,
ait trouvé l'idée de se faire passer pour inexistant
afin de pouvoir travailler sans plus être dérangé
à la chute des enfants de Dieu.

Il faut demander à Dieu
de rencontrer des gens qu'on puisse aimer avec confiance
et qui nous aiment en retour.
Ça, Il est tout à fait disposé à nous l'accorder.

Il ne faut jamais avoir peur d'aimer.
En revanche, il faut avoir peur de vouloir posséder l'amour pour son propre plaisir,
comme un avare son or.

Qui veut un banquier fiable
se confiera à l'intercession de saint Joseph :
grâce à lui, l'enfant Jésus n'a jamais manqué de rien.

La pauvreté, la chasteté, l'obéissance :
le remède aux trois tentations de l'humanité,
le désir de possession, celui de l'accumulation, et celui de la toute-puissance.

Le double effet d'une tentation réussie :
d'abord le diable réussit à nous convaincre de pécher avec n'importe quelle tentation.
Puis il revient nous dire que maintenant que nous avons péché,
Dieu nous déteste et cherche à nous punir.
Tomber dans le premier piège n'était déjà pas très malin,
mais c'est pour nous faire tomber dans le deuxième
que le diable a monté toute cette affaire, afin de nous éloigner de Dieu.
Un moyen facile de déjouer ses plans?
Se jeter dans les bras de Dieu, sans la moindre hésitation,
chaque fois que nous avons péché.

La peur est l'une des armes favorites du diable.
L'urgence à suivre ses suggestions en est une autre.

L'égoïsme? Se traiter soi-même comme on aimerait que tout le monde nous traite.
Dieu nous demande exactement le contraire :
Il nous dit de traiter tout le monde comme on aimerait être traité soi-même.

jeudi 7 juin 2012


Plus un coeur est rempli d'orgueil, moins il a de place pour l'amour.

Seul l'amour peut trouver refuge dans l'Amour pour l'éternité :
seuls ceux qui ont aimé leur prochain trouveront refuge en Dieu.
Alors ceux qui ont, auront encore plus
et ceux qui n'ont rien perdront même ce qu'il croyaient avoir...

Dieu est amour.
C'est tellement vrai, qu'Il a été incapable d'imaginer
qu'une créature créée pour aimer
serait capable d'utiliser son libre arbitre pour faire le contraire.
Il savait pourtant ce qui allait arriver,
mais Il n'a pas cru, et n'arrive toujours pas à le croire.

Certains prétendent que si l'enfer existe, en tout cas il est vide.
Quelle affirmation absurde!
L'enfer est une façon d'être, et non pas un endroit.
Donc s'il existe, c'est nécessairement que quelqu'un le vit.
Quant à savoir s'il existe, Jésus l'affirme.
C'est une raison suffisante pour le croire, si l'on se prétend disciple du Christ.

Dieu s'est engagé à parler à tous les chrétiens,
en leur donnant un baptême qui en fait un peuple de prophètes.
Ça ne veut pas dire que tous les chrétiens l'écoutent,
ni qu'Il n'a pas le droit de parler aux non baptisés si ça Lui plait.

Si Dieu n'existait pas,
nous n'aurions pas l'occasion de remettre en doute son existence,
puisque nous n'existerions pas non plus.

Mentir en confession ou mentir à son médecin :
deux façons de chercher à ne pas guérir.

"Tu aimeras Dieu par-dessus tout"...
Vaste programme!

L'amour humain est à l'amour divin
ce que l'image dans le miroir est à l'original qui s'y reflète.

Le bonheur, sur terre, ne peut être que temporaire.
L'amour aussi.
C'est pourquoi il faut les rechercher inlassablement.

La caractéristique première du Tiers-Monde?
La corruption.
Quant à la pauvreté, ça n'en est qu'une conséquence.

On se confesse parfois du mal que l'on fait,
mais trop rarement du bien qu'on ne fait pas.

mercredi 6 juin 2012


Si Dieu était comme nous,
ça fait longtemps qu'Il aurait effacé toute la création,
et qu'Il se serait efforcé de penser à autre chose...
Heureusement qu'Il ne renie jamais ceux qu'Il aime.

Tant qu'il restera en nous la moindre once de haine,
nous ne serons pas à l'abri des guerres.

"Vers toi j'ai les yeux levés,
   vers toi qui es au ciel,
comme les yeux de l'esclave
   vers la main de son maître."
Dans les psaumes, on demande à Dieu ce qu'on peut faire pour Lui...
Et non pas ce qu'Il peut faire pour nous.

Qui se croit parfait est idiot ou aveugle... ou les deux à la fois.

La première chose qu'a faite Marie après l'Annonciation
a été d'aller chez Elizabeth pour l'assister dans sa grossesse.
C'est à l'amour que nous avons les uns pour les autres
que nous pouvons savoir si Dieu demeure en nous et nous en Lui.

Il doit sans doute être légitime de se mettre en colère,
puisque le Christ l'a fait...
en revanche, il ne l'a pas fait souvent, et jamais pour se défouler sur les autres.

"Bethleem" signifie "la maison du pain"... Le plan de Dieu en résumé,
de l'incarnation à l'eucharistie!

C'est à la demande de Marie que Jésus a arrêté de prêcher à douze ans,
et à sa demande qu'il a recommencé sa mission à Cana...
Dieu est soumis à Marie, parce qu'elle est soumise à Dieu.

L'amour de Dieu pour nous ne dépend pas de l'amour que nous avons pour Lui.
Ça ne doit pas nous empêcher de chercher à devenir aimables...


Toute vie vient de Dieu, même quand elle ne vient pas de notre volonté...

L'hypothèse de l'inexistence de Dieu est insensée
même aux yeux de la seule philosophie,
en dehors de toute considération religieuse.

On n'adore pas les saints, mais on les vénère.
Parce que ce qu'un homme a pu faire, un autre homme peut le faire,
et leur exemple n'est pas de trop pour suivre nous aussi le chemin du Ciel.

mardi 5 juin 2012


"Cimetière" signifie "dortoir".
Mot inventé pour remplacer "thanatopolis", "la ville des morts",
depuis que le Christ s'est réveillé d'entre les morts.

Un problème ça se résoud, un mystère ça se contemple.
Dieu fait homme n'est pas un problème, c'est un mystère.

Sans la vie éternelle,
la vie n'a pas de sens.
L'amour de Dieu pour nous non plus.

Le péché originel,
c'est décider par nous-même ce qui est bien ou mal,
sans tenir aucun compte de ce que Dieu nous a dit être bien ou mal.
Le problème c'est qu'on se trompe souvent,
et que nous sommes incapables d'en assumer les conséquences.

Les personnes qui ont connu le privilège rare
d'aimer et d'être aimées en retour avec une sincérité parfaite
comprennent un peu mieux Dieu que les autres. 

On parle souvent de la Foi ou de la Charité,
mais à notre époque, la vertu la plus oubliée
(et sans doute la plus nécessaire),
c'est l'Espérance.

Un chrétien malheureux, c'est une anomalie.

C'est curieux cette tendance du monde à oublier
tout ce que l'Eglise a fait ou inventé de positif
dans l'histoire de l'humanité
pour ne se souvenir que de ses abus ou de ses erreurs.

"Jésus" signifie "Dieu sauve".
Heureusement que ça ne veut pas dire "Dieu juge".
Sinon on aurait tous été condamnés au lieu d'être sauvés.

Jésus est à la fois vrai Dieu et vrai homme,
avec deux volontés distinctes, mais unies comme deux cires fondues ensemble.

Dieu n'a jamais su compter :
Il est trois, mais il est Un.
Pour lui mille ans sont comme un jour, et un jour, comme mille ans.
Pas étonnant qu'il ne comprenne rien à l'argent.

Ce n'est pas parce que l'on aime Dieu,
que l'on est exempt de toute souffrance sur cette terre.
Personne n'a aimé Dieu comme la Vierge Marie,
et son fils est mort en croix, innocent, sous ses yeux.

Il faut aimer l'Eglise.
Elle est imparfaite?
Bien sûr, puisque c'est nous qui la composons, et que nous ne sommes pas saints.
Mais elle nous montre le chemin du ciel,
même si les chrétiens qui la composent ne le suivent pas toujours.

L'Eglise n'est pas une démocratie.
Le pape n'est pas un directeur d'entreprise.
Dieu n'est pas un "people".
Ne demandons pas au monde
d'expliquer ou de comprendre ce qui lui est étranger.

Le pardon a converti plus de monde que la perfection.

Saint Boniface, évêque Anglais d'origine,
a évangélisé la Germanie en préchant une religion d'Extrême-Orient,
et sacré Pépin le bref roi des Francs...
Comment être Catholique sans être universel?

La sainteté n'a rien à voir avec la perfection,
et tout avec l'humilité.
Chrétien et raciste?
Non.
Chrétien OU raciste.

lundi 4 juin 2012


Ceux qui pensent que l'Eglise est en train de péricliter,
ne sont jamais sortis de chez eux, j'imagine.
Qu'un feu meure quelque part,
et il reprendra ailleurs, plus vigoureux encore.

Quand l'Eglise dit quelque chose
avec lequel je ne suis pas d'accord,
il est raisonnable de penser, au premier abord,
que c'est moi qui ai tort.

Il est normal que le pape, quel qu'il soit, soit attaqué :
le Christ lui-même n'a-t-il pas été crucifié?
En revanche, il est profondément anormal
que certaines de ces attaques viennent de gens qui se disent chrétiens.

Beaucoup pensent que tout le monde sera sauvé
parce que Dieu aime tout le monde.
Mais ce qui pose problème, ce n'est pas son amour à Lui!
C'est le nôtre, parce que nous sommes parfaitement capables de rejeter Dieu!
Et précisément parce qu'Il nous aime,
Il respectera notre décision si nous voulons vivre sans Lui pour l'éternité...

"Mais ça existe encore, ça, la confession?"
Tant qu'il y aura des péchés, oui, ça existera.
Et heureusement!
Dieu a créé l'enfer pour le diable et ses disciples,
alors qu'il a créé le paradis pour l'humanité.
Lui a les idées claires, et un plan précis.
Hélas, nos idées à nous sont tortueuses, et on ne suit pas toujours le plan de Dieu.
Du coup, on peut parfaitement se tromper de route.

"Personne n'est jamais revenu pour nous dire comment c'est après".
C'est faux.
Le Christ est ressuscité, et c'est sur son témoignage que l'Eglise est fondée.

Il sont fréquents, ceux qui pensent que les religions sont à la source de tous les maux…
et ils trouvent généralement que ça justifie parfaitement leur éloignement
de l'Eglise... et donc de Dieu.
Parce que si l'Eglise ne servait pas à mener à Lui,
Il ne l'aurait pas fondée. 

La création n'est pas un moment "historique" de l'histoire de l'univers.
c'est un acte continu de volonté de la part de Dieu
qui donne l'être et l'existence à tout ce qui existe et qui est.
Ce n'est pas une donnée scientifique, mais métaphysique. 

La vocation première de l'Eglise,
c'est d'annoncer la Parole de Dieu, pas de remplir des estomacs.
Mais la vocation première du Chrétien,
C'est de ne laisser personne avoir faim, entre autre.

Discuter inlassablement de "ce qu'il faudrait faire", dans l'Eglise,
est autant de temps perdu pour ce qu'on aurait déjà pu faire.

Coca-cola est arrivé dans des endroits du monde
où l'Eglise n'a pas encore été annoncer la résurrection du Christ.
Quel zèle! 
On devrait en prendre de la graine...