Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

rcf

rcf 2

aléatoire

lundi 29 juillet 2013

Si je devais être opéré, et que le chirurgien me semble incompétent,
je n'irais pas pour autant chercher un plombier ou un boucher pour le remplacer :
je chercherais juste un autre chirurgien, qui me convienne.
C'est la même chose quand on a besoin d'un prêtre :
si on pense que celui qu'on a trouvé est incompétent,
c'est un autre prêtre qu'il faut chercher alors,
et non pas n'importe qui dans n'importe quelle religion.
Les défauts des autres sont une mine d'or
quand il s'agit de s'en inspirer
afin de ne pas les reproduire soi-même.
"Est-ce que vous êtes un prêtre de Jean-Paul II ?"
m'a-t-on demandé cette semaine.
Même si je comprends le sens (pervers) de la question,
je n'en approuve pas le principe.
On n'est pas prêtre de Jean-Paul, Benoit, François ou un autre,
on est prêtre de Jésus-Christ et de l'Eglise Catholique.
C'est tout.
Ne rechercher le bonheur que pour cette vie terrestre,
guidés par notre seul instinct et la satisfaction de nos désirs immédiats,
c'est inévitablement voué à l'échec :
en effet le bonheur n'est pas juste une succession de petites satisfactions éparses,
souvent frustrées et de plus en plus rares et lointaines à mesure qu'on vieillit,
soumises aux aléas de la maladie, de la pauvreté ou de l'abandon.
Au contraire, c'est une paix qui, guidée par la foi, l'espérance et la charité,
ne craint ni les difficultés, ni les pertes, ni la mort elle-même.
On ne peut donc le trouver vraiment que s'il vient de Dieu et va à Lui,
bref, que s'il a les pieds sur terre mais le nez dans la vie éternelle.