Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 1 septembre 2013

Autrefois, dans ma Haute-Savoie natale,
on gardait toujours le dimanche "la place du pauvre" à table,
pour celui qu'on aurait rencontré sur le chemin de l'église
et qu'on invitait alors tout simplement à manger chez soi.
La seule chose qui me gêne, dans cette phrase, c'est le "autrefois"...
Paradoxalement, il est plus difficile d'accepter que le salut ne vienne que de Dieu,
sans tenir aucun compte de tous nos efforts ni de tout ce qu'on a fait de bon,
quand on s'est efforcé toute sa vie de faire Sa volonté.
Et pourtant c'est ainsi : sans Dieu, qui nous a donné la vie,
il est strictement impossible d'être sauvé.
Alors à quoi bon faire le bien, me direz-vous?
Eh bien tout d'abord, pour soi-même : il est plus agréable de vivre
en suivant la volonté de Dieu qu'en s'y opposant vainement toute sa vie.
Et ensuite, parce que rien ne nous interdit d'être reconnaissants,
et de faire profiter les autres des trésors que Dieu nous a révélés. 
Enfin, parce que si nous ne sommes pas responsables du salut, 
il nous reste malgré tout à l'accepter dans notre vie, 
et le signe de ce "oui" c'est de mettre en pratique la Parole de Dieu, 
donc de l'aimer par dessus tout et son prochain comme soi-même.
"Une mauvaise paix n'est pas toujours meilleure à prendre qu'une mauvaise guerre",
a dit un soldat américain de la deuxième guerre mondiale
après avoir participé à la libération des camps de concentration,
alors qu'il était contre cette guerre, au départ, et qu'il ne voulait pas la faire.
C'est bien grave, de dire une telle chose, et pourtant je crains qu'il n'ait eu raison :
il existe des "mauvaises paix", celles qui acceptent l'oppresion des innocents,
l'injustice et la terreur.
Cette "paix" n'a rien de pacifique, parce qu'elle ne résoud rien :
elle ne fait que reculer et rendre plus difficile l'inévitable.