Je suis contre un
catholicisme triomphant et revendicatif,
à cause du risque de
devenir tyrannique, comme tout ce qui suit cette voie.
Comment annoncer l'Amour
en cherchant à l'imposer par l'orgueil ou la force?
Mais je suis aussi
contre un catholicisme discret au point d'être muet et honteux,
parce qu'avoir honte
de ce qu'on aime, est-ce encore l'aimer?
C'est le Christ qui
nous donne, bien sûr, la bonne mesure :
le levain dans la
pâte, le sel de la terre, l'humble lumière de la lampe dans la nuit.