Beaucoup d'évêques de
pays étrangers
refusent
catégoriquement d'envoyer des prêtres en France.
Ils ont peur qu'ils n'y
perdent leur vocation, voire la foi.
Ils pensent, à juste
titre, que quand un prêtre n'est pas reconnu pour ce qu'il est,
mais qu'on s'en sert
comme d'un distributeur automatique de sacrements,
qui doit juste être
sorti de sa sacristie quand on a besoin de lui
et y retourner très
vite, si possible sans avoir trop parlé, quand on a fini,
alors sa vie
sacerdotale est en danger mortel.
Le pire, c'est qu'ils
n'ont pas tout à fait tort, et que je comprends leur réticence :
c'est une vie qui ne
convient pas plus à tous les prêtres
que le désert ne
convient à tous les animaux
ou la guerre à tous
les reporters.