De nos jours, pour peu
qu'on soit "choqué", qu'on se sente "nié dans sa
différence",
"touché" par
une situation, ou "discriminé" par ceux qui ne pensent pas comme soi,
on a par le fait même une
légitimité pour se plaindre, surtout dans les médias.
La subjectivité la
plus absolue, la sensiblerie et le relativisme
ont pris la place
qu'occupaient la vérité, la raison ou le droit...
C'est assez inquiétant,
quand le ressenti du premier venu
peut devenir du jour
au lendemain la mesure de toute chose
et déterminer ce qu'il
faut penser ou comment il faut agir,
enfin jusqu'au
prochain "choqué" ou aux prochaines plaintes...