Certains diocèses, en
prévision d'une diminution drastique
du nombre de prêtres dans
les décennies à venir,
ont préparé, depuis de
nombreuses années, des moyens de substitution :
ils ont mis des laïcs en
charge de tout, même de paroisses,
ils ont interdit aux
prêtres de célébrer des obsèques, pour "habituer les gens",
ils ont généralisé les
assemblées sans prêtres et les absolutions collectives,
ils n'ont pas rouvert de
séminaire quand ils en auraient eu l'occasion,
et ils ont supprimé
purement et simplement l'autonomie de nombreuses paroisses.
Total, à force de prévoir
le pire et de ne se préparer qu'à ça,
ils l'ont précipité, et ce
qu'ils craignaient le plus leur est arrivé plus tôt qu'ailleurs.
Quelle vocation sacerdotale
a envie de s'épanouir dans un diocèse
où le prêtre ne sert plus à
rien, n'a plus aucune responsabilité ni autorité,
ne peut même plus célébrer
les sacramentaux?
C'est des prêtres, qu'il
faut.
Mais pour ça, il faut
accepter d'être une terre de mission et de recevoir,
de pays que nous avons
peut-être évangélisés nous-mêmes par le passé,
une nouvelle évangélisation
et une conversion.