Savoir qu'on n'est pas
Dieu, bon, ça va, on le sait à peu près tous, normalement.
Mais en tenir compte dans
la façon dont on traite les autres? Ce n'est pas si évident.
Combien traitent Dieu
d'égal à égal, comme si c'était un simple collègue,
dans leur façon de
pratiquer quand ça leur chante ou de se tenir à l'église,
de communier sans être en
état de grâce, de dédaigner son pardon dans la confession,
de trainer des années avant
de faire baptiser leurs enfants...
Combien se croient investis
des qualités requises pour sauver le monde,
sauver l'Eglise, imposer
leurs idées à tous, tout décider pour leur entourage,
exiger d'eux une soumission,
une approbation et une reconnaissance constantes...
Combien pensent qu'ils sont
immortels, que rien ne peut leur arriver,
qu'ils sont tout-puissants
ou que le monde tourne autour d'eux,
qu'ils sont indispensables
et que sans eux rien ne peut marcher comme il faut...
Tu sais que tu n'es pas
Dieu, vraiment? Alors tiens-en compte. Vraiment.