C'est très bien de ne pas
juger les autres, si on ne veut pas être jugé soi-même.
Mais une chose est de ne
pas juger son prochain,
autre chose de ne pas
accepter de voir ce qui est bien ou mal.
Or certains, sous prétexte
de tolérance, d'ecclectisme, de bienveillance,
préfèrent aveugler
volontairement leur conscience et leur intelligence
plutôt que d'accepter de se
rendre compte qu'une situation puisse être sans issue.
Ainsi, ils valident des
attitudes qui ne feront pourtant aucun bien
à ceux qu'ils prétendent comprendre
et aimer,
au nom de la liberté ou
d'autres principes abstraits.
Si j'aime mon enfant, que
j'ai ses intérêts à coeur et que je veux son bien,
dois-je en conséquence le
laisser se jeter dans un feu s'il lui en prenait l'envie,
au nom de la tolérance et
de la compassion?
N'est-ce pas lui que
je dois protéger, et non ses lubies, ses caprices ou ses erreurs?