Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 31 juillet 2016

Vanité des vanités, dit l'Ecclesiaste, tout est vanité.
Il a bien raison.
On fait des projets, on se croit important,
on pense qu'on va changer le monde, qu'on est différent,
on travaille, on s'agite, on s'occupe...
Total, notre propre vie ne nous appartient pas,
notre corps même ne nous est que prêté,
et on peut le perdre à n'importe quel instant.
Notre vie est entre les mains de Dieu,
et la seule chose qui ne soit pas vanité,
c'est de faire en sorte qu'elle y demeure.

samedi 30 juillet 2016

C'est risqué d'annoncer la Parole de Dieu.
Ce n'est pas le prophète Jérémie ni saint Jean Baptiste
qui diront le contraire, ni les dizaines de prophètes
que le peuple a préféré éliminer
plutôt que d'écouter ce que Dieu leur disait
et de se convertir.

vendredi 29 juillet 2016

C'est important d'être amical, de bien recevoir les gens,
de savoir les mettre à l'aise et leur faire plaisir.
Mais ça ne doit pas nous faire oublier l'amour de Dieu.
Un jour, je parlais avec une religieuse quand la cloche a sonné,
et elle est partie tout de suite, me disant qu'elle avait un rendez-vous,
parce qu'elle allait prier l'office à la chapelle.
Sur le moment, ça m'a semblé un peu gonflé de me planter là,
surtout pour quelque chose qu'elle aurait pu faire plus tard.
Aujourd'hui, je pense qu'elle avait raison, et je l'admire pour ça :
elle a su faire passer l'amour de Dieu avant tout,
et c'était ça, sa vocation, pas discuter avec des gens sur le pas de la porte.

jeudi 28 juillet 2016

Ceux qui ont rejeté l'amour se rejettent eux-mêmes
du royaume de Dieu, parce que Dieu est amour.
Jésus ne cesse de nous en avertir.
N'en tenir aucun compte, en répétant sottement
que "l'enfer n'existe pas, ou alors qu'il est vide",
parce que c'est un truc qui se dit ici et là,
c'est mépriser les enseignements du Christ.
Nier le mal et ses conséquences ne le fera pas disparaître,
ça fera juste tomber plus de gens dans ses filets.

mercredi 27 juillet 2016

Le seul vrai trésor qui vaille la peine en ce monde
est le royaume des cieux.
Pourtant, bien rares sont ceux qui le recherchent,
parce qu'il est parfois invisible même aux yeux
de ceux qui le possèdent.
Mais on sait, au moins depuis "Le petit prince",
"qu'on ne voit bien qu'avec le cœur,
l'essentiel est invisible pour les yeux".
Or le royaume de Dieu réchauffe le cœur et l'âme,
et nous donne une paix que le monde ne connait pas,
ce qui est une preuve suffisante de son existence.

mardi 26 juillet 2016

Il y aura une fin du monde, aucun doute là-dessus
puisque Jésus l'annonce.
Il dit aussi qu'alors les justes "resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père".
La justice est donc un bien qu'il faut rechercher avec assiduité,
parce qu'on sait qu'il survivra à la fin du monde,
contrairement aux biens matériels
qu'on passe pourtant beaucoup plus de temps à rechercher.

lundi 25 juillet 2016

On ne sait pas grand chose de la vie historique de saint Jacques,
mais on sait le principal : lui qui voulait être à la droite de Jésus
a obtenu ce qu'il demandait, il a été exécuté lui aussi.
Comme quoi il faut faire attention à ce qu'on demande...

dimanche 24 juillet 2016

Jésus dit que Dieu donnera volontiers l'Esprit Saint
à qui le lui demande.
Pas de chance, s'il y a quelque chose qu'on ne lui demande jamais,
c'est bien l'Esprit Saint :
ce que la plupart des gens veulent obtenir de Dieu, c'est des biens,
pas Dieu lui-même.

samedi 23 juillet 2016

L'Eglise n'est pas une caverne de bandits,
mais il y a de l'ivraie au milieu du bon grain,
aucun doute là-dessus, et ça dure depuis Judas.
C'est pourquoi il ne faut pas la rejeter en bloc :
elle contient beaucoup de bon grain,
de gens qui aiment sincèrement Dieu et leur prochain.
Mais il ne faut pas non plus faire aveuglément confiance
à n'importe qui juste parce qu'il se présente comme chrétien :
tout ce qui brille n'est pas d'or.

vendredi 22 juillet 2016

Sainte Marie-Madeleine, de nos jours, est devenue une star,
depuis que des faussaires ont raconté n'importe quoi sur elle
et lui ont inventé une vie parallèle qui n'a aucune base
dans les Évangiles ou la tradition chrétienne.
Elle est sainte, et en tant que telle elle mérite notre vénération.
Il n'y a pas besoin d'en rajouter,
ni de porter crédit aux élucubrations nées du cerveau pervers
d'ennemis déclarés ou non de l'Eglise,
qui cherchent à troubler le peuple chrétien
en mélangeant le vrai et le faux, pour le faire douter
de la Tradition chrétienne et de l'honnêteté de l'Eglise
et l'inciter, en fin de comptes, à rejeter tout ce qui vient de Dieu.

jeudi 21 juillet 2016

Celui qui rejette l'amour, Dieu pourrait bien lui apparaître en personne,
ça ne lui serait d'aucune utilité puisqu'il ne l'aime pas.
En revanche, ceux qui acceptent l'amour,
même si Dieu lui-même reste caché, ils le voient partout :
c'est que leurs yeux, leurs oreilles et leur cœur
ne sont pas fermés à l'invisible.
Ceux que ça concerne comprennent de quoi je parle.
Pour les autres, c'est du charabia sans queue ni tête
et ça prouve, paradoxalement, la véracité de mon propos.

mercredi 20 juillet 2016

Quel plaisir de semer la Parole de Dieu
chez un peuple réceptif, qui va porter du fruit
et se comporter en peuple de Dieu.
Mais les humains ne sont pas un simple terrain,
qu'on aurait le loisir de choisir en fonction du résultat,
s'économisant ainsi les efforts inutiles
de semer là où rien ne pousse.
Non, même sur les terrains arides, pierreux,
pleins de mauvaises herbes, sans eau, sans soleil,
il faut aussi semer, parce que c'est notre mission.
La moisson, ensuite, ne dépend pas de nous.

mardi 19 juillet 2016

Je comprends Jésus, qui dit que ses frères et ses soeurs
sont ceux qui mettent en pratique la volonté de Dieu.
Quand on aime Dieu, qu'on l'aime vraiment,
au point de n'avoir d'autres intérêts à cœur que les siens,
on a bien plus en commun avec ceux qui sont sur le même chemin
qu'avec n'importe qui d'autre, fut-il de notre sang.

lundi 18 juillet 2016

De même que l'intérêt profond du mariage n'est accessible
qu'aux personnes qui sont profondément amoureuses l'une de l'autre,
ainsi l'intérêt de la religion n'est réellement compréhensible
qu'aux personnes profondément amoureuses de Dieu.
Si l'amour, qui est la clé de la compréhension de ces réalités, manque,
alors on n'en perçoit qu'une succession de devoirs,
d'interdits, d'obligations, de manques et de pauvretés
qui n'ont aucun sens pour l'observateur que ça ne concerne pas.
Dieu est souvent mis en procès,
chaque fois qu'Il ne fait pas notre volonté
ou qu'Il ne répond pas à nos attentes.
Mais si nous, les créatures, osons mettre en procès le créateur,
combien plus a-t-il le droit, Lui, de nous demander des comptes !
Parce que c'est nous, normalement,
qui devrions faire Sa volonté,
qui devrions répondre à ses attentes,
et nous sommes bien loin du compte.

dimanche 17 juillet 2016

Ne laissons pas le bruit et les soucis du monde nous détourner loin de Dieu,
une seule chose est nécessaire :
aimer Dieu par dessus tout et son prochain comme soi-même.
Tout le reste est important mais pas essentiel, 
intéressant mais optionnel.

samedi 16 juillet 2016

Matthieu est l'évangéliste qui prend le plus de soin
à démontrer que Jésus est bien le messie attendu par le peuple d'Israël,
celui que les prophéties avaient annoncé.
C'est pour ça que, même s'il ne nous concerne pas directement,
il est important de bien connaître l'Ancien Testament : 
il préfigure le Nouveau, qui à son tour éclaire l'Ancien.

vendredi 15 juillet 2016

C'est souvent qu'on fait des marchés avec Dieu,
quand on a besoin de Lui pour quelque chose de grave.
Concède-moi ce que je te demande, et je ferai ci ou ça : je brûlerai un cierge,
je ferai un pélerinage, j'arrêterai de fumer, je ferai tel effort ou telle chose difficile...
C'est la miséricorde que Dieu veut, non les sacrifices.
Si, au lieu de faire des marchés avec Lui, on mettait en pratique sa Parole,
alors Il nous écouterait quand on lui demande quelque chose
parce que nous l'écouterions aussi quand c'est Lui qui demande, 
et que nous deviendrions ses amis au lieu de n'être que ses débiteurs.

jeudi 14 juillet 2016

La prière consistant à demander à Dieu
de nous faire rencontrer des gens qu'on aime et qui nous aiment
n'est pas la seule qu'il est capable d'exaucer, 
mais c'est la seule dont on est certain qu'elle le sera.
La résurrection des morts est la clé qui donne un sens à l'existence humaine,
en particulier au scandale des injustices, de la souffrance, de la maladie et de la mort.
Si Dieu n'avait pas prévu de nous ressusciter, la vie n'aurait aucun sens,
ni la religion, ni la foi dans un Dieu et encore moins dans un Dieu censé nous aimer.
Mais si Dieu nous ressuscite à la fin des temps, si la mort n'est pas définitive,
si une récompense éternelle attend celles et ceux qui ont mis leur foi en Lui,
alors la vie n'est pas absurde, alors Dieu n'est ni incompétent ni cruel ni absent,
alors ce qu'a enseigné Jésus est vrai et ça vaut la peine de l'écouter et de le suivre, 
de porter son joug et de se charger de son fardeau.

mercredi 13 juillet 2016

C'est vrai que Dieu est une évidence pour les tout-petits.
Ensuite l'expérience du mal, les difficultés, les souffrances, les tentations,
les injustices, les abandons, les frustrations, les méchancetés etc...
nous font perdre pied et nous éloignent de Lui,
à moins que notre vie ne soit batie sur le roc des sacrements et de la prière 
qui maintiennent en vie cet amour innocent et confiant envers Jésus Christ.

mardi 12 juillet 2016

Les miracles d'aujourd'hui sont la plupart du temps très discrets :
un homme libéré de deux démons, une onction des malades qui guérit,
une conversion subite, des bénédictions de maisons qui font fuir des esprits,
une personne dans un endroit sans prêtre qui en trouve un à l'heure de mourir...
En fait, il y en a partout, des miracles.
Il n'y a juste pas grand monde pour en être témoin,
principalement parce que le monde préfère les ignorer 
que d'avoir à se remettre en question et à se convertir.

lundi 11 juillet 2016

On dit de la règle de St. Benoit qu'elle est équilibrée et humaine.
Bien.
Mais quand on la lit, on se rend compte de son niveau d'exigence,
et on n'y trouve ni laxisme, ni complaisance pour la faiblesse ou le péché :
c'est que toute son ambition est de permettre aux moines de ne penser qu'à Dieu,
et de régler toute leur vie en fonction de cet amour qui doit tout surpasser.
Ça illustre, si besoin était, à quel point on est loin du compte dans notre vie
quand il s'agit d'aimer Dieu par-dessus tout, de tout son coeur et de toute son âme.
Il n'est plus possible, après avoir lu cette règle, de penser qu'on en a fait assez
ou qu'on peut se reposer sur ses lauriers toute sa vie
juste parce qu'on a été au catéchisme et fait sa première communion 
sans plus jamais mettre un pied à l'église après en dehors des occasions exceptionnelles.

dimanche 10 juillet 2016

Être "moderne", ça ne veut rien dire.
Les humains de chaque époque, par le simple fait qu'ils étaient en vie
et relativement jeunes de préférence,
se sont toujours considérés "modernes",
que ce soit aujourd'hui ou il y a dix mille ans.
"Moderniste", c'est autre chose.
Ça veut dire qu'on veut être dans le vent, à la page, voire à l'avant-garde,
reconnu comme tel, et qu'on se sent à cause de ça supérieur à tous les ringards
dont on considère, pour une raison ou pour une autre, qu'ils ne sont pas à la mode...
On ne le dira pas comme ça, on dira qu'ils vivent à une autre époque, par exemple,
ou qu'ils n'ont pas su s'adapter au temps actuel, qu'ils n'y comprennent rien.
Bref, quelles que soient les périphrases qu'il utilise pour se moquer des autres, 
le "modernisme" est essentiellement une vanité, et rien d'autre.
C'est une grâce particulière, quand on a l'occasion de faire le bon samaritain. 
Il ne faut pas la laisser passer, mais s'en réjouir.

samedi 9 juillet 2016

Que Dieu nous garde de jamais le renier devant les hommes !
Je n'ai pas envie d'entendre, le jour où j'arriverai devant la porte du paradis, 
"passe ton chemin, je ne te connais pas !".

vendredi 8 juillet 2016

C'est notre droit le plus absolu de ne pas pardonner.
Oui, c'est vrai.
Mais c'est notre droit le plus absolu aussi de pardonner.
Tout dépend de qui on veut imiter, 
et de si on est plus ami de la paix ou de la guerre.
Une vertu oubliée par notre siècle est la persévérance :
on abandonne très vite le combat de l'amour de Dieu et du prochain,
un rien nous fait trébucher et changer de direction.
Heureusement que Dieu a pitié de notre faiblesse 
et qu'Il est prêt à nous pardonner dès qu'on revient à Lui !

jeudi 7 juillet 2016

Là où l'annonce de l'Evangile n'intéresse personne, ne fait pas bouger les foules,
ne remplit pas les églises et ne provoque aucune vie chrétienne communautaire,
le Christ nous demande de ne pas rester et d'aller annoncer son royaume
où il sera accueilli avec ferveur et où il provoquera des fruits de conversion.
Jusqu'alors, on n'était pas obligés de suivre cette recommandation au pied de la lettre,
il y avait assez de prêtre pour en mettre partout, même où personne n'en a cure.
Mais il nous va bientôt falloir revenir aux fondamentaux, contraints et forcés,
quand il n'y aura plus assez de prêtres pour couvrir tout le pays,
ce qui est déjà le cas dans de nombreuses régions.
Alors on cherchera Dieu, et on ne le trouvera pas, 
le jour où il faudra assumer la conséquences de décennies de désintérêt envers Lui.

mercredi 6 juillet 2016

On me demande régulièrement ce que je pense du célibat des prêtres,
si ça n'est pas trop invivable et insupportable,
avec un clin d'oeil et un sourire egrillard, de pitié ou qui se veut complice.
Ce qui est insupportable, c'est que des gens qui pensent être chrétiens
n'aiment pas Dieu, en tout cas pas d'un amour aussi profond que l'amour conjugal,
au point de n'avoir strictement aucune idée de la possibilité même de cet amour.
Ce qui est insupportable, c'est que des baptisés qui pensent avoir la foi
désertent les églises et les sacrements,
les saintes Ecritures et les enseignements du Christ et de l'Eglise,
parce qu'ils n'ont pour Lui aucun amour et ne s'en rendent même pas compte.
Ce qui est insupportable, c'est d'être les témoins permanents
du désintérêt et de la méconnaissance de son peuple pour Dieu,
quand il ne s'agit pas carrément de mépris affiché ou d'absence totale de foi en Lui. 
Le célibat, à côté de tout ça, n'est qu'une brindille perdue dans une tempête.
Proclamer que le royaume des Cieux est tout proche,
voilà la mission des apôtres, de leurs successeurs, les évêques,
de leurs collaborateurs, les prêtres.
Ce ne sont pas d'abord des administrateurs, des gardiens du temple ou des pdg, 
et il ne leur est pas demandé de sauver le monde, ni de le diriger ou de le juger.

mardi 5 juillet 2016

Toute idolâtrie est incompatible avec la foi au Dieu que le Christ nous a révélé.
C'est pourquoi la religion catholique est inconciliable avec
le culte de l'argent, le culte du corps ou celui du bien-être ou du plaisir,
mais aussi avec le culte des personnes qui se prennent pour le Christ. 
Le seul sauveur est Jésus Christ et le seul moyen de salut, la croix.
Des foules désemparées et abattues, il y en avait au temps de Jésus,
il y en a encore aujourd'hui, il y en aura toujours.
Par contre, on n'est pas obligé d'en faire partie, 
mais pour en sortir, il faut se décider fermement à suivre le Christ.

lundi 4 juillet 2016

N'oublions jamais d'où nous venons :
nous sommes poussière, et nous redeviendrons poussière.
Ça met en perspective la reconnaissance infinie que nous devrions avoir envers Dieu,
qui a fait à partir de rien l'être que nous sommes,
nous a donné la vie et une réserve de jours à vivre, des qualités et des capacités,
sans qui nous n'existerions pas.
Rien n'est dû : n'agissons pas comme des enfants gâtés envers Dieu, 
à toujours réclamer plus ou autre chose sans jamais apprécier ce qu'Il nous a donné.

dimanche 3 juillet 2016

Ce qui compte, ce n'est pas qui on est sur terre,
la gloire de ce monde passera.
Non, ce qui est important c'est qui on sera au ciel,
et ça sera proportionnel à notre générosité ici-bas :
qui donne sans compter aux pauvres,
celui qui donne de ses bien, de son temps et de son coeur à qui en a besoin, 
voilà qui sera grand dans le royaume des cieux.

samedi 2 juillet 2016

Le message du Christ n'est pas fait pour des esprits sclérosés et secs,
pour des gens qui croient déjà tout savoir et tout avoir compris, 
mais pour des esprits souples et ouverts, avides de vérité et de bien faire.

vendredi 1 juillet 2016

Jésus n'est pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.
Ah mais alors tout s'explique,
moi qui m'étais toujours demandé pourquoi il m'avait appelé au sacerdoce.
Le sentiment d'indignité de ceux qui sont appelés par le Christ
ne serait-il dès lors pas le sceau de l'authenticité de cet appel, 
nous qui avons tellement conscience d'être pécheurs ?