L'auteur du livre de
Jonas attribue tout à Dieu :
ce qui vient de bien
comme ce qui vient de mauvais est, pour lui,
nécessairement le
fruit d'un jugement divin.
En fait ce qui vient
de bon comme ce qui vient de mauvais dans notre vie
est plutôt le fruit de
notre manière d'agir.
Les habitants de
Ninive se détournent de leur conduite mauvaise,
ils échappent donc aux
conséquences de leur conduite antérieure
qui les aurait
conduits tout droit à la ruine,
sans aucun besoin
d'intervention divine,
parce que le péché
porte en lui-même sa propre condamnation.