Philippe n'hésite pas
à baptiser l'eunuque de la reine Candace
après une préparation
qu'on peut qualifier, sans exagération, de minimaliste.
Mais elle n'est pas
nulle pour autant : cet eunuque lit et médite,
peut-être depuis très
longtemps, la parole de Dieu.
Philippe ne fait que répondre
à cette soif de Dieu,
et lui donne la clé de
la compréhension des Saintes Ecritures.
Là où il y a une soif sincère
de Dieu, là où l'Esprit-Saint a préparé le terrain,
nul besoin de
préparations kilométriques ou de parcours obligatoires :
Lui ouvrir en grand
les vannes suffira, au moins pour commencer.