La foi du centurion
qui demande la guérison de son esclave est extraordinaire :
Il a compris que si
Jésus est le fils de Dieu,
alors il n'y a pas
besoin de lui réclamer des signes extérieurs de puissance.
Il sait, lui qui
pratique le pouvoir chaque jour, que ce qui compte,
c'est que sa parole
produise des effets, pas d'amuser la galerie avec des gesticulations,
et donc qu'une seule
parole du Christ vaut autant que sa présence en chair et en os.
Rares sont les personnes
qui ont compris cela, même chez les chrétiens,
en tout cas chez ceux
qui recherchent toujours des signes tangibles pour croire en Dieu,
qui courent derrière
les miracles, les apparitions ou les reliques,
et qui y accordent
plus d'importance qu'à ce qu'Il nous a transmis dans les Evangiles.