Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 30 avril 2017

Il y a quelques années, des gens qui osaient se prétendre théologiens
ont affirmé que la résurrection n'était qu'un détail dans la vie du Christ,
et que même si elle n'avait pas eu lieu ça ne changeait rien
 à la validité de son enseignement et du christianisme.
Quelle folie !
Sans la résurrection, Jésus n'est qu'un sage parmi tant d'autres,
rien ne le distingue des autres prophètes, de quelque religion qu'ils soient.
Mais non !
Le Christ est ressuscité, comme il l'avait annoncé,
parce qu'il est le Fils de Dieu, comme il l'avait affirmé.
Et ça, ça change tout, parce que c'est ce qui valide la vérité de son enseignement
et qui prouve que nous sommes bien appelés, nous aussi, à la résurrection
comme il nous l'a promis.
Dieu ne pouvant ni se tromper ni nous tromper,
ça inscrit ses paroles et ses actes dans le marbre.
Toute notre foi et notre confiance est basée sur le fait historique de la résurrection.

samedi 29 avril 2017

Les diacres, à l'origine, ont été conçus comme un ordre propre,
mis à part pour s'occuper de la gestion des biens de l'Eglise
et de leur juste répartition pour le soutien matériel de la veuve et de l'orphelin.
Quelle grâce immense d'avoir rétabli un diaconat permanent
qui renoue avec la plus pure tradition apostolique !
Seul l'Esprit Saint pouvait inspirer cette restauration.
C'est la preuve, s'il en fallait une, qu'Il est toujours présent et actif dans l'Eglise, 
et en particulier dans le Concile qui a opéré cette restauration.

vendredi 28 avril 2017

C'est rassurant de savoir qu'il y avait des pharisiens, docteurs de la loi,
qui n'étaient pas hostiles à Jésus et qui savaient faire preuve de sagesse.
Gamaliel, le maître auprès de qui a été formé Saul, est de ceux-ci.
Comme quoi on a toujours tort de faire des amalgames :
ce ne sont pas "les" pharisiens qui haïssaient Jésus, mais "des" pharisiens.
Pas "les" juifs ou "les" docteurs de la loi mais "des" juifs et "des" docteurs de la loi.
Preuve en est que la toute première communauté chrétienne
était constituée en majorité de juifs, de pharisiens, de scribes et de docteurs.
Ce n'est que dans un deuxième temps que nous, païens,
avons été appelés à notre tour à la grâce du salut et de la connaissance du Christ,
évangélisés par ces croyants d'origine juive ou hébraïque qui ont donné leur vie 
pour nous faire participer au salut qu'ils ont reçu les premiers.

jeudi 27 avril 2017

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse être agressif et exigeant envers les prêtres,
surtout quand on leur demande un service ou un sacrement,
comme si le fait de leur rentrer dedans était le meilleur préambule possible
pour obtenir d'eux ce pour quoi ils ont consacré toute leur vie
et qu'ils seraient heureux d'offrir, dans la mesure de leurs possibilités, 
si on leur demandait gentiment et aimablement.

mercredi 26 avril 2017

Quand notre vie n'est pas en accord avec les commandements de Dieu,
que l'on ne suit ni les enseignements du Christ ni son exemple,
je comprends qu'on n'ait pas envie d'aller à la messe.
Il est pénible d'aller se montrer en pleine lumière 
quand nos oeuvres sont ténèbres.

mardi 25 avril 2017

Je suis toujours surpris par le nombre incroyable de gens
qui ne vivent pas leur vie, mais se contentent de celle qui leur est proposée.
Ils cochent des cases oui ou non, mais n'écrivent pas les questions.
Ils font un travail qu'ils n'ont pas choisi ou qu'ils n'aiment pas,
vivent avec une personne qu'ils apprécient vaguement sans plus, ou même pas,
n'ont en guise d'idées propres que les préjugés de "tout le monde",
des phrases toutes faites ou des pensées prédigérées par d'autres,
et ne savent ni d'où ils viennent ni où ils vont, ni pourquoi ni comment.
À quoi ça sert d'avoir un cerveau si on ne l'utilise pas ?
D'avoir un coeur si on ne l'écoute pas ?
D'être créés à l'image de Dieu si on veut le bannir de notre vie ? 
À quoi bon être humain si c'est pour vivre la vie d'un ruminant ?
Les signes qui accompagnaient la première évangélisation,
après avoir accompli leur but, qui était la conversion des peuples, ont disparu.
Une fois qu'on croit en Dieu, on n'a plus besoin de miracles pour croire,
on a trouvé bien mieux que les signes extérieurs de la puissance de Dieu.
Mais, dans la mesure où on est, aujourd'hui, à nouveau au niveau zéro de la foi,
il n'est pas insensé de penser que les miracles vont redevenir plus courants, 
au moins le temps que cette nouvelle évangélisation porte ses fruits.

lundi 24 avril 2017

Le vent souffle où il veut, et l'Esprit Saint aussi souffle sur qui Il veut.
C'est un grand mystère, pour moi, que Dieu semble choisir qui Il veut,
comme ça Lui chante, sans qu'on sache pourquoi ni qu'on Le comprenne.
En tout cas, c'est certain qu'on ne peut pas tirer le moindre orgueil de ce choix,
parce que l'amour n'a jamais de justification, en fait.
Pourquoi aime-t-on plus telle ou telle personne,
sans qu'elle ait rien fait pour ça, sans qu'on puisse soi-même l'expliquer ? 
L'amour est toujours un cadeau, on ne peut rien dire de plus.

dimanche 23 avril 2017

La résurrection du Christ ne fait plaisir qu'à ceux qui l'aiment.
On comprend qu'ils aient eu du mal à réaliser que c'était vrai,
c'est un évènement tellement fou qu'on ne peut pas le prendre à la légère.
Mais j'imagine la joie insensée qui a dû les envahir
quand ils ont enfin cru non seulement qu'il est ressuscité,
mais que, du coup, tout ce qu'il avait dit est donc vrai :
il avait annoncé l'inconcevable et ça a eu lieu,
ce qui crédibilise l'ensemble de son enseignement et de ce qu'il est.
Comme j'aimerais que tous les chrétiens ressentent cette même joie !
Mais on ne peut la ressentir que si on aime le Christ d'un même amour, 
cet amour de Jésus sans lequel la religion chrétienne n'est qu'une coquille vide.

samedi 22 avril 2017

Sans la perspective d'une vie éternelle,
notre vie terrestre n'a pas de sens.
Même les athées ressentent l'inanité de notre vie,
la fragilité de nos accomplissements,
la futilité de nos efforts et de notre travail,
la vacuité de nos possessions et même de nos plaisirs.
Il suffit qu'on soit confrontés à la maladie,
à la précarité, à nos limites, à la frustration ou à la mort,
ou même tout simplement au silence ou au désoeuvrement,
et l'absurdité d'une vie sans perspective d'éternité apparait vite sous le vernis.
La résurrection du Christ, c'est la preuve d'une existence surnaturelle de notre vie,
c'est une fenêtre ouverte sur notre éternité et notre continuité au-delà de la mort.
Aucun évènement, dans toute l'histoire de l'humanité, 
n'a jamais révélé comme celui-ci quel est le sens véritable de notre vie terrestre.

vendredi 21 avril 2017

Dans les diocèses, on a tendance à discuter interminablement
sur les moyens de ramener le peuple de Dieu dans les églises ou les services diocésains,
en rendant plus attractive la messe (sic) ou en étant plus accueillants,
en se pliant en quatre pour les demandes sacramentelles
comme si elles avaient quelque chose à voir avec la recherche de la foi,
ce qui n'est malheureusement quasiment jamais le cas,
en tout cas selon mon expérience personnelle.
Bref, à centrer nos efforts sur le cosmétique et la communication,
on en oublie parfois l'essentiel :
le rôle de l'Eglise est de faire connaître au monde Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
Voilà, nous dit saint Paul, quel doit être le coeur de notre action,
la seule chose réellement importante de notre mission,
le fondement de notre raison d'être en tant qu'Eglise.
Parce que c'est dans ce mystère que se révèlent la hauteur, la profondeur,
la longueur et la largeur de l'amour de Dieu, qui s'est livré pour nous,
ainsi que l'accomplissement du plan de Dieu et l'annonce de notre salut.
Ceux que ce mystère n'intéresse pas, à quoi bon passer la majeure partie de notre temps
à leur proposer des animations et ce qui n'est pour eux que du folklore religieux,
en ayant, en plus, la sensation du devoir accompli parce qu'on leur a "fait plaisir", 
alors qu'on n'a rien accompli de notre mission première ?

jeudi 20 avril 2017

S'il devait y avoir des degrés dans le fait d'être chrétien,
ils correspondraient à l'intensité de notre relation personnelle à Jésus Christ.
Être chrétien, ce n'est pas juste "être gentil" ou s'occuper des pauvres,
être généreux ou bienveillant, pacifique ou joyeux,
intéressés au salut du monde ou au bonheur de l'humanité.
Toutes ces qualités sont la conséquence de notre foi, non ce qui la constitue.
Au coeur de la foi il y a Jésus Christ et rien ni personne d'autre,
et toute notre façon d'agir en tant que chrétien trouve là sa source et sa raison d'être. 
Le christianisme sans le Christ n'est qu'un humanisme athée.

mercredi 19 avril 2017

Les prêtres sont confrontés toute leur vie à une montagne de déceptions.
Déceptions envers Dieu, qui dort pendant que la barque est secouée de toutes parts.
Déceptions envers les injustices subies ad intra et ad extra.
Déceptions envers le monde, indifférent à Jésus Christ.
Déceptions envers les abandons de ceux qui quittent le navire en cours de route.
Déceptions quand on a beaucoup semé et très peu récolté.
Déceptions envers nous-mêmes et nos péchés indécrottables.
Faut-il que la puissance de la joie de la résurrection soit incommensurable, 
pour que nous gardions la joie, la paix et l'espérance tout au long de notre vie !

mardi 18 avril 2017

Jésus ressuscité ne se reconnait pas au premier coup d'oeil,
quelque chose en lui a changé profondément.
C'est que ce n'est pas une simple résurrection des morts :
c'est une transformation radicale de l'être, cette résurrection-là.
Ce corps est désormais immortel, destiné à l'éternité.
À la fois c'est vraiment lui, en même temps il est différent,
et on ne le reconnait que s'il se dévoile. 
On pourrait le croiser dans la rue sans le savoir...

lundi 17 avril 2017

Même confrontés à la résurrection du Christ,
les grands prêtres et les anciens du conseil
persistent à ne pas vouloir croire en lui.
Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. 
C'était vrai à l'époque, ça l'est toujours aujourd'hui.

dimanche 16 avril 2017

Que l'on soit chrétien ou pas, il faut bien reconnaître
qu'aucun évènement n'a changé la face du monde
comme la résurrection de Jésus Christ.
C'est tellement fondateur qu'on a décidé, dès lors,
de compter les années depuis sa naissance,
et sans cette résurrection, l'évolution du monde
aurait été, sans le moindre doute, bien différente.
Ainsi, toute l'humanité, qu'elle en ait conscience ou pas,
en a profité d'une façon ou d'une autre.
Mais ceux qui en profitent le plus,
ce sont ceux qui, désormais, s'efforcent de suivre le chemin
qui mène vers la vie éternelle et la résurrection,
parce que Jésus nous a promis que, nous aussi,
nous étions appellés à ressusciter comme lui
si nous suivions le même chemin d'amour de Dieu et du prochain. 
Et ça, ça vaut la peine de changer sa vie.

samedi 15 avril 2017

Le samedi saint est le seul jour aliturgique de l'Eglise.
Il n'y a plus rien à célébrer, alors on attend.
Il y a des moments comme ça, dans la la vie,
ou on ne peut plus rien faire d'autre
que d'attendre une libération qui ne peut venir que de Dieu...

vendredi 14 avril 2017

Ce qui est exceptionnel lors de la passion du Christ,
c'est qu'il ne semble avoir ni mépris, ni amertume, ni dégoût  
envers l'humanité pécheresse.
De la peine, oui, bien sûr.
Mais juste après, du pardon et de la miséricorde. 
Comme le chemin est encore long pour devenir comme lui !

jeudi 13 avril 2017

Le jeudi Saint, Jésus institue l'eucharistie, et par là-même, le sacerdoce,
avant d'être livré au pouvoir des ténèbres.
La messe et le sacerdoce sont donc, en quelque sorte, ses dernières volontés,
le dernier don fait aux croyants, le testament qu'il nous a laissé.
Oh ! Comme il est précieux, ce leg, 
et comme il mérite notre protection, notre amour et notre reconnaissance !

mercredi 12 avril 2017

Judas a trahi le Christ, c'est parfaitement clair.
Mais nous aussi, chaque fois que nous rejetons l'amour
de Dieu, du prochain ou de nous-même,
nous le trahissons :
qui rejette l'amour rejette Dieu, qui est Amour.
Qui rejette Dieu rejette celui que Dieu a envoyé, son fils Jésus Christ. 
Prends pitié, Seigneur, du pécheur que je suis !

mardi 11 avril 2017

Je ne crois pas aux théories récentes et fumeuses qui font de Judas
le complice obéissant et secret de Jésus qui lui aurait demandé de le trahir.
Ce n'est basé sur rien d'autre qu'une imagination romanesque débridée
et il suffit de lire les évangélistes pour se rendre compte que ça n'a aucun fondement.
D'ailleurs, jusqu'à il y a quelques décennies, personne n'avait jamais pensé ça
et on ne trouve cette idée ni dans la bible, ni dans la Tradition, ni dans le magistère.
Et puis c'est une question de simple bon sens :
si c'était vrai, Jésus aurait, en quelque sorte, décidé de sa mort,
qui deviendrait dès lors un suicide assisté.
C'est totalement délirant !
Sa mort est la conséquence de tous les péchés du monde,
pas d'un supposé masochisme acharné de sa part,
sans quoi, comment pourrait-elle nous sauver de quoi que ce soit ?
Et puis, pourquoi aurait-il demandé à son Père de lui épargner ce sort ?
Pourquoi demander à Dieu de pardonner ceux qui l'exécutent ?
Pourquoi Judas dit-il qu'il a péché en livrant à la mort un innocent ?
Pourquoi Jésus dit-il de Judas qu'il aurait mieux valu qu'il ne naisse pas ?
Cette théorie part peut-être de bons sentiments, mais l'enfer en est pavé.
Elle est profondément ignorante de la façon de penser de Dieu 
et, à mon sens, parfaitement hérétique.

lundi 10 avril 2017

Marie, la soeur de Marthe, est la seule qui semble avoir compris
que Jésus allait mourir lors de la semaine sainte,
puisqu'elle lui lave les pieds avec du parfum juste avant,
comme on le faisait alors pour ensevelir les morts.
C'est parce que c'est la seule qui a su l'écouter :
chaque fois qu'il a annoncé sa mort et sa résurrection,
les disciples étaient occupés à se chamailler pour savoir qui aurait les meilleurs places.
Mais elle est restée à ses pieds, en silence,
et elle seule a reçu ce qu'il avait dit.
Dieu parle à chacun de nous, de temps en temps.
Mais si on ne l'écoute pas, préoccupés que nous sommes par les soucis de ce monde, 
ça ne sert à rien...
La semaine sainte, c'est l'occasion, pour les ouvriers de la dernière heure,
de se mettre enfin au travail dans la vigne du Seigneur.
Il ne faut pas perdre cette dernière chance de se préparer à la Pâque du Christ
dans le jeûne, la prière et le partage 
même si on l'a peu ou mal fait au long du carême.

dimanche 9 avril 2017

La foule qui aujourd'hui t'acclame peut, demain, réclamer ta tête. 
C'est pour ça que je n'ai jamais aimé les foules.

samedi 8 avril 2017

Beaucoup de chrétiens sont préoccupés par leur "pureté" personnelle :
ils confondent sainteté et perfection, et s'efforcent, avec beaucoup de courage,
de ne pas commettre de péchés, de "ne pas faire" tout un tas de choses
considérées mauvaises ou impures ou interdites.
Hélas, "faisant le mal que nous le voudrions pas
et ne faisant pas le bien que nous voudrions", comme s'en lamente saint Paul,
ils perdent tôt ou tard l'espoir de parvenir à cette perfection qu'ils cherchaient.
Certains finissent même par abandonner totalement la religion,
dégoûtés qu'ils sont par leurs multiples échecs et par leur incorrigible faiblesse.
Ce n'est pas ça, la sainteté!
Seul Dieu est saint, nous dit Jésus. Bon, ça au moins, c'est clair :
inutile de penser qu'on pourra devenir comme Dieu par un simple effort de volonté,
c'est illusoire (voire totalement stupide...) et promis à un échec certain.
Non, la sainteté, pour nous, chrétiens, consiste à s'accrocher à Dieu
comme une moule s'accroche à un rocher.
Par la messe aussi fréquemment que possible, la méditation de sa Parole,
l'adoration eucharistique, la prière quotidienne et assidue, la confession régulière,
à force de tenir le Christ dans ses bras, on finit par s'imprégner de son parfum,
et sa sainteté finit par produire en nous ses fruits
qu'on ne maitrise pas, qui ne nous appartiennent pas, mais dont on bénéficie.
Les saints ne sont pas plus parfaits que les autres. 
Mais ils s'accrochent plus que les autres au Christ, voilà tout.

vendredi 7 avril 2017

Beaucoup ont cru en Jésus pendant sa vie terrestre,
mais il ne s'en est pas trouvé beaucoup pour intervenir en sa faveur
quand tout le monde criait "crucifie-le!" à Pilate.
On veut bien qu'il nous guérisse,
mais on ne veut pas prendre le risque de mourir avec lui... 
L'esprit est ardent mais la chair est faible.

jeudi 6 avril 2017

Si Jésus se fait passer pour Dieu alors qu'il ne l'est pas, il blasphème.
S'il l'est vraiment, alors ce sont ceux qui veulent le lapider qui blasphèment.
Qui a raison ?
Celui qui montre, par des signes, que sa parole est vérité :
Jésus fait voir des aveugles de naissance, ressuscite des morts,
guérit des lépreux, fait marcher des paralitiques, ouvre les oreilles des sourds,
dit des paroles merveilleuses, parle avec Moïse et Elie,
trouve sa nourriture dans la prière, multiplie les pains pour les foules.
Il est rempli de zèle pour la maison de Dieu, mais aussi de miséricorde et de pardon,
soignant qui lui demande, guérissant toute maladie et toute langueur,
plein d'amour et de bonté.
Quant à ceux qui veulent sa perte, des scribes, des pharisiens et les grands prêtres,
ils cherchent un traitre pour le vendre, des faux témoignages pour le perdre,
ils font du chantage à Pilate pour le faire condamner,
manipulent les foules pour le faire mettre à mort,
ils sont pleins de haine et de fureur contre lui, font la sourde oreille à ses paroles,
excomunient ceux qui le suivent et cherchent à exterminer ses disciples. 
À chacun de se faire une opinion...

mercredi 5 avril 2017

Si on commet des péchés, c'est parce que, sur le coup,
on pense qu'ils vont nous être bénéfiques :
personne ne fait le mal en pensant qu'il va en souffrir,
même s'il peut accepter de faire souffrir les autres.
Seule la vérité peut nous permettre de voir clair,
et de voir le péché pour ce qu'il est :
notre perte, et la perte de tout ce que nous aimons. 
Alors seulement nous serons en mesure de lui résister.

mardi 4 avril 2017

"Je suis" est le nom de Dieu, comme l'est "je suis celui qui est",
ou "je suis celui qui est, qui était et qui vient".
Les juifs ne peuvent pas ignorer ça, c'est comme ça que Dieu s'est révélé à Moïse.
En disant ça, Jésus dit donc qui il est, il révèle qu'il est Dieu.
C'est important : s'il n'était qu'un homme parmi tant d'autres,
son enseignement vaudrait la même chose que tous les autres.
Mais il est Dieu, fils de Dieu : c'est pour ça qu'il faut écouter ce qu'il nous a dit 
 et le mettre en pratique, parce qu'il sait ce qu'il dit, lui qui est la Vérité.

lundi 3 avril 2017

La justice des hommes est souvent défaillante.
Elle devrait ne pas faire acception des personnes,
ne favoriser ni pénaliser personne pour des raisons extérieures aux faits,
ne pas se laisser influencer ni menacer ni acheter,
ne pas agir sous le coup de l'émotion ou de la pression de l'opinion publique
et ne rendre ses verdicts qu'après avoir cherché la vérité et rien que la vérité.
Souvent, rien de tout cela n'est respecté.
Heureusement que Dieu, s'il est miséricorde, est aussi justice,
et que Lui jugera impartialement et selon le fond des coeurs.
Que tremblent alors les juges iniques!
Rien de ce qu'ils pourront dire ou faire n'influencera leur propre procès 
et celui-ci, ils ne pourront pas le frelater.

dimanche 2 avril 2017

Ce qui est ennuyeux, pour ressusciter,
c'est qu'il faille passer d'abord par la mort. 
 Franchement, si on pouvait éviter ça, ça m'arrangerait.

samedi 1 avril 2017

Jésus a été présumé coupable par les grands prêtres et certains pharisiens,
avant même d'avoir entendu sa défense ou de l'avoir laissé s'exprimer.
Qu'il se rassure, il n'est pas le seul dans ce cas-là. 
Nihil nove sub soli.