Les révolutions des
deux derniers siècles ont bien bousculé l'Eglise :
l'omniprésence de
l'information, la mondialisation, le communisme et le capitalisme,
les défis éthiques dûs
à l'évolution de la génétique et des manipulations sur le vivant,
une médecine souvent
soumise aux caprices des individus plutôt qu'à la santé,
internet et la
globalisation de l'avis de n'importe qui érigé en vérité première,
les migrations
permanentes de populations dans et en dehors des pays,
le réchauffement
climatique, l'essort de l'individualisme, la généralisation du porno,
etc etc...
Rien d'étonnant que
beaucoup de chrétiens ne s'y retrouvent plus,
et que la barque de
l'Eglise soit secouée en tous sens, perdue dans la tempête.
Mais faire comme les
Amish et se fixer dans un temps
dont on fantasme qu'il
était merveilleux et que tout allait pour le mieux,
au risque de devenir
une secte fermée sur elle-même et sans rapports avec le monde,
ce n'est pas ce que le
Christ nous demande.
Ici et maintenant, il
est toujours temps d'annoncer sa résurrection
et le chemin qui mène
à la vie éternelle et à notre propre résurrection des morts.
Si les structures de
l'Eglise doivent inévitablement s'adapter sous peine de disparaître,
son message, lui, est
parfaitement intact et d'actualité, tel quel, sans aggiornamento,
et le monde en a
besoin aujourd'hui comme à n'importe quelle autre époque.
Il ne faut pas avoir
peur de ce que devient le monde,
ni des changements de
structure qui nous attendent dans l'Eglise.
Il faut évangéliser le
monde, comme on l'a toujours fait, ni plus, ni moins.