Le sens du devoir,
c'est une bonne chose, dans le sens où, quand on l'a,
le boulot qui nous est
confié sera fait, et bien fait.
Mais le revers de la
médaille, c'est qu'on fait les choses par devoir,
et quand il s'agit
d'aimer son prochain, le devoir ne suffit pas :
il faut aussi être
empli de tendresse, de compassion, de bonté, de bienveillance,
de générosité, de
pardon authentique, de patience, d'empathie, de disponibilité...
Bref, il ne faut pas
écouter seulement son cerveau ou sa volonté,
mais aussi son coeur
et ses tripes,
ne pas agir comme un
robot mais comme un être humain,
sans paternalisme mais
avec un coeur de mère.
C'est important. "Si
je n'ai pas la charité...", l'essentiel me manque.