Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

jeudi 16 mars 2017

Quand on se déteste soi-même
et qu'on compte sur les autres pour combler le vide abyssal qui en résulte en nous,
il est pour ainsi dire impossible de trouver un bonheur durable et entier.
Ce qui est bien quand on est chrétien,
c'est qu'on apprend à aimer Dieu par dessus tout et son prochain comme soi-même.
Dans cette trilogie de l'amour (Dieu, le prochain, soi-même),
il y a l'apprentissage de l'amour de soi,
qui servira de "mètre-étalon" pour l'amour du prochain.
Il est donc fondamental d'apprendre à s'aimer, à s'estimer, à s'apprécier,
sinon comment connaître la bonne mesure pour aimer les autres, pour aimer Dieu?
Et puis il est juste et légitime de s'aimer.
Si Dieu m'aime (Il ne déteste rien de ce qu'Il a créé,
Il a donné sa vie par amour pour moi, et Il veut que je vive pour l'éternité,
de quelle autre preuve a-t-on besoin pour en être persuadé ?),
qui suis-je, moi, pour me détester ?
Depuis quand la créature dit-elle au créateur :
"tu aurais pu t'abstenir de me donner la vie, je suis nul,
tu m'as complètement raté, je ne sers à rien" ?
Quel orgueil ! Oser juger ainsi l'oeuvre de Dieu que l'on est, quel orgueil ! 
Dieu t'aime, Lui. Apprends à faire comme Lui. C'est aussi ça, être chrétien.
J'ai toujours aimé cet avertissement du prophète Jérémie, qui dit :
"maudit soit l'homme qui met sa foi dans un mortel,
qui s'appuie sur un être de chair,
tandis que son coeur se détourne du Seigneur."
Le monde est en recherche constante d'idôles ou de "messies":
dans la politique, l'art, la pensée, le sport, le travail ou même l'amour.
On met sa foi dans un humain, quelqu'un qui peut se tromper et nous tromper,
et c'est, bien entendu, systématiquement promis à la catastrophe,
ne serait-ce que parce que la mort viendra tôt ou tard briser notre coeur.
Si j'ai choisi Dieu, c'est parce que je me suis dit que Lui ne m'abandonnerait jamais.
Moi, je pourrais éventuellement l'abandonner ou le trahir,
même si j'espère bien que je n'en ferai rien malgré la faiblesse de ma condition humaine.
Mais Lui non, il ne le fera pas, parce qu'Il ne déteste rien de ce qu'Il a créé,
Il l'a prouvé en donnant sa vie pour nous (on ne saurait être plus clair !) 
et depuis sa résurrection, même la mort ne peut plus nous séparer de Lui.