Je ne sais pas
pourquoi les chrétiens pratiquants ont souvent
une sorte de
bienveillance paternaliste envers ceux qui ne pratiquent pas,
au point parfois de
changer l'Evangile
pour que même ceux qui
ne manifestent aucun amour de Dieu devant les hommes
soient sauvés sans que
ça pose le moindre problème théologique.
Aller à la messe n'est
pas réservé à une catégorie de gens
qui feraient partie d'une élite intellectuelle ou sociale.
Ça ne demande aucune
qualification particulière, aucun niveau de vie spécial,
au contraire, c'est
ouvert à tous, sans distinctions d'âge, de sexe, de race,
de revenus, de
richesse, de travail, d'origine, de niveau d'études ou social, etc etc...
Alors, que ça
n'intéresse pas de nombreux chrétiens qui "n'ont pas que ça à faire",
d'accord.
Mais que cette
attitude, quelle que soit l'excuse invoquée pour la justifier,
soit considérée comme
normale, facilement excusable ou sans importance,
non.
Jésus nous dit qu'
"aimer Dieu par-dessus tout" est le premier commandement.
Comment puis-je
affirmer que je le mets en pratique, quand je ne trouve jamais le temps
ne serait-ce que
d'assister à la messe, au minimum, chaque dimanche ou samedi soir?