La racine du mal-être
de beaucoup de prêtres
réside dans le fait
qu'ils ne savent pas prendre de vacances.
Pire encore, certains
s'en vantent, comme si c'était une gloire.
Seulement voilà, ils
ne sont pas Dieu et ils ont des limites, comme tout le monde.
Et le jour où ils les
dépassent, eux qui se croyaient indispensables
doivent être remplacés
par leurs collègues "fainéants",
ceux qui ont su se
reposer régulièrement pour tenir la distance,
ou pire encore ne sont
pas remplacés parce qu'il n'y a personne de libre.
C'est bien gentil de
vouloir sauver le monde à la force du poignet,
mais l'orgueil n'a
jamais sauvé qui que ce soit, et à vouloir s'en nourrir,
on perd des prêtres et
des paroisses.