Les spoliations dont a
été victime l'Eglise de France à la révolution et en 1905
ont eu une conséquence
bénéfique, c'est étrange à dire mais c'est comme ça :
grâce à ce vol
institutionnel, l'Eglise, dans notre pays, est pauvre.
Elle a dû recommencer
deux fois à zéro, et ne peut vivre de ses rentes.
Elle ne subsiste,
littéralement, que grâce à la charité des chrétiens qui la fréquentent.
C'est une protection
fantastique contre la tentation
d'avoir des
"chrétiens professionnels", largement rémunérés par l'Eglise
parce qu'ils
travaillent pour elle, que ce soit dans la liturgie ou les services diocésains,
avec toutes les
dérives de pharisaïsme, de jalousies et de veulerie que ça comporte.