Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

samedi 31 mars 2018

Le paradis, l'enfer, le purgatoire, c'est quelque chose de très simple à expliquer,
une fois qu'on l'a compris, sur la base des Saintes Écritures, du libre arbitre,
de l'amour de Dieu et de l'accomplissement systématique de ses promesses.
En revanche, c'est très dur à accepter pour tous les gens qui ont, dans leur famille,
une ou plusieurs personnes qui vivent n'importe comment
et qui se sont éloignées de Dieu, de l'Eglise, des sacrements et de la prière.
Si les conséquences de nos actes n'étaient qu'une chimère, ça les arrangerait,
parce qu'ils sont désolés d'être les témoins impuissants
du mauvais usage de leur vie que font ceux qu'ils aiment,
et des conséquences éternelles qu'ils ne peuvent désormais plus ignorer 
autrement qu'en refusant catégoriquement de voir la vérité en face.

vendredi 30 mars 2018

Sans amour, on meurt.
Avec l'amour de Dieu, qui est éternel, on vit éternellement. 
L'amour, c'est à dire le don de soi réciproque, c'est la vie.

jeudi 29 mars 2018

On a tort de raconter des histoires fausses aux enfants,
comme le père noël ou la petite souris.
C'est comme ça qu'ils perdent la confiance dans ce qu'on leur a enseigné petits.
Après il ne faut pas s'étonner s'ils rangent le petit Jésus dans la même boite 
des souvenirs déçus.

mercredi 28 mars 2018

Chercher à devenir saint, ce n'est pas un luxe réservé à ceux qui n'ont "que ça à faire".
C'est le but concordant de toute vie humaine, en tout temps et tout lieu.
Ne t'y trompe pas : seuls les saints entreront dans le royaume des Cieux.
Mais alors, qui y entrera ? C'est impossible au commun des mortels ?
Pour nous, oui, c'est impossible, mais rien n'est impossible à Dieu.
Or justement, être saint, ce n'est pas être meilleur que les autres ou plus parfait,
c'est laisser Dieu entrer dans ta vie, en apprenant qui Il est,
en Le fréquentant, en mettant en pratique Sa parole, en devenant Son ami.
C'est juste ça, être saint. 
Mais ce n'est pas rien, et ça ne se fera pas sans toi.

mardi 27 mars 2018

Je ne sais pas pourquoi, dans certaines régions de France,
le christianisme est devenu une religion "de bonnes femmes",
comme s'il était insultant pour les hommes de mettre un pied à l'église.
Croire qu'un homme est ressuscité, que ça donne du crédit à son enseignement,
que du coup on peut croire qu'il est le Fils de Dieu comme il l'a dit,
et s'efforcer de suivre le chemin qu'il a indiqué pour ressusciter nous aussi,
en quoi est-ce infâmant, ridicule ou faible ?
Pourquoi est-ce que ça ne concernerait que les femmes ?
Ah, mais ça y est, je vois.
En fait, pour beaucoup, le christianisme n'a rien à voir avec ça.
C'est juste une morale envahissante et contraignante, et du coup,
que des femmes y soient tenues, c'est très bien,
mais les hommes, faut pas exagérer non plus, ça va très bien comme ça, merci.
Oui, bien sûr, si on a cru que l'original était réductible à sa caricature, 
alors pourquoi s'embêter à aller à la messe ?

lundi 26 mars 2018

Une vie qui n'a pas de sens perd vite tout intérêt.
Or, le domaine de compétence de la religion catholique,
c'est justement d'enseigner le sens de l'existence humaine.
Même si beaucoup de monde pense aujourd'hui que la religion,
c'est quelque chose pour les simplets ou les ignorants, ils se trompent.
Nous avons tous besoin que notre vie ait un sens.
Si on le néglige, l'absurdité et l'inanité d'une existence sans Dieu 
risquent un jour de nous écraser.

dimanche 25 mars 2018

Au fur et à mesure que les années passent,
les problèmes de santé qui apparaissent ici et là
prennent de plus en plus une dimension angoissante.
Quand j'étais jeune, je ne pensais pas qu'avoir la santé était si important que ça. 
Je suis en train de changer d'avis.

samedi 24 mars 2018

Vivre à des époques charnières n'est pas sans intérêt :
on se demande comment ça va évoluer,
on assiste aux premières loges
aux grands mouvements de démolition et de redécouvertes.
Le seul problème, c'est que ce sont des époques dangereuses.
Quand la concentration planétaire en dictateurs commence à atteindre un seuil critique
et que les revendications nationalistes poussent comme des champignons, 
le bruit des bottes n'est plus très loin.

vendredi 23 mars 2018

Pourquoi Jésus a-t-il donné sa vie pour nous sauver ?
Parce que Dieu s'est incarné pour nous révéler qui Il est.
Or Il est celui qui nous donne sa vie,
depuis la creation du monde et pour l'éternité,
afin que nous venions à l'existence et que nous y demeurions pour toujours.
La vie n'appartient qu'à Dieu, et pourtant nous vivons...
parce qu'ils nous la donne, sans regrets et sans cesse, 
depuis que le monde est monde.

jeudi 22 mars 2018

Jésus, le Fils de Dieu, a voulu être adopté par un homme qu'il a choisi, Joseph,
pour que nous, humains, puissions être adoptés par Dieu.
Ne nous y trompons pas : de même que nous pouvons dire en vérité
que Dieu est notre père lorsque nous sommes baptisés,
ainsi Jésus peut dire que Joseph est son père,
dès lors qu'il a accepté de prendre chez lui Marie son épouse, à la demande de l'ange.
Joseph n'est pas le "pauvre Joseph" de Moustaki,
le beau-père des couples reconstitués à qui on peut dire "t'est pas mon père".
Il est l'homme juste et sage choisi avec soin par Dieu pour veiller sur son Fils,
celui qui a eu le privilège d'assister au plus près 
à l'accomplissement des promesses faites à Israël.

mercredi 21 mars 2018

C'est difficile d'imiter le Christ en tout.
Tiens, par exemple, quand on l'accuse,
il ne se défend pas, ne s'explique pas, ne se justifie pas.
Il ne tente pas de convaincre ceux qui le haïssent qu'ils ont tort.
Eh bien ça, je trouve que c'est très difficile à faire.
Mais j'ai connu trois prêtres capables de faire la même chose. 
C'est donc que c'est possible.

mardi 20 mars 2018

Payer quelqu'un pour son travail, c'est une chose,
mais ça ne signifie pas qu'on a acheté la personne, 
et encore moins qu'elle nous appartient.

lundi 19 mars 2018

Si l'hypocrisie a autant de succès, 
c'est parce qu'elle coûte moins cher que la vérité.

dimanche 18 mars 2018

Je connais pas mal de chrétiens qui se torturent les neurones
pour savoir ce qu'on a fait de travers, qui justifierait l'abandon massif des églises.
Chacun y va de sa petite théorie : c'est de la faute du Concile Vatican II,
du changement de liturgie, du changement d'habit des prêtres ou des religieuses,
de la catéchèse qui est nulle et qui n'apprend rien, des homélies vides et ennuyeuses,
du fait qu'on n'est pas assez créatifs, pas assez accueillants, voire excluants, etc etc...
Et on cherche les coupables à brûler au bucher, les responsables de la catastrophe,
ceux qui portent à eux seuls le poids de la grande apostasie...
Tu cherches le nom du responsable du péché ?
De celui qui cherche à tout prix à nous éloigner de Dieu en se faisant passer pour Lui,
qui sème la confusion, le mensonge, la division, la haine, la peur, le désespoir ?
J'ai un scoop pour toi : ce n'est pas du côté des humains qu'il faut chercher.
Et pour lutter contre le péché, ce n'est pas "tout" ni "les autres" qui doivent changer,
c'est chacun de nous qui doit, chaque jour, patiemment, humblement,
s'efforcer de mettre en pratique les enseignements du Christ. 
C'est là, et nulle part ailleurs, que se joue, en vérité, la bataille.

samedi 17 mars 2018

Ça me désole quand j'entends des gens dire qu'il "faudrait une bonne guerre",
quelle que soit la raison qu'ils invoquent pour justifier ce poncif.
Une "bonne guerre" ? Depuis quand la guerre est-elle quelque chose de bon ?
Ça va remuer la jeunesse ? Resserrer les liens patriotiques ?
L'histoire nous apprend que la jeunesse, ça l'extermine,
et que ça réveille tous les pires instincts animaux qui sont en nous.
Ceux qui trouvent que ça ronronne un peu trop, qu'on s'ennuie, qu'il faut de l'action,
qu'ils aillent la chercher dans des aventures personnelles
en risquant leur vie si ça leur fait plaisir. 
Ça vaudra mieux que de dire n'importe quoi.

vendredi 16 mars 2018

À la vitesse à laquelle on perd des acquis des derniers siècles
aussi basiques que la lecture, l'écriture ou le calcul mental,
sans parler de toutes les théories du complot qui remettent en question
les bienfaits de la vaccination ou le fait que la terre est ronde (sic),
et la liste des retours en arrière est bien plus longue que ces quelques exemples,
il n'y aurait rien d'étonnant à ce que l'humanité retourne dans des âges obscurs 
bien plus vite qu'elle n'avait réussi à s'en extraire.

jeudi 15 mars 2018

L'humanité s'est d'abord émerveillée
de tout ce que les progrès techniques lui ont apporté,
et elle a foncé tête baissée dans l'industrialisation à outrance.
Aujourd'hui, elle regarde avec nostalgie en arrière,
parce qu'elle pensait que la modernité allait lui apporter le bonheur
et, surprise, il n'en est rien.
Revenir en arrière ne sert à rien.
Le bonheur n'est pas une affaire de circonstances extérieures,
de vivre avec ou sans électricité ou internet.
C'est une question de vivre avec ou sans amour,
et ça ne dépend ni de l'époque à laquelle on vit, 
ni de notre niveau technologique ou économique.

mercredi 14 mars 2018

Chacun est libre de penser ce qu'il veut,
dans la mesure où j'ai le droit de penser le contraire
et où il n'a pas fait passer des lois pour me condamner si c'est le cas.
Parce que faire appel à la tolérance universelle, d'accord,
mais ça doit marcher dans les deux sens,
et il faut aussi tolérer que quelqu'un puisse ne pas penser comme moi 
sans l'obliger à changer d'avis par violence et par force.

mardi 13 mars 2018

Se scandaliser, ça ne coûte pas bien cher,
tant que ça ne nous oblige pas à changer notre mode de vie.
Si on était cohérents avec nos indignations
et qu'on en tenait compte dans nos choix concrets, 
on ferait très attention à ne pas se scandaliser à la première occasion.

lundi 12 mars 2018

Le salut de l'humanité, c'est d'adorer Dieu.
Mais avec Jésus, l'adoration n'est pas exempte d'amitié,
et même de compagnonage.
Dieu s'est fait l'un de nous pour qu'il nous soit plus facile de le suivre. 
Et plus facile de l'adorer, parce que c'est ça, notre salut.

dimanche 11 mars 2018

Beaucoup de monde pense aujourd'hui que la science a chassé la religion,
qu'adorer un Dieu est une chose du passé, quand les gens ne comprenaient rien,
qu'on les gardait dans un obscurantisme forcené pour mieux les exploiter.
Bien sûr, quasiment personne ne vérifie si ces théories sont vraies
ou si elles ne sont que le fruit de l'imagination d'athées militants.
Toujours est-il que, science ou pas, on meurt toujours aussi bien aujourd'hui
qu'on le faisait il y a 1000, 10.000 ou 100.000 ans,
et que la science n'a aucun élément de réponse sur ce qu'il advient de nous après.
La religion, en revanche, a une petite idée sur la question.
La petite idée de la religion chrétienne est même basée, tiens comme c'est curieux,
sur l'observation d'un ressuscité par un nombre significatif de témoins concordants,
et non sur l'élucubration d'une poignée d'extravagants.
Elle a donc toujours toute sa place dans l'existence humaine,
parce qu'elle donne des réponses qui n'appartiennent qu'à son domaine d'expertise,
aujourd'hui comme hier.
Penser que l'humanité d'hier était plus bête que celle d'aujourd'hui, 
c'est insultant pour eux et c'est, surtout, plus un signe d'ignorance que de supériorité.

samedi 10 mars 2018

On ne va pas à la messe nécessairement parce qu'on en ressent le besoin,
parce qu'on est meilleur que les autres ou qu'on veut le devenir,
parce qu'on ressent des chatouilles spirituelles ou qu'on a des visions.
Si on va à la messe, c'est d'abord et avant tout pour adorer Dieu.
Il ne s'agit pas de se regarder soi, de savoir ce que ça va nous faire,
quel avantage s'y trouve, quel bénéfice on va en tirer.
Il s'agit de regarder Dieu, et d'y aller pour être avec Lui, gratuitement.
Parce qu'on l'aime. 
C'est tout.

vendredi 9 mars 2018

Dans le "Notre Père" de l'évangile selon saint Matthieu,
on n'a pas "pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés",
mais "Remets-nous nos dettes,
comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs."
Le pardon n'est pas juste une donnée psychologique,
quelque chose qui se passe dans la tête ou dans le coeur.
Parfois, ça passe aussi par le porte-monnaie.
Pardonner une dette à quelqu'un qui nous doit de l'argent
ou quelque chose qu'on lui a prêté et qu'il ne nous a jamais rendu,
ça fait aussi partie de ce que Dieu nous demande, 
lui à qui nous devons notre vie et qui nous l'a donnée gratuitement.

jeudi 8 mars 2018

 Je comprends qu'on puisse avoir envie de sauver le monde,
ou au moins de l'améliorer.
Mais ça ne sert à rien si on ne s'améliore pas déjà soi-même,
en s'efforçant de suivre docilement et humblement les enseignements du Christ. 
À quoi cela me servirait-il de sauver le monde, si je venais à me perdre moi-même ?

mercredi 7 mars 2018

On a souvent, au cours des siècles, tenté de diviser l'humanité en catégories :
maîtres et serviteurs, nobles et serfs, riches et pauvres, prolétaires et privilégiés,
éduqués et ignorants, jeunes et vieux, stars et inconnus, etc etc...
Pour moi, il n'y a que deux catégories qui me semblent pertinentes :
il y a ceux qui traitent toutes les personnes à qui ils ont affaire avec amour,
c'est à dire avec bienveillance, générosité, tendresse, douceur, don de soi, pardon,
fidélité, justice, compréhension, patience, bonté, disponibilité, etc...
et il y a ceux qui n'aiment pas, ou seulement eux-mêmes, et pour qui les autres
ne sont au mieux qu'un désagrément, au pire un objet à utiliser à leur convenance.
Tout le reste, ce n'est pas ce qui compte vraiment,
parce que c'est seulement sur l'amour que nous serons jugés par Dieu.
Le choix de l'amour est le seul qui vienne vraiment de toi et non des circonstances,
et tout être humain a la capacité de faire ce choix : 
c'est ce que signifie "avoir été créés à l'image de Dieu".

mardi 6 mars 2018

Un prêtre, même issu d'une communauté et ordonné pour être à son service,
devient, dès lors qu'il est ordonné, prêtre au service de l'Eglise universelle,
pas juste de sa communauté à l'exclusion de toute autre mission.
Parce que si Jésus avait agit selon le même principe,
il n'aurait pas sauvé toute l'humanité, mais juste le peuple dont il était issu.
Ce n'est donc le sens ni du sacerdoce, ni de l'Eglise, 
de limiter l'action sacerdotale au nom d'une fidélité mal comprise.

lundi 5 mars 2018

Après des decennies d'expérimentation de
"donnons la confirmation le plus tard possible,
pour que les jeunes continuent à aller à l'aumônerie",
n'est-il pas temps de laisser tomber et de revenir aux fondamentaux ?
Parce que le résultat, c'est que la majorité des chrétiens en France ne sont pas confirmés,
et qu'on les marie comme si tout était normal,
alors qu'ils n'ont même pas reçu tous les sacrements de l'initiation chrétienne.
Quand une idée n'était pas la bonne, après lui avoir laissé sa chance,
il faut à un moment donné en tirer les conclusions
et avoir le courage de la laisser tomber définitivement.
Faire comme tous les autres pays catholiques du monde
et se conformer au droit canonique pour donner les sacrements, 
ça ne tuera personne, à part, éventuellement, notre chauvinisme.

dimanche 4 mars 2018

Malheur à moi, si je ne me considère pas comme le dernier,
comme le plus petit, comme celui qui a tout à apprendre des autres,
comme un ignorant et comme un pécheur. 
Ça veut dire que je fais partie des pharisiens hypocrites... Pauvre de moi !

samedi 3 mars 2018

Ne compte pas sur tes connaissances théologiques pour être sauvé.
C'est la foi qui sauve, pas les connaissances.
Or la foi consiste à agir conformément aux enseignements du Christ.
Ainsi, sans les actes, elle n'est qu'une branche morte, 
qu'une illusion de perfection qui ne mène nulle part.

vendredi 2 mars 2018

J'ai souvent vu des gens très éloignés de l'Eglise
ne garder de la foi chrétienne que la dévotion mariale.
Garde-toi bien de mépriser ces dévôts de Marie,
sous prétexte que leur foi ne serait pas parfaite. 
Ils seront peut-être plus solides que toi dans l'épreuve.

jeudi 1 mars 2018

Je vois le pape comme le père de la famille qu'est l'Eglise.
On n'est pas toujours obligé d'être d'accord avec son père,
ni même d'approuver ce qu'il fait ou ce qu'il pense.
Mais, d'accord ou pas, on le respecte et on le laisse faire comme il l'entend.
Quand on aura soi-même des enfants, on fera différemment, si ça nous chante.
Mais ce n'est pas le rôle d'un enfant de faire la leçon à ses parents, 
et encore moins de dire du mal d'eux à tout va.