Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

lundi 30 septembre 2013

Ne jamais être remis en question, corrigé ou même critiqué,
ça revient souvent à n'avoir aucun vrai ami :
quelqu'un qui nous aimerait suffisamment pour nous dire
quand quelque chose ne va pas dans notre façon d'agir,
et qu'on aime suffisamment pour l'écouter sans se vexer. 

dimanche 29 septembre 2013

Le bonheur n'est pas une succession ininterrompue de plaisirs.
Les plaisirs sont des moments hors du temps, hors de la vie courante,
et ils ont toujours quelque chose d'artificiel et d'illusoire.
Le bonheur, en revanche, c'est être capable d'apprécier la réalité et de s'y épanouir,
que ce soit dans la routine, les difficultés, le travail ou les joies de la vie de tous les jours.
Je ne sais pas s'il est possible de rechercher la sainteté avec sérieux
sans vivre chaque jour comme si c'était le dernier...

samedi 28 septembre 2013

En France, on est très mal à l'aise pour enseigner les fins dernières en chaire
(le paradis, l'enfer et le purgatoire, le jugement dernier, le retour du Christ...),
sans doute à cause des caricatures que le communisme a fait de la religion,
supposé être "l'opium du peuple qui permet d'opprimer les masses laborieuses
en leur faisant miroiter des fadaises pour après leur mort".
Inconsciemment, beaucoup de prêtres ont peur de prêter le flanc à cette satire,
et évitent toute référence à l'au-delà, allant même parfois jusqu'à prêcher
que le bonheur chrétien est à rechercher exclusivement pour la vie présente...
C'est triste qu'une caricature ait réussi à étouffer l'enseignement de la Révélation.
Ceux qui pensent que les prêtres sont totalement ignorants de la vie des couples
n'ont visiblement aucune idée de ce qu'est le sacrement de la confession,
et de la connaissance humaine extrêmement riche et variée qui en découle.

vendredi 27 septembre 2013

Nous ne sommes sur terre que pour une seule raison :
pour choisir si nous acceptons ou si nous refusons d'aimer,
c'est à dire de donner notre vie les uns pour les autres.
Et ce choix est quotidien, à travers nos actions et non par nos paroles,
que l'on soit chrétien ou pas, pratiquant ou non, païen ou même d'une autre religion.
Le jour où on rencontrera inévitablement Dieu,
c'est la seule chose qu'Il nous demandera :
"est-ce que tu m'aimes? est-ce que tu as choisi l'amour?"
Il n'y aura comme réponse que les choix que nous auront fait chaque jour de notre vie.
Et de cette réponse dépendra toute notre éternité.

jeudi 26 septembre 2013

On préfère en général entendre un mensonge qui nous arrange
à une vérité qui remette en question notre façon d'agir ou de penser.

mercredi 25 septembre 2013

Se demander au réveil comment je vais m'y prendre aujourd'hui
pour aimer Dieu par dessus tout et mon prochain comme moi-même,
et se demander avant de dormir comment je l'ai fait au cours de ma journée
devrait être une habitude quotidienne quand on est chrétien.

mardi 24 septembre 2013

Quand il a rencontré Matthieu à son bureau de publicain,
Jésus n'a pas commencé par lui demander s'il était marié ou en concubinage,
s'il était honnête, s'il comptait donner toute sa vie pour Dieu
ou aller à la messe tous les dimanches au cas où il serait disposé à le suivre.
Il lui a juste demandé de l'inviter à manger chez lui, et il l'a traité avec bonté et amitié.
Ne mettons pas des bâtons dans les roues aux adultes qui demandent le baptême,
et n'exigeons pas d'eux qu'ils soient déjà parfaits
avant même d'avoir reçu la grâce de Dieu : ça n'a pas de sens.
Pire encore, c'est contraire au sens même de la venue de Dieu sur terre,
lui qui est venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs.

lundi 23 septembre 2013

S'il n'y a rien après la mort, alors ça ne vaut pas le coup de s'en inquiéter.
Étant donné le peu de gens que ça semble effectivement préoccuper,
c'est à se demander si nous sommes nombreux à croire en la vie éternelle...

dimanche 22 septembre 2013

L'humanité toute entière étant soumise au joug du péché,
celui qui veut que sa communauté paroissiale soit composée de gens parfaits
devra, s'il est cohérent, se contenter que Dieu seul soit habilité à en faire partie.
Dieu seul, dans une église vide... 
Jusqu'à la transformation apportée progressivement
à partir des missionnaires Irlandais dès le VIIème siècle,
la confession ne pouvait se faire qu'une fois dans la vie.
Il fallait faire la pénitence avant l'absolution,
et c'était des pénitences publiques qui duraient plusieurs années
et pendant lesquelles on était excomunnié au vu et au su de tous.
Qu'il est simple aujourd'hui de demander pardon à Dieu, en comparaison !

samedi 21 septembre 2013

Il y a une mode actuellement, qui consiste à offrir le mariage à sa compagne
comme on offrirait un collier, un voyage touristique ou un restaurant,
pour la Saint Valentin ou pour fêter un anniversaire de vie commune.
Cette vision du mariage comme un cadeau, comme quelque chose de fini, m'inquiète.
Le mariage n'est pas un cadeau ou un aboutissement.
C'est le commencement d'une vie nouvelle. 

vendredi 20 septembre 2013

"Je t'aime, mon Dieu et mon salut!"
Tu peux pousser souvent ce cri vers Dieu...
sans Lui, on n'est rien.

jeudi 19 septembre 2013

Je n'ai jamais oublié le seul conseil que m'ait donné mon évêque
quand il m'a nommé dans ma première paroisse, dans la cordillère des Andes :
"je ne te demande pas de les convertir, ni de t'agiter dans tous les sens.
Nous, ça fait 30 ans qu'on est là, et ça n'a rien changé.
Ne crois pas que tu feras mieux, sinon tu vas foncer droit dans le mur.
Non, ce que je te demande, c'est d'être là.
Qu'ils te trouvent quand ils auront besoin de toi, que tu sois accueillant,
que personne ne reparte d'ici sans avoir pu te voir s'il le désirait,
et sans avoir reçu le sacrement qu'ils te demandent."
On devrait donner ce conseil aux jeunes prêtres actuels, je pense.
Nous sommes ici pour semer. Le reste appartient à Dieu.
Demander à Dieu de faire du mal à tous mes ennemis,
c'est lui demander de me faire du mal
au nom de tous ceux qui me considèrent comme le leur. 

mercredi 18 septembre 2013

Les gens extrêmement exigeants et durs avec eux-mêmes et avec les autres,
particulièrement en matière de religion, me font toujours peur.
J'en ai vu beaucoup passer de la soutane au scandale du jour au lendemain,
entrainant dans leur déroute nombre de gens profondément dégoûtés
en voyant ceux qui les traitaient si durement faire pire qu'eux. 

mardi 17 septembre 2013

Le cynisme n'est pas compatible avec le bonheur :
notre coeur, notre cerveau et notre bouche ne sont pas prévus
pour être des lacs d'acide.
Travailler avec Dieu ne signifie pas se prendre pour Lui.
Nous n'avons pas à porter le poids de tous les malheurs du monde,
et vouloir les résoudre tout seul par notre engagement est illusoire et orgueilleux.
Par contre, nous pouvons en soulager quelques-uns, à la mesure de nos capacités.
C'est ça, que Dieu nous demande. Que chacun fasse sa part, ni plus ni moins.
Le reste lui appartient.

lundi 16 septembre 2013

Il y a des gens qui sont choqués si on les traite avec douceur au confessionnal,
et qui prennent le prêtre pour un charlatan s'il ne les réprimande pas vertement.
Ils confondent masochisme et vertu.

dimanche 15 septembre 2013

Quand on voit le sale caractère, la dureté et la rancune du fils ainé
dans la parabole du fils prodigue,
on se dit que le pardon que le père a donné une fois au fils qu'il avait perdu,
il a peut-être dû le donner chaque jour depuis des années au fils qui est resté...
Sans Jésus, le salut est impossible.
Jésus ici, maintenant, toujours et partout dans notre vie.
Jésus Christ crucifié.

samedi 14 septembre 2013

La nostalgie de la vie éternelle est quelque chose d'étrange...
On aimerait déjà y être, pour retrouver ceux qu'on aime là-haut, Dieu en premier.
Mais on ne peut pas être pressé d'y aller, à cause de ceux qui nous aiment ici-bas,
et qui souffriraient beaucoup de notre absence...
Bon, la solution serait que Jésus se décide à revenir :
comme ça on le voit tous ensemble, et on est avec tous les ressuscités,
pour l'éternité, enfin réunis dans un amour entier.
Viens, Seigneur Jésus!

vendredi 13 septembre 2013

Pour un éventuel retour à l'ordination sacerdotale d'hommes mariés,
une seule question se pose vraiment : est-ce la volonté de Dieu?
Est-ce que la discipline actuelle de l'Eglise, inspirée en son temps par l'Esprit Saint,
empêche aujourd'hui Dieu d'appeler au sacerdoce des hommes mariés alors qu'Il voudrait le faire,
et devrait donc être révisée?
Toutes les autres considérations sont subordonnées à celle-ci.
Je sais bien que, dans le bâtiment, il y a toujours des retards,
mais ça fait quand même déjà 2000 ans que Jésus est parti nous préparer une demeure...
En même temps, dans un sens, c'est rassurant : ça doit être plutôt cossu. 

jeudi 12 septembre 2013

Si tu ne te réveilles pas chaque matin avec le sourire,
mets l'amour de Dieu et du prochain au coeur de ta vie, dès aujourd'hui.
Tu vas voir, ça fait du bien.

mercredi 11 septembre 2013

Le monde n'accepte pas de reconnaître les dégâts considérables
que la pornographie fait dans la vie affective de ceux qui en consomment,
en particulier des plus jeunes, qui croient que la vraie vie est comme ça.
C'est peut-être parce que cette "distraction" est la version moderne
de l'adage "du pain et des jeux" pour tenir le peuple tranquille...
Seulement, cette fois-ci, le prix à payer est élevé : celui de l'équilibre affectif des gens.
À terme, l'instabilité profonde qui en résulte
(sans parler de la dévaluation du respect humain,
ni de la vie de ceux qui participent à sa production...)
est plus dangereuse que l'effet momentanément obtenu. 
Le buisson ardent de Moïse est une parabole parfaite de Dieu :
de même que le buisson brûle sans se consumer,
Dieu aime sans que ça le consume, sans perdre ce qu'Il est.
Nous, en revanche, aimer nous consume comme des bougies,
et affecte ce que nous sommes et ce que nous devenons.
C'est pour ça qu'il faut "perdre sa vie pour la gagner"...

mardi 10 septembre 2013

Le mariage chrétien n'est pas un contrat d'achat-vente mutuel,
qui donnerait accès à la possession de l'autre sans restrictions.
Mais c'est la demande à Dieu de nous accorder sa grâce,
afin d'être capables de tenir notre promesse
d'aimer et de combler l'autre jusqu'à la fin de sa vie.
Si on ne prend jamais de temps pour arrêter de courir dans tous les sens,
et donc pour assimiler, méditer et comprendre ce qui nous arrive,
on peut traverser toute la vie sans savoir
ni d'où on vient, ni quel est le sens de ce qu'on fait, ni où on va. 

lundi 9 septembre 2013

Tu en as assez que Dieu ne fasse pas ce que tu lui demandes dans tes prières?
Alors prie comme ça : dis-lui "que Ta volonté soit faite".
Tu verras, cette prière-là, Il l'exauce toujours...
Il ne te reste plus, maintenant, qu'à accorder ta volonté à la sienne. 

dimanche 8 septembre 2013

Beaucoup de monde a suivi le Christ juste parce qu'il avait la cote,
dans l'espoir d'en retirer eux-mêmes une part de gloire ou un gain quelconque.
Pierre, Jacques et Jean ne sont pas les derniers à réclamer une bonne place,
ou à lui demander ce que ça va leur rapporter.
C'est pour ça que Jésus, parfois, doit remettre les pendules à l'heure :
le suivre ne rapporte ni gloire, ni gains, ni bénéfices sur cette terre.
C'est même tout le contraire : il ne s'agit pas de recevoir, mais de renoncer à soi-même
et de donner sa vie par amour les uns des autres.
Comme lui, Fils de Dieu, a renoncé à sa gloire, ses biens, sa dignité et même sa vie
par amour pour nous.
Par amour pour toi.

samedi 7 septembre 2013

On ne peut pas faire de théologie
sans bon sens humain,
ni sans mise en pratique de la Parole de Dieu :
Jésus est à la fois vrai Dieu et vrai Homme.
Aimer, ce n'est pas vouloir l'autre pour soi-même,
ça, ce serait juste de l'égoïsme infantile.
Aimer, c'est vouloir le bien de l'autre, pour lui-même.
Pour que ça tourne rond, il n'est pas superflu
que l'autre veuille aussi notre bien, pour nous-même.

vendredi 6 septembre 2013

La chose qui m'a le plus frappé en vivant au milieu des pauvres dans le tiers-monde,
c'est qu'aucun besoin, qu'il soit vital ou pas, n'est jamais comblé rapidement.
Il faut toujours attendre, pour tout, tout le temps. Des jours, des mois, des années.
Ça peut être une façon de vivre la pauvreté dans les pays riches :
cesser d'exiger hystériquement de voir comblés tous nos besoins, ici et maintenant,
comme des enfants gâtés qui feraient des cacas nerveux
dès qu'ils sont frustrés parce qu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent à la minute.

jeudi 5 septembre 2013

La haine des gens narcissiques pour ceux qui ne les adorent pas
est l'une des plus profondes et des plus terribles qui soient.
L'une des plus injustes, aussi : forcer quelqu'un à aimer, c'est antinomique. 

mercredi 4 septembre 2013

Confondre l'instinct et l'amour,
et donc faire dépendre ses sentiments de ses sens, et non de ses choix,
c'est s'exposer à une vie d'échecs amoureux et de cassures.
Autant on peut assumer des choix faits par décision consciente,
("moi, aujourd'hui, je décide de t'aimer toi, pour toujours", par exemple),
autant nos sens, eux, vont là où ils veulent, sans qu'on n'y puisse rien.
Si on les suit scrupuleusement parce qu'on croit que c'est ça qui est "authentique",
en fait on suit à l'aveugle un chemin qui mène là où le vent le pousse...

mardi 3 septembre 2013

Il vaut mieux être un bon soi-même qu'un mauvais quelqu'un d'autre.

lundi 2 septembre 2013

Nous n'avons qu'un temps limité à passer sur terre.
Le passer sans rechercher l'amour avant tout autre bien, c'est du temps perdu.

dimanche 1 septembre 2013

Autrefois, dans ma Haute-Savoie natale,
on gardait toujours le dimanche "la place du pauvre" à table,
pour celui qu'on aurait rencontré sur le chemin de l'église
et qu'on invitait alors tout simplement à manger chez soi.
La seule chose qui me gêne, dans cette phrase, c'est le "autrefois"...
Paradoxalement, il est plus difficile d'accepter que le salut ne vienne que de Dieu,
sans tenir aucun compte de tous nos efforts ni de tout ce qu'on a fait de bon,
quand on s'est efforcé toute sa vie de faire Sa volonté.
Et pourtant c'est ainsi : sans Dieu, qui nous a donné la vie,
il est strictement impossible d'être sauvé.
Alors à quoi bon faire le bien, me direz-vous?
Eh bien tout d'abord, pour soi-même : il est plus agréable de vivre
en suivant la volonté de Dieu qu'en s'y opposant vainement toute sa vie.
Et ensuite, parce que rien ne nous interdit d'être reconnaissants,
et de faire profiter les autres des trésors que Dieu nous a révélés. 
Enfin, parce que si nous ne sommes pas responsables du salut, 
il nous reste malgré tout à l'accepter dans notre vie, 
et le signe de ce "oui" c'est de mettre en pratique la Parole de Dieu, 
donc de l'aimer par dessus tout et son prochain comme soi-même.
"Une mauvaise paix n'est pas toujours meilleure à prendre qu'une mauvaise guerre",
a dit un soldat américain de la deuxième guerre mondiale
après avoir participé à la libération des camps de concentration,
alors qu'il était contre cette guerre, au départ, et qu'il ne voulait pas la faire.
C'est bien grave, de dire une telle chose, et pourtant je crains qu'il n'ait eu raison :
il existe des "mauvaises paix", celles qui acceptent l'oppresion des innocents,
l'injustice et la terreur.
Cette "paix" n'a rien de pacifique, parce qu'elle ne résoud rien :
elle ne fait que reculer et rendre plus difficile l'inévitable.