Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

jeudi 31 mars 2016

Après la résurrection du Christ,
les disciples n'avaient pas prévu de fonder une Eglise
et d'aller annoncer la nouvelle de cette résurrection jusqu'aux confins du monde connu :
c'est Jésus lui-même qui le leur a demandé.
L'Eglise n'est pas née d'une volonté d'homme, mais de la volonté du Christ ressuscité.
Les apôtres n'ont pas décidé de devenir missionnaires, c'est le Christ qui les a envoyés. 
Persécuter l'Eglise et ses apôtres, c'est persécuter le Christ.

mercredi 30 mars 2016

De même que c'est à la fraction du pain qu'on a reconnu le Christ ressuscité, 
c'est à l'assistance assidue à cette fraction du pain qu'on reconnait les chrétiens...

mardi 29 mars 2016

La recherche de la sagesse est incompatible
avec la morgue de ceux qui sont bardés de certitudes
et qui distribuent des points aux façons d'agir ou de penser des autres,
comme s'ils étaient eux-mêmes les maîtres à penser de l'humanité
et que tout le monde soit naturellement inférieur à eux, en tout.
Quand on n'apprend rien des autres, jamais, ça doit faire résonner un signal d'alarme :
ça veut dire qu'on fait partie de ces m'as-tu-vu qui savent tout mieux que tout le monde.
Mais seuls les ignorants croient tout savoir. 
Plus on grandit en sagesse, plus on a une conscience aigüe de tout ce qu'on ne sait pas.
Il faut que Marie-Madeleine se "retourne", pour reconnaître Jésus ressuscité.
On aurait tout aussi bien pu écrire qu'elle s'est "convertie",
puisque ça signifie la même chose.
En effet, pour accepter l'évènement de la résurrection du Christ,
il faut une conversion du coeur,
il faut retrouver la confiance en la toute-puissance de Dieu,
cette confiance qui a été mise à mal par le péché originel 
et qui nous fait douter de Lui chaque fois qu'on est confrontés à la mort.

lundi 28 mars 2016

Jésus ressuscité n'est apparu qu'à ses disciples,
à toutes les personnes qui l'avaient suivi depuis trois ans.
C'est qu'il était inutile d'apparaître à ceux qui l'ont tué :
ceux qui n'écoutent pas les commandements de Dieu,
un mort pourrait bien ressusciter pour venir les convaincre, 
ils ne l'écouteraient pas.

dimanche 27 mars 2016

J'aime bien, chaque année, me laisser surprendre par la joie de la résurrection.
Après avoir suivi Jésus jusqu'à la croix, la joie de pâques est incomparable :
finalement non, c'est pas tout foutu, les affaires reprennent, comme on dit,
Dieu, qui s'est laissé manger par la mort comme un hameçon par un poisson
l'a bien attrapée, et maintenant rien ne sera jamais plus pareil,
la mort n'est plus définitive.
Elle ne le sait pas encore, ce n'est pas encore monté au cerveau, mais elle est finie. 
Ça vaut la peine de l'annoncer au monde entier !

samedi 26 mars 2016

On a tous souvent entendu "qu'est-ce que fait Dieu ?"
chaque fois qu'il arrive une catastrophe, une injustice ou un malheur.
Eh bien Dieu, ce qu'il fait, c'est d'assumer la responsabilité de tous les péchés du monde,
de les porter et de les clouer, avec lui, sur une croix.
Ce qu'il fait, c'est de pardonner nos péchés, de prendre sur lui
la part de responsabilité de tout être humain dans tout ce qui ne va pas.
Ce qu'il fait, c'est d'offrir sa vie, de donner son fils unique pour nous sauver.
Après, libre à chacun de se laisser sauver,
d'accepter le salut, l'amour de Dieu et la vie éternelle, ou pas. 
Il a donné sa vie. Comment faire plus que ça ?
Aujourd'hui, il n'y a rien à faire, juste à attendre...
Au fait, il avait pas parlé de résurrection ou j'sais pas quoi ? 
Bah, on verra bien, qu'est-ce qu'on peut faire de plus de toutes façons...

vendredi 25 mars 2016

Après l'office de la croix, il n'y a plus rien à faire : Dieu est mort.
Du coup j'ai toujours l'impression que c'est comme si l'Eglise aussi était dissoute,
comme si le sacerdoce était devenu inutile, puisqu'on entre dans un jour aliturgique,
comme si toute la religion n'était qu'une illusion qui aurait déçu.
Mais en fait, ce n'est pas la fin de tout, c'est juste une attente.
Comme quand Jésus dit de la petite qu'il va ressusciter : "elle n'est pas morte, elle dort".
D'ailleurs, après ces jours, on n'appellera plus jamais l'endroit où on enterre les gens 
"thanatopolis" : "la ville des morts", mais "cimetière" : "le dortoir"...

jeudi 24 mars 2016

L'institution du sacerdoce coincide avec l'institution de l'eucharistie.
Qu'il est important, quand on est prêtre, de ne pas négliger la messe !
De la célébrer tous les jours, qu'il y ait du monde ou pas,
et de la célébrer dans la fidélité scrupuleuse à ce qu'il y a dans le missel,
pour que ça soit la messe de l'Eglise, et non celle du père machin ou du père truc.
Il y va de notre identité, mais aussi de notre raison d'être :
un prêtre qui ne célèbrerait jamais la messe, à quoi cela sert-il qu'il soit prêtre ? 
Ce qu'il fait, n'importe quel laïc ne pourrait-il pas le faire tout aussi bien ?

mercredi 23 mars 2016

Depuis quelques années, on assiste à une pression continue pour réhabiliter Judas,
faisant de lui un innocent sacrifié, une victime, un incompris,
un chic type dont on n'aurait jamais mesuré, jusque là, la valeur.
Je ne crois pas une seconde à ces théories,
entre autre parce qu'elles font passer Jésus pour un manipulateur, un fou dangereux,
un masochiste, bref tout sauf le fils de Dieu livré comme un agneau à l'abattoir.
Dieu n'a pas besoin d'inventer des scénarios tordus pour être trahi,
le péché s'en charge tout seul, merci bien.
Et s'il a été livré par Judas, ce n'est pas parce qu'il lui aurait demandé ce service,
mais bien parce que Judas a été attiré par l'appât du gain, c'est aussi bête que ça.
Alors oui, la vérité est souvent moins passionnante que les théories du complot, 
mais ce n'est pas une raison pour la travestir, la maquiller ou la réécrire.

mardi 22 mars 2016

Pierre est prêt à donner sa vie pour Jésus,
enfin tant que personne ne la lui demande.
C'est souvent comme ça : 
on est prêt à tout, tant qu'on est confronté à rien.

lundi 21 mars 2016

Le semaine sainte, c'est quelque chose d'étrange,
on assiste à l'abandon dont est victime Jésus de la part de tous ses amis,
jusqu'à se retrouver seul face à ses accusateurs et à une foule hostile
qui va le condamner à mort...
En même temps, c'est tellement humain, d'aller dans le sens du vent,
de hurler avec les loups, de ne pas oser se manifester
quand quelqu'un est livré à la vindicte populaire,
même si c'est quelqu'un qu'on apprécie.
Être saint, ce n'est pas seulement être doux, tendre et humble de coeur.
Parfois, c'est aussi être courageux et oser aller à contre-courant 
même quand tout le monde crie et menace dans le sens inverse.

dimanche 20 mars 2016

Illustration nouvelle du proverbe "lâcher la proie pour l'ombre" :
venir à l'église une seule fois par an pour récupérer un rameau
parce qu'on espère qu'il va protéger la maison,
au lieu de venir chaque dimanche chercher Dieu lui-même
qui peut nous guider avec amour chaque jour de notre vie
et nous conduire à la vie éternelle où le mal n'existera plus.
La superstition pour protéger ses biens
au lieu de la foi pour être sauvé soi-même... 
bizarre, hein ?

samedi 19 mars 2016

J'ai une admiration sans bornes pour Saint Joseph,
cet homme fort qui fait face, qui trouve des solutions,
qui protège et qui obéit à Dieu, en silence mais efficacement.
Mais bon, il a quand même quelque chose en échange :
c'est le mari de la vierge Marie, ce qui n'est pas rien,
et l'unique témoin direct de la venue au monde du Messie.
Ce sont tout de même des motivations profondes 
pour porter à la perfection les qualités qui étaient déjà les siennes !

vendredi 18 mars 2016

C'est terrible, ce qui arrive au prophète Jérémie :
la foule veut sa peau, bon. Mais ses amis aussi !
C'est ça qui est le plus dur quand on est dans l'Eglise :
être attaqué par les païens, bon. 
Mais par des chrétiens ! Ça, c'est difficile à supporter.

jeudi 17 mars 2016

J'aime bien saint Patrick, parce que c'est un saint qui n'est pas rancunier.
Attrapé lors d'une rafle par des Irlandais, il passe des années esclave sur cette île.
Ayant réussi finalement à s'enfuir, il se convertit au christianisme
et entend l'appel de l'esprit saint à aller convertir les Irlandais,
qui sont à l'époque extrèmement belliqueux et sauvages.
Et il y va.
C'est ça, le christianisme : aimer ses ennemis 
et vouloir qu'ils parviennent, eux aussi, au paradis et à la vie éternelle.

mercredi 16 mars 2016

Jésus porte une accusation gravissime contre ceux qui veulent sa mort :
il dit que Dieu n'est pas leur père.
Comment est-ce possible de dire ça ? Dieu n'est-il pas le père de toute l'humanité ?
Ah, c'est que certes, nous avons tous un père, nous avons tous été engendrés.
Mais de là à le traiter comme tel, dans l'obéissance et le respect, il y a de la marge.
Et ça fait longtemps que ceux qui veulent assassiner Jésus ont perdu le sens de Dieu :
se définir comme enfant de Dieu et vouloir simultanément la mort d'un de ses enfants, 
ça n'a aucun sens, en particulier quand il s'agit du seul fils qu'il a engendré, non pas créé.

mardi 15 mars 2016

Quand Jésus déclare : "moi, Je Suis",
n'importe quel docteur de la loi devrait comprendre qu'il dit qu'il est Dieu,
puisqu'il se désigne lui-même de la même façon que Dieu s'était révélé à Moïse.
C'est vrai que c'est difficile à croire qu'un homme puisse être Dieu,
et leur scepticisme serait compréhensible...
si Jésus n'avait pas fait voir les aveugles, marcher les boiteux,
ressuscité des morts, guéri des lépreux, multiplié les pains, etc etc...
Du coup non, en fait, ils n'ont aucune excuse : 
ils ne sont aveugles que parce qu'ils veulent l'être.

lundi 14 mars 2016

Un moyen simple de lutter contre la concupiscence ? 
Aimer les gens pour eux-mêmes et non pas pour soi.
J'aime bien l'histoire de Suzanne, injustement accusée par deux vieux libidineux,
qui veulent la faire exécuter parce qu'elle s'est refusée à eux,
finalement c'est eux qui sont exécutés, et son honneur est lavé.
C'est une histoire dans le plus pur style de celles qu'on trouve dans les mille et une nuits.
J'aimerais bien que ça finisse de la même façon
pour tous ceux qui ont été accusés d'abominations qu'ils n'ont pas commises,
toutes les victimes de calomnies et de jalousies, 
en particulier quand ces victimes sont des prêtres.

dimanche 13 mars 2016

Ne pas accuser pour ne pas être accusé,
ne pas jugé pour ne pas être jugé...
C'est tellement simple à comprendre 
et pourtant tellement difficile à appliquer dans la vie courante.

samedi 12 mars 2016

Le prophète Jérémie n'en a certainement pas conscience,
mais il annonce les souffrances du messie à travers les siennes,
il prophétise ce qui va arriver à travers les persécutions injustes dont il est l'objet.
C'est que tout prophète authentique annonce le Christ,
qu'il en ait conscience ou non : c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait.
Il faut en effet avoir deux idées claires à propos des prophètes :
d'abord Dieu n'a plus eu besoin d'en susciter après le Christ,
puisque ce qui s'est réalisé, il n'y a plus besoin de le prophétiser,
c'est désormais tout le peuple chrétien qui annonce le Christ d'une seule voix. 
D'autre part, tout "prophète" qui nie le Christ est un faux prophète.

vendredi 11 mars 2016

Chacun sera jugé par sa propre façon d'agir :
les méchants par la méchanceté,
les bons par la bonté.
Les rageux par la rage, 
les miséricordieux par la miséricorde.

jeudi 10 mars 2016

Prier pour les gens qui nous sont intolérables,
ça nous aide à vouloir leur bien et non leur mal :
comment prier pour quelqu'un et, deux minutes après, vouloir lui casser la figure ?
C'est ce qui arrive à Moïse : il intercède pour le peuple devant Dieu et, grâce à ça,
même si le peuple l'exaspère et l'enrage
au point de lui faire briser les tables de la loi,
il ne les abandonnera pas à leur stupidité,
mais s'efforcera de les sortir de là, 
ne serait-ce que pour être cohérent avec son intercession.

mercredi 9 mars 2016

"Mon père est toujours à l'oeuvre", nous dit jésus.
C'est à prendre au sens littéral du terme :
la création, ce n'est pas à un instant donné, il y a très longtemps.
C'est quelque chose de continu, de simultané à notre existence,
d'aussi constant et permanent que l'amour même de Dieu pour tout ce qu'il a créé.
S'il cessait, à l'instant même, de nous créer, 
l'univers disparaitrait instantanément comme s'il n'avait jamais existé, et nous avec.

mardi 8 mars 2016

Le choc produit par la conversion de saint Jean de Dieu l'a fait ressembler à un fou,
au point de vagabonder tout nu dans la rue en ne sachant pas ce qu'il faisait,
ce qui l'a d'ailleurs conduit à l'asile.
Ensuite, ayant retrouvé le sens commun, il a fondé un ordre hospitalier
qui non seulement existe encore aujourd'hui,
mais qui a aussi été précurseur de l'hôpital tel que nous le connaissons.
J'ai parfois rencontré des "fous de Dieu",
dont on ne sait s'ils sont clochards, malades mentaux, simplets
ou mystiques dont le bon sens a été comme dévoré par une foi hors du commun.
Dans le doute, je les considère toujours comme appartenant à cette dernière espèce 
qui a souvent, par le passé, donné à l'Eglise des saints tout à fait remarquables.

lundi 7 mars 2016

Alors que les gens de sa région ne croient pas en lui,
les galiléens, pourtant très mal considérés par les pharisiens,
croient en Jésus, parce qu'ils ont vu ce qu'il a fait à Jérusalem.
C'est la différence entre les idéologues et les gens de bonne volonté :
les premiers ne sont capables de voir que ce en quoi ils croient d'avance
et ils sont aveugles à tout ce qui ne rentre pas dans leurs convictions,
quand les seconds tiennent compte de la réalité qu'ils voient 
pour se forger une opinion et croire en quelque chose.

dimanche 6 mars 2016

J'aime bien l'attitude du père dans la parabole du fils prodigue :
il lui laisse faire son expérience, même s'il se doute bien que ça va être désastreux.
Il attend le retour de son fils chaque jour, mais il ne lui a pas couru derrière.
Il l'accueille, mais il n'a pas cherché à influencer ou à forcer son choix.
Bref, il ne force pas la main, jamais, ni ne cherche à imposer son avis,
par contre il est là quand son fils a à nouveau besoin de lui. 
Il y a beaucoup à apprendre de sa façon d'agir...

samedi 5 mars 2016

Les gens fiers de leur propre perfection ont du souci à se faire,
parce que ce n'est pas en se remplissant de fierté qu'on devient saint
mais en se remplissant de Dieu 
et pour ça, il faut être humble.

vendredi 4 mars 2016

Il y avait tellement de commandements au temps du Christ
(pas loin de mille, dont beaucoup n'étaient que des lois humaines),
qu'on ne savait plus ce qui était important, ce qui venait vraiment de Dieu.
Jésus remet les pendules à l'heure :
le premier commandement, celui qui a vraiment de l'importance,
qui exprime parfaitement la volonté de Dieu,
c'est le commandement de l'amour de Dieu et du prochain.
Les traditions humaines, c'est bien joli, mais c'est subalterne
et si, pour les protéger, on se met à haïr, juger et condamner
tous ceux qui ne pensent pas comme nous ou qui n'ont pas la même sensibilité,
alors contrairement à ce qu'on croit on n'est plus dans la vérité
ni dans la fidélité à Dieu, parce qu'on trahit ce qui compte le plus à ses yeux :
l'amour qui doit régner entre nous, et qu'il est aussi important de respecter 
que l'amour qu'on lui porte.

jeudi 3 mars 2016

On est libres d'écouter la voix de Dieu ou non,
de mettre ses conseils en pratique ou non.
Mais si l'on veut être heureux,
ce choix doit consister à écouter et mettre en pratique la parole de Dieu.
Qui mieux que l'auteur de la vie sait comment il faut vivre 
pour trouver le bonheur et le posséder en plénitude ?

mercredi 2 mars 2016

La foi, ça ne tombe pas du ciel, ça se transmet de génération en génération.
Quand elle n'est pas transmise, elle se perd, tout simplement.
Ne néglige pas l'immense devoir qui est le tien
de témoigner de ta foi et de la connaissance de Dieu qui est la tienne 
envers les générations suivantes.

mardi 1 mars 2016

Il y a deux papes : celui que l'on a et celui que l'on aimerait avoir.
Le premier a été choisi par l'Esprit Saint, selon la volonté de Dieu.
Le deuxième est une idole rêvée à notre image et ressemblance.
Inutile de préciser qu'en ce qui me concerne, ça fait longtemps que j'ai fait mon choix, 
parce que j'essaye d'être le disciple de Dieu, et non celui qui lui donne des leçons.
Jésus dit qu'il faut pardonner à qui nous a offensé "70 fois 7 fois".
Ça veut dire toujours, en fait,
et ce n'est pas trop :
s'il fallait que Dieu nous tienne grief
du mal que nous avons fait autour de nous
chaque fois que nous avons péché,
personne n'aurait la moindre chance d'être sauvé.
Alors la miséricorde dont il fait preuve envers nous 
doit nous inspirer pour nous pardonner nous aussi les uns les autres.