Dieu seul peut
pardonner les péchés,
par l'intermédiaire de
ceux entre les mains desquels il a remis ce pouvoir,
c'est à dire des apôtres,
de leurs successeurs, les évêques,
et de leurs
collaborateurs, les prêtres.
Les politiques
aimeraient bien s'arroger ce droit, et ils le font parfois,
en disant que des
choses interdites par Dieu sont permises
parce qu'ils ont fait
une loi pour,
et qu'on peut donc les
faire en toute tranquilité d'esprit et la conscience nette.
Depuis quand
devient-on Dieu par des élections ?
Depuis quand la
politique définit-elle ce qui est moral ou non ?
Depuis quand
considère-t-elle qu'elle a un droit de police sur les consciences ?
Si une loi peut
décider de ce qui devient légal,
elle ne peut en aucun
cas décrêter de ce qui deviendrait moral
juste parce qu'elle en
aurait décidé ainsi.