Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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rcf 2

aléatoire

lundi 30 avril 2018

Le rejet massif de Dieu de la part du monde affecte tous les chrétiens. 
Du coup, on ne cesse d'en chercher les causes à l'intérieur de l'Eglise, 
se rejetant la faute les uns sur les autres : ne serait-ce pas la faute de Vatican II ? 
Du changement liturgique ? Du pape, des évêques, des prêtres, des religieux et religieuses ? 
Du catéchisme défaillant ? Des intégristes ? Des progressistes ? Des paroisses ? 
D'un manque de formation des chrétiens, d'un enseignement inexistant, etc etc... 
Tout ça n'a pas de sens. L'Eglise a déjà connu des périodes 
où elle était en bien pire état qu'elle ne l'est maintenant : 
il fut un temps où la formation des prêtres était inexistante ; 
où les laïcs n'avaient même pas accès aux Saintes Écritures ; 
où on a eu jusqu'à trois papes en même temps, sans parler de leurs moeurs discutables ; 
où la morale interne à l'institution était beaucoup plus décousue qu'aujourd'hui ; 
où on célébrait n'importe comment, personne, du prêtre à l'assemblée, ne s'en rendant compte, etc... 
Pour moi, ce n'est pas tant ad intra qu'il faut chercher d'où vient le problème qu'ad extra. 
Le monde n'aime pas Dieu. Point. 
Et nous sommes les témoins impuissants de cette apostasie massive, volontaire et assumée. 
S'en rejeter la faute les uns sur les autres ne sert à rien, 
c'est juste rajouter de l'auto-flagellation à nos pleurs.
On ferait mieux de prier pour le monde que de se taper dessus ou de perdre l'Espérance, 
comme si on croyait que la conversion dépendait de nous ou de nos méthodes humaines, 
alors qu'elle vient de Dieu.