Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

samedi 30 avril 2016

Le monde voit les chrétiens comme des gens coincés,
nous qui sommes plus libres que la plupart des gens.
Ils nous voient comme nous croyant supérieurs,
nous qui demandons si souvent pardon de nos péchés.
Ils nous voient comme pervers et hypocrites,
nous qui sommes d'autant plus mis à nus devant Dieu qu'on se rapproche de Lui.
Ils nous voient comme des ignorants ou des fanatiques,
alors que nous avons scruté la parole de Dieu et l'avons confrontée à la raison.
Ils nous voient comme différents d'eux, 
alors que nous considérons toute l'humanité comme notre famille...

vendredi 29 avril 2016

Ce n'est pas la peine d'aller chercher midi à quatorze heure
pour expliquer le commandement de l'amour mutuel que nous a laissé le Christ.
Ce n'est pas si facile que ça d'aimer son prochain, ça d'accord,
mais nul besoin d'avoir fait des années de théologie pour savoir ce qu'il faut faire :
c'est à la portée de tous, et nous avons tous une conscience pour nous guider. 
Il n'y a rien à interpréter ni à disserter, juste à le faire.

jeudi 28 avril 2016

La joie qui vient de Dieu est indissociable de l'obéissance à ses commandements, 
parce qu'elle en est le fruit.

mercredi 27 avril 2016

Le salut n'est pas lié à des signes extérieurs d'appartenance à Dieu
mais bien à la conversion du coeur, à la décision ferme et enthousiaste
de conformer notre vie à la vie de son fils Jésus Christ.
Les signes extérieurs peuvent, au mieux, nous rappeller cet engagement 
mais en aucun cas ils ne peuvent s'y substituer.

mardi 26 avril 2016

"Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie",
dit Jésus à ses disciples avant de repartir vers le Père.
Ça me semble logique de se réjouir quand quelqu'un qu'on aime va vers Dieu,
en tout cas quand il s'agit de quelqu'un qui a mis sa foi en Lui.
Quel motif de se réjouir est plus grand que celui d'être réunis à Dieu, 
quand nous nous sommes efforcés toute notre vie de l'aimer par dessus tout ?

lundi 25 avril 2016

L'évangéliste saint Marc, neveu de Barnabé, le compagnon de route de saint Paul,
les avait abandonnés lors de leur première mission d'évangélisation.
Paul lui en a longtemps voulu, au point de forcer Barnabé à choisir entre lui et Marc,
et c'est pour ça que Barnabé a été forcé de le quitter.
Ce qui est bien, c'est qu'ensuite Paul s'est réconcilié avec Marc,
au point de l'appeller son fils.
C'est ça qui est bien, dans la foi chrétienne :
les brouilles ne sont pas éternelles, 
la réconciliation restant toujours un objectif à atteindre.

dimanche 24 avril 2016

Il n'y a rien de plus important dans la vie
que de trouver des gens qu'on aime et qui nous aiment.
Alors ça tombe bien,
il n'y a pas de prière que Dieu exauce plus facilement
que celle qui consiste à lui demander de rencontrer 
des gens qu'on puisse aimer et qui nous aiment eux aussi.

samedi 23 avril 2016

C'est très important d'avoir des principes, et de s'y tenir.
Ça permet de ne pas perdre le nord
quand nos sentiments, notre sensibilité ou notre sensiblerie
occultent notre capacité à raisonner clairement
pour une raison ou pour une autre. 
Les principes sont alors comme une lampe dans la nuit.

vendredi 22 avril 2016

C'est curieux, cette histoire de "plusieurs demeures" au ciel.
C'est peut-être ce qui a inspiré Dante à imaginer 9 ciels au paradis,
reprenant ainsi une très vieille rumeur sur la façon dont c'est organisé.
Toujours est-il que, pour le chrétien, une seule chose compte :
c'est de passer l'éternité avec le Christ, donc avec Dieu.
On ne saurait être satisfaits à moins. 
Mais pour ça il faut être semblables à lui, remplis d'amour les uns pour les autres.

jeudi 21 avril 2016

Un petit bébé, à une époque, m'appellait "Zézu!" dès qu'il me voyait,
avant de courir me sauter dans les bras.
Bon, pour être honnête, c'était le premier mot qu'il a su dire,
et le seul de son vocabulaire à cette époque-là.
Mais tout de même, je me disais que lui, au moins, voyait l'invisible :
le curé d'Ars disait que le prêtre était un autre Christ, "alter Christus".
On l'a un peu oublié aujourd'hui, en tout cas en europe,
et pourtant c'est vrai, dans la liturgie, le prêtre agit toujours "in persona Christi", 
en lieu et place du Christ, car il a, lui aussi, reçu l'onction.

mercredi 20 avril 2016

Chacun est libre, ayant entendu la parole de Dieu, d'y adhérer ou pas.
Par contre, si on ne conforme pas sa vie à l'Evangile du Christ
et qu'on ne parvient donc pas au paradis qu'il nous a promis, 
on ne pourra s'en prendre qu'à soi-même.

mardi 19 avril 2016

Chaque fois que des chrétiens ont été rejetés ou persécutés,
l'Eglise s'est étendue au lieu de disparaître,
comme une flaque sur laquelle on tape et qui envoie de l'eau partout.
Quand on persécute l'Eglise, elle ne disparait pas,
elle va juste voir ailleurs si elle y est, 
et plus on l'attaque, plus elle se multiplie.

lundi 18 avril 2016

Quand Pierre ne comprend rien à la volonté de Dieu,
celui-ci n'hésite pas à sortir le grand jeu pour s'exprimer,
permettant ainsi que celui qu'il a mis à la tête de son Eglise ne se trompe pas.
Ce qu'Il a fait pour lui à l'époque, Il a pu le refaire après,
et je ne doute pas qu'au cours du temps, Dieu ne soit intervenu, directement,
afin de faire connaître la vérité aux papes qui ont succédé à Pierre, 
aussi souvent que nécessaire.

dimanche 17 avril 2016

Jésus nous dit qui il est : "le père et moi, nous sommes un",
tout comme il avait déjà déclaré ailleurs : "je suis celui qui suis".
Mais il faudra des siècles et de nombreux conciles pour comprendre ce que ça veut dire.
C'est comme ça que doit être la catéchèse des enfants :
leur transmettre le vocabulaire et la connaissance de la vérité toute entière.
Ils auront ensuite toute leur vie pour comprendre ce que ça veut dire
et apprendre à le mettre en pratique.
Si on ne leur enseigne que ce qu'ils sont en mesure de comprendre à leur âge, 
le dépôt de la foi, qui n'aura pas été semé, n'aura aucune chance de croître avec eux.

samedi 16 avril 2016

C'est bien l'Esprit-Saint qui souffle à Pierre que Jésus est le messie,
parce que même si Pierre le proclame, il n'en comprend pas du tout les implications :
il n'a pas compris qu'il devait être condamné, mourir et ressusciter,
ni que son royaume n'était pas de ce monde,
ni qu'il était non pas seulement un envoyé de Dieu mais le fils de Dieu, Dieu lui-même.
Il ne comprend pas et pourtant, il sait. 
C'est bien la preuve que cette connaissance ne vient pas de lui.

vendredi 15 avril 2016

Saul aurait mieux dû écouter son maître :
Gamaliel avait pourtant prévenu qu'à persécuter les chrétiens,
on risquait de se retrouver en guerre contre Dieu lui-même.
C'est bien le reproche que Jésus adressera à Saul :
"pourquoi me persécutes-tu ?", quand il s'acharnera contre les premiers chrétiens. 
Ce qui valait à cette époque est toujours d'actualité.

jeudi 14 avril 2016

Philippe n'hésite pas à baptiser l'eunuque de la reine Candace
après une préparation qu'on peut qualifier, sans exagération, de minimaliste.
Mais elle n'est pas nulle pour autant : cet eunuque lit et médite,
peut-être depuis très longtemps, la parole de Dieu.
Philippe ne fait que répondre à cette soif de Dieu,
et lui donne la clé de la compréhension des Saintes Ecritures.
Là où il y a une soif sincère de Dieu, là où l'Esprit-Saint a préparé le terrain,
nul besoin de préparations kilométriques ou de parcours obligatoires : 
Lui ouvrir en grand les vannes suffira, au moins pour commencer.

mercredi 13 avril 2016

Croire en Jésus, ce n'est pas juste croire qu'il a existé, ou même qu'il est ressuscité.
C'est croire qu'il est le fils de Dieu,
et qu'à ce titre, il nous est bon de mettre en pratique ses enseignements,
de vivre comme il nous a dit de le faire et comme il nous en a montré l'exemple,
en aimant Dieu par dessus tout et son prochain comme soi-même.
Si on ne le fait pas, on peut revendiquer, au mieux, un savoir, 
mais pas la Foi, qui va bien au-delà d'une simple connaissance intellectuelle.

mardi 12 avril 2016

C'est vrai que Jésus comble la faim et la soif de Dieu,
mais pour l'expérimenter, il ne faut pas le suivre à moitié,
en ne mettant en pratique que ce qui nous plait dans son enseignement,
sinon ça ne nous rassasiera pas et on sera déçus. 
Dieu vomit les tièdes.

lundi 11 avril 2016

C'est bien, de travailler pour avoir un toit et un environnement de vie agréable.
Mais il est encore plus important de chercher à rejoindre
la demeure éternelle, non faite de main d'homme, que Dieu a préparé pour nous, 
celle où nous vivrons éternellement après la résurrection.

dimanche 10 avril 2016

Être chrétien, ce n'est pas d'abord suivre des règles ou une tradition,
des préceptes, une liturgie ou un style de vie particulier.
Être chrétien, c'est d'abord aimer le Christ. Tout le reste découle de là, 
et s'il n'y a pas ça, ça risque fort de n'être qu'une coquille vide.

samedi 9 avril 2016

Une grande majorité de l'Eglise primitive est constituée de juifs,
et même de lévites, de docteurs de la loi ou de pharisiens.
Être catholique et antisémite est donc rigoureusement incompatible,
d'autant que Jésus, Marie, Joseph et les apôtres sont tous juifs, bien sûr.
Ça n'a donc strictement aucun sens, c'est scier l'arbre dont notre branche est issue, 
c'est renier la source qui nous a donné accès à Dieu, à la vérité et à la vie éternelle.

vendredi 8 avril 2016

J'aime bien Gamaliel, le maître à penser de celui qui deviendra saint Paul.
C'est un homme sage et pondéré, qui donne des avis sensés.
Cependant, avant sa conversion, Paul, qui se réclame pourtant de Gamaliel,
est un homme violent, extrémiste, qui persécutera l'Eglise avec délectation.
Comme quoi, quelle que soit la sagesse du maître,
on ne peut rien faire si les disciples comprennent tout de travers 
et font l'exact inverse de ce qu'on aurait fait et préconisé soi-même.

jeudi 7 avril 2016

C'est curieux cet endurcissement des membres du grand conseil qui,
au lieu de se remettre en question au vu des évènements,
sont de plus en plus déterminés à persécuter l'Eglise naissante
au lieu de reconnaître leur erreur et de se convertir.
Enfin, curieux, oui et non.
On a connu ça aussi, à certaines périodes, dans l'Eglise :
quand on est nommé à de hautes fonctions religieuses pour des raisons politiques
et non pas en fonction de l'honnêteté et de la profondeur de sa vie spirituelle,
il ne faut pas s'étonner après que ces gens ne soient pas moralement édifiants, 
et que la seule considération qui les anime soit politique, et non religieuse.

mercredi 6 avril 2016

Nicodème a eu de la chance, il a eu droit à une leçon particulière de Jésus,
qui pourtant ne parlait habituellement qu'en paraboles
quand il ne s'adressait pas, en privé, à ses disciples.
La fin de la leçon sera la mort du Christ en croix,
c'est là qu'il verra l'accomplissement de la prophétie de Jésus.
Il a donc probablement été témoin aussi de sa résurrection,
pour que la révélation des Saintes Ecritures lui soit complète et que lui,
le docteur de la Loi, comprenne enfin le sens profond des prophéties messianiques.
Je trouve que c'est un homme intéressant,
parce qu'il ne tient pas compte des préjugés de ses pairs.
Discrètement d'abord, il va voir Jésus et lui demande des explications.
Ensuite au su et au vu de tous, il prend soin de son corps après sa mort.
Ces indices font de lui un homme intègre, à la recherche de la sagesse qui vient de Dieu.
Sa vie doit être un exemple pour nous, pour oser dépasser nos préjugés
et ne pas craindre d'aller à la rencontre de quiconque peut nous approcher de Dieu, 
même quand ce n'est pas politiquement correct ni forcément bien vu.

mardi 5 avril 2016

Ce qui manque à nos communautés chrétiennes, c'est l'enthousiasme. 
Quand on voit celui des premières communautés, ça fait envie.

lundi 4 avril 2016

Lors de l'Annonciation, une chose saute aux yeux :
Marie n'est pas impressionnée par la présence de l'archange Gabriel chez elle,
mais est bouleversée par ses paroles : "pleine de grâce".
Ça montre deux choses.
sa familiarité avec la spiritualité, d'abord :
Pour qu'elle ne soit pas impressionnée, il faut qu'elle ait l'habitude du monde divin,
qu'elle soit familière de la prière, et en dialogue avec Dieu depuis très longtemps.
Et d'autre part sa connaissance de l'attente messianique :
pour reconnaître instantanément que l'archange est là pour ça,
il faut qu'elle soit en mesure d'en reconnaître le vocabulaire, et c'est bien le cas. 
Dieu ne l'a pas choisie au hasard : on voit clairement qu'il l'a préparée depuis toujours.

dimanche 3 avril 2016

La miséricorde de Dieu ne profite qu'à ceux qui s'efforcent de suivre sa Parole.
En effet, ils ont besoin d'elle pour avancer sur le chemin de la vie éternelle
malgré leurs trahisons, les erreurs, les chutes et la fatigue.
Et quand Dieu leur pardonne, ils se saisissent de cette chance, se relèvent
et reprennent la route avec Lui.
Ceux qui méprisent Dieu, sa Parole et ses promesses, en revanche,
n'ont rien à faire de sa miséricorde, parce qu'ils n'ont rien à faire de Lui
(et comment le pourraient-ils ? ils ne croient même pas en son existence),
et quand bien même Il leur offre, ils ne s'en saisissent pas, et ne voient que faiblesse 
là où se trouve l'unique force qui leur permettrait de se convertir.
J'aime bien la conclusion de l'évangile de saint Jean :
il ne nous raconte pas tous les prodiges accomplis par Jésus Christ après la résurrection,
le but n'est pas de satisfaire notre curiosité, l'évangile n'est pas Paris Match.
Par contre il contient tout ce dont nous avons besoin pour choisir la vie éternelle 
et pour parvenir, comme le Christ, à la résurrection.

samedi 2 avril 2016

Si une génération n'annonce pas la nouvelle de la résurrection du Christ à la suivante,
la chaine ininterrompue de témoins qui nous ont fait parvenir cette nouvelle est cassée,
et c'est comme si cette annonce n'était jamais parvenue jusqu'à nous.
C'est comme ça qu'on se retrouve dans des pays de vieille tradition chrétienne
en terre de mission, où il y a autant de travail d'évangélisation à faire qu'au Ier siècle 
parce qu'il faut pour ainsi dire repartir de zéro.

vendredi 1 avril 2016

Pierre n'est peut-être pas le plus instruit ni le plus fin des apôtres,
mais c'est le plus passionné, et celui qui est le plus éclairé par l'Esprit Saint.
C'est peut-être cet enthousiasme qui fait que Jésus l'a choisi pour fonder son Eglise :
la chair ne suit pas toujours l'esprit, mais au moins l'esprit est ardent à s'engager, 
et à tout laisser pour le suivre.