Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

vendredi 6 janvier 2023

Ce n'est pas bien de faire des bénédictions liturgiques de "re-mariés" à l'église, 
j'entends par là des gens mariés à l'église, divorcés à la mairie, et qui veulent un remariage religieux.
Je comprends l'intention bienveillante des prêtres ou des diacres qui l'acceptent : 
eux savent très bien que ce n'est pas un remariage, juste une bénédiction, 
et on bénit bien des objets inanimés, comment refuser de bénir des enfants de Dieu, n'est-ce pas ? 
Mais ce n'est pas comme ça que c'est perçu par ceux qui y assistent : 
pour eux, c'est l'autorisation officielle de l'Église de se remarier, point barre, 
et on pourrait dire en boucle "ce n'est pas un remariage" pendant toute la cérémonie, 
ça ne changerait rien à la perception de l'assistance. 
Si des "remariés" veulent une bénédiction, très bien. Mais il faut qu'elle ne soit pas à l'église, 
pas dans une action liturgique avec peuple, pas une bénédiction du couple ou des alliances, 
bref il ne faut pas qu'elle copie quoi que ce soit qui puisse faire penser à une "autorisation de Dieu".
Bénir chacune des personnes, individuellement, sans témoin (non parce que c'est honteux, 
mais pour éviter toute mauvaise interprétation), je n'y vois pas d'inconvénient, c'est même très bon. 
Après tout, si la bénédiction peut les guider vers Dieu et l'accomplissement de sa volonté, 
pourquoi les en priver ? 
Mais que ça ne singe pas le mariage, que ça ne prête pas à confusion, 
que ça ne trompe pas le peuple de Dieu ni de près ni de loin, parce que ça, c'est inacceptable.