On nous a fait croire pendant des decennies que le bonheur venait par la consommation.
Il suffisait d'acheter des choses, des services, des vacances, des privilèges, et hop !,
comme par miracle, on allait enfin être heureux.
Bien sûr, pour pouvoir acheter, il fallait travailler. Beaucoup. Tout le temps.
Il faut tout sacrifier. Son temps libre, son temps pour Dieu,
son temps pour ceux qui ne nous payent pas ou ne nous rapportent rien.
Au point de ne plus avoir le temps d'éduquer ses enfants ni d'avoir une vie de famille.
Jusqu'à se retrouver seul, tôt ou tard, les relations s'étant tellement distendues qu'elles craquent.
Et là, on découvre, tout surpris, qu'on n'est pas heureux, et que notre vie n'a ni queue ni tête.
On devrait avoir compris, maintenant, que ce chemin est une voie sans issue, en fait.
Que le travail n'est pas un dieu, et la possession de bien matériels pas une fin suffisante.
Nous sommes faits pour aimer. C'est gratuit. Mais ça prend du temps.
Ça demande, pour être réalisable de façon satisfaisante, une réorganisation de sa vie.
Mais ça rend vraiment heureux. Et, cerise sur le gateau, c'est un bonheur qui dure jusqu'après la vie.
Bon, si on avait écouté Jésus, on aurait su tout ça depuis longtemps.
Il a fallut qu'on en fasse par nous-mêmes l'expérience.
Maintenant qu'elle est faite, on peut peut-être enfin le fréquenter à nouveau, et l'écouter ?
S'il avait raison sur ça, il y a peut-être d'autres trucs qu'il a dit qui peuvent faire notre bien, va savoir.