C'est important de lire des vies de saints, même pour les enfants, 

parce qu'on ne sait pas toujours comment aimer Dieu concrètement, 

et ça peut nous inspirer et nous donner des idées 

pour que notre amour de Dieu ne reste pas seulement dans notre tête. 

C'est tout de même curieux, Dieu nous donne un moyen de salut tout simple : 

croire en lui et se faire baptiser; et il y a des gens qui râlent parce qu'ils voudraient, eux, 

qu'on soit sauvés sans avoir ni à croire en Dieu ni à être baptisés. 

Enfin, tout de même, s'il nous demandait des choses extravagantes, on pourrait se plaindre, 

mais là, vraiment, c'est le goût de chouiner pour tout et n'importe quoi comme des bébés capricieux.

Sans l'Esprit Saint en soi, impossible d'atteindre le Royaume de Dieu.

C'est qu'il ne s'agit pas juste d'être gentil pour y parvenir, 

il faut avoir Dieu lui-même en soi, car seul Dieu peut arriver jusqu'à Dieu. 

Heureusement, tout le monde peut le recevoir. C'est à ça que sert le baptême, 

qu'il soit de désir, de sang ou d'eau. 

Aucun dictateur ne peut parvenir au pouvoir sans une cohorte de profiteurs

qui lui permettent d'en arriver là parce qu'ils y trouvent un intérêt personnel. 

Ils pensent qu'en se soumettant à lui ils ne risquent rien, qu'ils seront toujours du bon côté. 

C'est dommage d'avoir une telle méconnaissance de l'Histoire, 

parce que les morts violentes de ceux qui ont agit avec la même veulerie qu'eux sont légion. 

L'amour de Dieu pour nous n'est pas juste une bienveillance paternelle, 

mais un don qui espère susciter une réponse et une façon d'agir.

Si ça ne nous intéresse pas, si nous ne voulons rien changer à notre vie, 

la proposition reste sur la table, mais tant que nous ne la ratifions pas dans nos actes, 

il ne faut pas s'étonner si elle ne produit aucun effet bénéfique en nous. 

L'adoration eucharistique, ce n'est pas se servir de Dieu comme d'un miroir pour se regarder, 

afin d'estimer ensuite si on a bien prié, si on s'est sanctifié ou que sais-je encore. 

C'est Dieu qu'il faut regarder et adorer, pas soi-même. 

Il n'y a donc aucun bilan ni aucun jugement à en tirer quand on rentre chez soi. 

Tu peux toujours prétendre être sans péchés. 

Si à la fin de ta vie tu montes en corps et âme au ciel, 

sans passer par la mort, 

alors je te croirai. 

Ce n'est pas parce que nous sommes parfaits que nous allons à la messe, 

mais bien parce que nous sommes pécheurs que nous avons besoin d'y aller. 

Et si quelqu'un estime n'avoir rien à se reprocher et pouvoir s'en passer, 

ça montre juste qu'à force de ne pas y aller, il est devenu aveugle et sourd à ses péchés. 

Ne jamais faire de péchés, personne n'en est capable. 

Par contre, ne pas se laisser éloigner du Christ à cause du péché, 

mais revenir à lui en courant pour se jeter dans ses bras et implorer sa miséricorde, 

ça, tout le monde peut le faire, et c'est bien plus important que d'être sans reproches. 

Quand on agit mal, ce n'est pas la peine de blâmer un destin maléfique, 

qui nous aurait fait ce qu'on est bien malgré nous, même que c'est pas juste. 

Nos actes sont le résultat des décisions prises au long de nos années de vie et, 

à moins d'avoir perdu tout à fait la raison depuis des lustres, ils nous sont imputables. 

Pourquoi Moïse n'a pas franchi le Jourdain pour entrer dans la Terre Promise ? 

Parce que la Loi est incapable de nous faire entrer dans le Royaume de Dieu. 

Sans Jésus Christ et sans les grâces que nous donne l'Esprit Saint, 

nul ne peut être sauvé par ses propres efforts, aussi louables soient-ils. 

Les "coachs de vie" qui foisonnent à notre époque disent volontiers que, pour trouver le bonheur, 

il faut croire en soi et en ses rêves, et surtout s'aimer et prendre soin de soi. 

Je crois personnellement que si on veut trouver un bonheur durable, 

c'est en Dieu qu'il faut croire et en ses promesses, et c'est lui qu'il faut surtout aimer par-dessus tout. 

Que le Fils de Dieu se soit incarné pour venir nous sauver, c'est déjà beaucoup.

Qu'il ait donné sa vie pour nous, en portant, alors qu'il était innocent, le poids de nos péchés, 

c'est encore plus impressionnant. 

Mais qu'il demeure, pour l'éternité, uni à notre humanité, vrai Dieu et vrai Homme, 

assurant ainsi la pérénité de notre salut, 

c'est la preuve d'un amour qui dépasse tout ce que l'on pouvait imaginer, et de loin. 

Si je demande à une montagne de se déplacer, elle ne m'écoute pas.

Ce qui m'attriste dans cette situation, ce n'est pas de n'avoir aucun pouvoir de super-héros, 

mais bel et bien de constater que ma foi en Jésus Christ est si défaillante et si petite. 

Jésus, Seigneur, je crois, mais viens en aide à mon manque de foi ! 

Il y a des gens qui sont absolument incapables de reconnaître leurs erreurs et qui, pour les camoufler, racontent n'importe quoi, accusant n'importe qui, pour toujours apparaître, dans leur récit, 

comme la victime innocente de l'incompétence ou du manque de charité des autres. 

Ce qui est ennuyeux, dans cette incapacité maladive à reconnaître ses torts et à demander pardon, 

c'est que ça ne peut que leur porter préjudice à l'heure de leur inévitable rencontre avec Dieu. 

Ils auront beau essayer de l'accuser de tous leurs malheurs, face à la Vérité, ça ne prendra pas. 

Se moquer est une chose, humilier en est une autre. 

La moquerie n'est pas nécessairement méchante, elle peut être juste de la taquinerie. 

Mais chercher à ridiculiser quelqu'un et à le mettre mal à l'aise devant tout le monde, 

ce n'est jamais quelque chose d'innocent et ça peut avoir des conséquences graves et durables.

C'est intéressant de lire des vies de saints, pour savoir comment d'autres ont interagit avec Dieu. 

Mais pour ce qui est de soi, il ne s'agit pas d'imiter ce que d'autres ont fait, 

mais de chercher ce que Dieu attend de nous, personnellement. 

Quels sont les talents qu'il nous a donnés ? Comment les mettre au service du bien commun ? 

Voilà une bonne piste de départ pour connaître la volonté de Dieu à notre sujet. 

L'époque de Napoléon avait quelque chose de bien : l'empereur, quand il faisait la guerre, 

était sur le front, au milieu de ses troupes, pas planqué dans un palais loin de tout. 

Ah, si on faisait encore comme ça, beaucoup de conflits seraient bien vite terminés,

voire n'auraient pas lieu du tout. 

Sans surprise, le refus de la vie mène à la mort. 

Quand c'est le refus de la vie de la part d'un individu, ça mène à sa mort à lui.

Quand c'est le refus de la vie de la part d'une société, ça mène à sa mort à elle. 

La facilité dans la contraception favorise l'impression que la sexualité 

est ni plus ni moins qu'une activité récréative, principalement égoïste, 

qui n'engage à rien : ni à l'amour, ni à la vie, ni à quelque responsabilité que ce soit. 

Il n'est pas très étonnant que, dans ces conditions, elle n'ait plus vraiment de sens.

Vivre dans un monde qui rejette massivement Dieu, et donc massivement l'Amour, 

c'est fastidieux quand on est chrétien et qu'on a choisi la voie que Jésus nous a ouverte.

Il n'est pas étonnant d'avoir l'impression habituelle d'être comme des étrangers dans ce monde

qui n'aime pas Dieu ni ceux qui croient en lui et qui lui sont fidèles.