Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

jeudi 31 août 2017

On m'appelle parfois pour donner l'onction des malades quand il est trop tard,
et que la personne est déjà morte.
On n'avait pas osé me faire venir avant, "pour ne pas lui faire peur". 
C'est la maladie qui devrait nous faire peur, pas le médecin.

mercredi 30 août 2017

Quand j'étais séminariste, notre évêque insistait toujours sur un point :
que nous ne rêvions pas d'un "âge d'or" de l'Eglise,
où tout aurait marché comme sur des roulettes,
avec tout le monde vivant parfaitement l'Evangile.
Ça n'a jamais existé, martelait-il sans cesse.
Je n'ai jamais oublié cette leçon.
Ça évite de perdre son temps à vivre dans la nostalgie d'un passé fantasmé. 
On se met au boulot et c'est tout.

mardi 29 août 2017

Il y a des cas où il est objectivement difficile de fréquenter sa paroisse :
là où le curé n'a pas la foi chrétienne,
où il n'y a tout simplement pas de messe,
où des laïcs ont pris le pouvoir et imposent leurs règles fantaisistes à tout le monde,
où des gens toxiques (médisants, malhonnêtes, etc...) font partie des habitués,
où la liturgie est célébrée en dépit du bon sens et est un "show",
etc etc... (chacun de ces exemples m'évoque des images, ils ne sont pas gratuits).
Bien, dans ces cas-là, que faire ?
On peut d'abord chercher une paroisse alentour qui nous convienne,
après tout on n' "appartient" pas à une paroisse ou à un curé, mais à l'Eglise universelle.
S'il n'y a rien à proximité ou si on n'a pas de moyen de transport
ou que l'âge, la maladie ou un handicap nous interdit d'aller très loin,
alors il reste la messe à la télé ou à la radio là où ça existe,
et si on n'a pas ça alors il reste les livres de messe qu'on peut lire chez soi,
et bien entendu la prière qui doit toujours nous accompagner.
La seule solution non envisageable, c'est de décrocher carrément de la religion,
de ne plus fréquenter l'église ni prier ni s'en occuper en aucune façon,
parce que là c'est notre vie éternelle qui est en danger, 
et on ne peut pas se résoudre à perdre la guerre juste parce que l'intendance ne suit pas.

lundi 28 août 2017

Les révolutions des deux derniers siècles ont bien bousculé l'Eglise :
l'omniprésence de l'information, la mondialisation, le communisme et le capitalisme,
les défis éthiques dûs à l'évolution de la génétique et des manipulations sur le vivant,
une médecine souvent soumise aux caprices des individus plutôt qu'à la santé,
internet et la globalisation de l'avis de n'importe qui érigé en vérité première,
les migrations permanentes de populations dans et en dehors des pays,
le réchauffement climatique, l'essort de l'individualisme, la généralisation du porno,
etc etc...
Rien d'étonnant que beaucoup de chrétiens ne s'y retrouvent plus,
et que la barque de l'Eglise soit secouée en tous sens, perdue dans la tempête.
Mais faire comme les Amish et se fixer dans un temps
dont on fantasme qu'il était merveilleux et que tout allait pour le mieux,
au risque de devenir une secte fermée sur elle-même et sans rapports avec le monde,
ce n'est pas ce que le Christ nous demande.
Ici et maintenant, il est toujours temps d'annoncer sa résurrection
et le chemin qui mène à la vie éternelle et à notre propre résurrection des morts.
Si les structures de l'Eglise doivent inévitablement s'adapter sous peine de disparaître,
son message, lui, est parfaitement intact et d'actualité, tel quel, sans aggiornamento,
et le monde en a besoin aujourd'hui comme à n'importe quelle autre époque.
Il ne faut pas avoir peur de ce que devient le monde,
ni des changements de structure qui nous attendent dans l'Eglise. 
Il faut évangéliser le monde, comme on l'a toujours fait, ni plus, ni moins.

dimanche 27 août 2017

Il ne faut jamais confondre la justice et la morale.
Ce n'est pas parce que quelque chose est déclaré innocent ou coupable par le droit
qu'il en est nécessairement ainsi aux yeux de Dieu.
La justice consiste à faire appliquer les lois décidées par des hommes,
pas à suivre les lois ni les enseignements du Christ.
D'ailleurs lui-même, bien qu'innocent, a été condamné par la justice.
Et bien des coupables célèbres ont été innocentés par elle, comme Barabbas.
Il faudrait être bien naïf pour croire que justice et morale sont une seule et même chose,
et que Dieu condamne ou innocente selon les critères des hommes.

samedi 26 août 2017

Il ne faut rien absolutiser dans le christianisme,
si on ne veut pas diviser l'Eglise.
Penser que les Écritures sont plus importantes que tout le reste ?
On peut tomber dans le protestantisme.
Penser que les décisions ou les écrits des papes sont le plus important ?
On peut tomber dans l'autoritarisme.
Penser que tout sera résolu en suivant au pied de la lettre le droit canonique ?
On peut tomber dans le légalisme.
Penser que  la liturgie est ce qu'il y a de plus important ?
On peut tomber dans le traditionalisme.
Je ne dis pas que rien n'a d'importance. Au contraire.
Tout est important, il ne faut rien négliger, rien rejeter.
Le coeur est-il le plus important dans un corps ? Ou la vue ? Ou l'ouïe ?
Ou les artères, le cholestérol, la glycémie, le bon état de l'adn, etc etc... ?
Tout est important pour être en bonne santé.
L'Eglise est un corps, elle aussi. Rejeter une partie de ce qui la constitue, 
ça n'est pas la solution pour qu'elle soit en bonne santé.

vendredi 25 août 2017

Rien de pire qu'une morale sans Dieu.
Quand Dieu dicte ce qu'on doit faire, au moins on sait d'où vient le tir
et quel est le but de l'exercice : parvenir à la résurrection et la vie éternelle.
Mais quand la "morale" vient du politiquement correct, de la conscience "bio",
de l'amour des animaux, de la pression de réseaux sociaux ou des médias,
de choix alimentaires, sexuels, philosophiques, économiques, vestimentaires,
ou de micro-communautés très bruyantes et revendicatives,
qui tire les ficelles ? Dans quel but ? Où est-ce que ça mène ?...
Que ceux qui ne connaissent pas Dieu se sentent obligés de suivre
l'une ou l'autre de ces morales (le choix est vaste, il s'en crée chaque jour de nouvelles),
bon, chacun fait bien ce qu'il veut.
Mais pour moi, je ne connais qu'une morale, qui vient de Jésus Christ,
et qui consiste à s'efforcer de vivre comme lui pour ressusciter comme lui. 
Tout le reste n'est que du vent.

jeudi 24 août 2017

Il suffit qu'une personne te traite comme un moins que rien
pour que tout le monde se sente autorisé à en faire autant.
C'est donc un péché particulièrement grave de traiter quelqu'un comme ça,
parce qu'il fait boule de neige et que, quand on le commet,
on est responsable de tous ceux qui, en aval, 
traiteront cette personne comme nous l'avons fait.

mercredi 23 août 2017

Un piège dans lequel tombent grand nombre de couples, surtout ceux qui sont mariés :
penser que l'autre lui appartient.
Que l'on se donne l'un à l'autre, c'est une chose.
Qu'à cause de ça, l'autre pense avoir un titre de propriété sur nous, ç'en est une autre.
Bien sûr, c'est tentant, parce que c'est à la fois rassurant et un motif de fierté
de se dire que quelqu'un nous appartient, est à nous, ne peut pas partir.
Mais c'est faux : se donner ne signifie pas abandonner sa vie à quelqu'un,
au contraire, c'est la liberté de ce don qui en fait la valeur,
si on la perdait ça ne vaudrait plus rien puisque ça serait un dû
et que l'amour n'y trouverait plus sa place, lui qui est fondamentalement gratuit.
Ton mari ou ta femme se donne à toi ?
Sois reconnaissant(e).
Mais ne fais pas le(la) malin(e), ne le prends pas pour acquis, ni pour un droit,
si tu ne veux pas que la gratuité de l'amour disparaisse de votre relation.
En te mariant, tu t'es engagé(e) à aimer l'autre, 
et à lui réserver l'exclusivité de ton expression sexuelle de l'amour.  
Tu n'as pas acheté un(e) esclave sur le marché.

mardi 22 août 2017

On ne peut aimer ce qu'on méprise.
Le seul moyen d'être en capacité d'aimer tout le monde,
c'est donc de considérer que tout le monde est supérieur à soi,
afin de ne trouver personne de méprisable.
En plus, c'est vrai, tout le monde a quelque chose d'intéressant à nous apprendre.
Quand on prend la dernière place, mais sincèrement, pas comme une posture,
alors on peut enfin commencer à mettre en pratique le commandement du Christ,
alors on est enfin sur le chemin qui conduit à la vie éternelle.
En vérité, la sainteté est indissociable de l'humilité.
Ni le volontarisme, ni une attitude de battant, ni la recherche de la perfection
ne conduisent, de soi, à Dieu. 
Être le plus petit, si.

lundi 21 août 2017

Déjà dans les relations humaines,
il est très difficile d'être amoureux de façon durable, épanouie et heureuse
de quelqu'un dont on ne partage ni les intérêts ni la façon de penser ou de vivre.
Je ne vois pas très bien comment ça pourrait marcher avec Dieu, du coup,
si on n'apprécie ni ses commandements ni ses enseignements.
Franchement, prétendre l'aimer tout en détestant sa façon de penser,
c'est à dire en ne s'efforçant pas de vivre selon les principes qu'il nous a enseignés,
je ne suis pas sûr que ça soit viable sur le long terme 
ni que ça mène au bonheur qu'il a prévu pour nous.

dimanche 20 août 2017

Aimer Dieu, voilà ce qui compte.
Parce que la vie éternelle, c'est vivre avec Lui, 
et vivre pour l'éternité avec quelqu'un qu'on n'aime pas n'a aucun intérêt.

samedi 19 août 2017

L'idolâtrie, c'est confier sa vie à des faux dieux,
soit, dans le meilleur des cas, à des hommes qui se font passer pour Dieu,
soit, dans le pire, à des anges de satan qui prétendent être adorés comme Lui.
Dans un cas comme dans l'autre, c'est suivre une voie sans issue
qui ne peut mener à Dieu parce qu'elle ne vient pas de Lui 
et qui ne peut pas mener non plus au bonheur parce qu'elle ne suit pas ses lois.

vendredi 18 août 2017

On croit communément que le mariage est fait pour le plus grand nombre,
que c'est, sauf exception, le moyen habituel pour parvenir au bonheur.
Eh bien, ce qui est fait pour tous, c'est de trouver le bonheur par l'amour,
c'est à dire par le don de sa vie à ceux qu'on aime.
Le mariage n'en est qu'une modalité possible parmi tant d'autres,
et comme toute vocation, il rencontrera lui aussi des difficultés et des limites,
il sera confronté aux tentations et aux infidélités mineures ou majeures,
il aura toujours à la patte le fil du péché originel
qui voudrait qu'on s'aime d'abord soi-même avant d'aimer qui que ce soit d'autre.
Bref, c'est une vocation ni plus facile qu'aucune autre, ni plus difficile,
si tant est qu'on demande la grâce de Dieu pour l'accomplir, 
comme pour toutes les autres.

jeudi 17 août 2017

Nul n'est bon sinon Dieu seul, a dit Jésus.
Bon. Du coup, ça règle l'affaire :
inutile de se faire des illusions sur nos mérites ou nos perfections,
ça ne suffira pas à atteindre le paradis par nous-même.
Non, sans le pardon de Dieu, pas moyen d'y arriver.
Seulement voilà, pour recevoir ce pardon,
il faut être capable de le donner soi-même,
parce que la mesure du pardon de Dieu,
c'est celle qu'on est disposés à donner nous-même aux autres.
Heureusement, il existe une grâce du pardon, sans quoi nous serions perdus. 
Encore faut-il la demander quand on en a besoin.

mercredi 16 août 2017

Eh ! Si on avait une foi totale en Dieu et en sa parole,
on ne pécherait pas.
Le péché, c'est s'octroyer à soi-même les biens
dont on trouve que Dieu met trop longtemps à nous les donner,
c'est essayer de grapiller ce qu'on croit être du bonheur par nous-même,
sans tenir compte du chemin que Dieu nous a indiqué pour y parvenir. 
C'est le fruit du manque de foi, ni plus ni moins.

mardi 15 août 2017

Personne plus que Marie n'a eu confiance dans la Parole de Dieu,
gardant comme un trésor le message de l'ange
et ne mettant jamais en doute sa promesse, durant toute sa vie,
même quand elle ne comprenait pas,
quand tout semblait aller de travers,
quand elle devait marcher, comme à l'aveugle, au milieu des contradictions,
debout au pied de la croix, quand tout semblait être fini.
Qu'il est juste et bon que Dieu l'ai déjà faite venir auprès de Lui
en corps et âme, qu'elle soit déjà ressuscitée comme il l'avait promis !
Personne mieux qu'elle ne méritait d'inaugurer le royaume de cieux 
à la suite de son fils et avant tout le reste du peuple de Dieu.

lundi 14 août 2017

On a toujours tort de sous-estimer les autres.
Même si quelqu'un n'est pas très doué dans un domaine,
ça ne veut pas dire qu'il en va de même pour tout le reste,
et chacun a quelque chose à apporter au monde, 
si on veut bien prendre la peine de s'y intéresser.

dimanche 13 août 2017

Je trouve tout à fait regrettable cette nouvelle mode
qui consiste à faire des baptêmes aussi coûteux que des mariages,
avec des dizaines d'invités, restaurant, salle réservée et tout le toutim.
Du coup, beaucoup retardent le baptême, parfois de plusieurs années,
le temps de faire des économies,
d'autres ne le font tout simplement pas "parce qu'ils n'ont pas les moyens".
Et l'intérêt de l'enfant dans tout ça ?
N'est-il pas le premier concerné ?
La priorité ne devrait-elle pas être qu'il devienne enfant de Dieu,
au lieu que ça soit les invités et les dépenses somptuaires ?
J'espère que cette mode passera, et qu'on reviendra bientôt à plus de raison,
pour le bien des enfants.
Les parents, l'enfant, le parrain et la marraine, deux ou trois amis et famille, 
c'est plus qu'il n'en faut pour faire un baptême.

samedi 12 août 2017

Dans les maisons de retraite, j'ai déjà rencontre des personnes âgées adorables,
et aussi d'autres avec un caractère épouvantable.
Je ne crois pas que la vieillesse nous change :
elle nous dépouille juste de nos filtres et de nos faux-semblants,
elle retire le masque sous lequel on se protégeait quand on en avait les moyens.
Quand on perd cette protection, ce qu'il y a dessous apparait aux yeux de tous,
et on voit l'être intérieur, qui on est en vérité.
J'ai déjà remarqué la même chose pour les gens en train de mourir.
Du coup, là, on sait qui est vraiment bon et qui ne l'est pas, on ne peut plus tricher.
C'est autre chose quand on souffre énormément, c'est une autre sorte de masque 
qui peut déformer de façon terrible même les coeurs les plus aimants.

vendredi 11 août 2017

Juger la situation de gens qu'on ne connait que par ce qu'on nous raconte d'eux
mais qu'on ne connait pas personnellement,
c'est s'exposer à manquer de la bienveillance qu'on aurait
si leur sort nous concernait de près à cause de liens amicaux ou amoureux.
Et un jugement sans amour a bien peu de chances d'être juste.
Il suffit de se souvenir de la foule qui criait "crucifie-le !" à Pilate
alors que la majorité ne savait même pas pourquoi elle criait ça. 
Enfin si : pour faire comme tout le monde, rien de plus.

jeudi 10 août 2017

Prétendre faire respecter la morale chrétienne par la violence,
c'est totalement antinomique
puisque le premier commandement de cette morale,
c'est de nous aimer les uns les autres.
Un amour qui chercherait à s'imposer à coups de gourdins, 
ce n'est vraiment pas crédible.

mercredi 9 août 2017

Les communautés religieuses méprisent assez facilement les paroisses,
je sais de quoi je parle, ayant été moi-même religieux à une époque.
On pense que les curés de paroisse sont mal formés, peu actifs voire absents,
exigeants sur certaines choses et laxistes sur d'autres,
que ce sont avant tout des gratte-papier et des gestionnaires
plus que des héraults de la foi,
bref tout ça n'est pas bien reluisant.
En réalité, la paroisse est un endroit indispensable pour l'annonce de l'évangile :
on y rencontre énormément de monde, plus ou moins près de Dieu, certes,
mais qui trouvent là un contact facile avec l'Eglise et une occasion de s'en rapprocher,
et c'est aussi l'occasion de fréquenter tous ceux
dont les communautés religieuses ne s'occupent pas
parce que ça ne rentre pas dans leur charisme.
Les deux styles de présence au monde sont importants,
c'est comme chez les médecins : il faut des généralistes et des spécialistes, 
chacun complétant l'autre.

mardi 8 août 2017

Je n'ai jamais particulièrement aimé les fêtes,
parce que je ne supporte pas la foule, ni le bruit, ni les repas interminables.
Mais, si un ami fête quelque chose d'important pour lui, j'y vais tout de même,
parce que c'est un ami, et que ça vaut le coup de faire un effort pour lui faire plaisir.
Eh bien la messe, c'est pareil, sauf que l'ami qui nous invite, c'est Jésus.
Si on l'aimait vraiment, on ne se poserait même pas la question d'y aller 
parce qu'on irait au moins pour lui, à défaut de le faire par plaisir personnel.

lundi 7 août 2017

Le christianisme, quand il est réduit à une connaissance intellectuelle,
non seulement ça ne sert pas au salut, mais c'est même néfaste :
on croit que, parce qu'on sait ce qu'il faudrait faire, c'est suffisant.
Savoir que si on mangeait quelque chose de bon, ça nous ferait plaisir,
ce n'est pas la même chose que le manger.
Savoir que, si on aimait Dieu et son prochain, on serait sauvés,
ce n'est pas la même chose que les aimer. 
Et les aimer juste dans sa tête, ce n'est pas suffisant.

dimanche 6 août 2017

Si une situation d'origine religieuse
(un changement d'affectation, une nomination à un poste dans l'Eglise,
un nouveau supérieur, etc...)
te fait perdre ta bonne humeur habituelle,
méfie-toi.
Bien sûr, on peut être face à des situations, dans la vie, où c'est dur
et où on ne passe pas son temps à rire et à chantonner.
Mais ce n'est pas normal que ces situations durent trop longtemps,
ni qu'elles soient provoquées par des gens censés appartenir au Christ.
Il faut donc garder l'oeil ouvert et son libre arbitre en éveil, 
parce que nul être humain n'a le droit de pourrir la vie d'un autre au nom du Christ.

samedi 5 août 2017

Être généreux envers son prochain comme envers soi-même est à la portée de tous,
puisqu'on ne nous demande pas de donner plus que ce qu'on se donne à soi-même.
Ce n'est donc pas une question de moyens, 
mais de générosité.

vendredi 4 août 2017

Je m'étonne que des gens soient scandalisés par le fait
que, parmi ceux qui vont à la messe tous les dimanche,
quelques-uns soient peu fréquentables et hypocrites.
Jésus n'est pas venu pour les justes et les bien portants,
mais pour les malades et les pécheurs,
c'est à dire, soit dit en passant, pour toute l'humanité.
Ce ne sont pas les bien portants qui vont à l'hôpital,
et ça n'étonne personne ? Eh bien là c'est pareil.
Quant aux hypocrites, oui, il y en a, comme partout. 
Ni plus, ni moins qu'ailleurs.

jeudi 3 août 2017

On dit qu'on reconnait ses vrais amis quand on est dans le besoin.
D'accord. Mais pas que.
Un vrai ami, c'est aussi quelqu'un qu'on fréquente quand on n'a besoin de rien,
qu'on appelle pour avoir des nouvelles gratuitement,
avec qui on passe du temps libre et des bons moments, 
à qui on peut tout dire sans crainte que ça se retourne contre nous.  
Bref c'est quelqu'un qu'on aime et qui nous aime,
et pas seulement quand ça va mal.

mercredi 2 août 2017

Dans les séminaires espagnols, ou du moins dans celui où j'ai été formé,
on apprend des manuels, et on a une formation théologique en béton.
On peut donner la définition précise de n'importe quelle notion religieuse,
et on maîtrise les Saintes Ecritures, la Tradition et le Magistère.
En revanche, pour ce qui est de la casuistique, du cas par cas,
rien ou pas grand chose.
Dans les séminaires français, ou du moins dans celui où j'ai été formé,
on apprend à penser par soi-même, la casuistique, la logique,
la morale spéciale (c'est à dire au cas par cas),
et on a une formation cartésienne en béton.
En revanche, pour ce qui est de l'assimilation des définitions théologiques,
ça laisse sérieusement à désirer : rares sont les jeunes prêtres
capables de donner une définition claire et nette du péché mortel, par exemple.
Je rêve d'une formation où les deux spécialités seraient réunies :
maîtriser sur le bout des doigts les manuels et les dictionnaires,
et savoir mettre cette connaissance au service
de la personne concrète qu'on a en face de soi, par une adaptation nécessaire,
juste et finement réglée selon les cas particuliers.

mardi 1 août 2017

Prudence, Justice, Force, Tempérance...
Ah, si on s'efforçait de vivre chaque jour les vertus cardinales,
comme le choix de vivre selon les préceptes du Christ en serait facilité !