Je me souviens d'un
évêque qui était venu nous voir au séminaire,
et qui nous avait dit
que ce qui l'avait attiré n'était pas d'abord d'être évêque, ni prêtre.
Ce n'était ni la
doctrine, ni la tradition, ni le droit, ni la liturgie, ni le devoir,
ni rien de ce qui se
trouvait dans les titres, la fonction ou le folklore de l'Eglise :
ce qui l'avait attiré,
lui,
c'était Jésus, point
barre.
Ça m'avait beaucoup
marqué.
L'amour de Jésus est
plus important que tout le reste,
même que ce qu'on fait
sur terre, je veux dire en terme de travail ou de fonction.
Ce qu'on attend d'un
chrétien, avant tout, c'est qu'il soit un disciple fidèle du Christ.
Après, qu'il soit pape
ou éboueur, ça ne change pas grand chose pour lui :
un service en vaut un
autre, et il faut de tout pour constituer le corps de l'Eglise.