Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

rcf

rcf 2

aléatoire

vendredi 27 octobre 2017

Quand on voit des soldats honorés par la France, plein de médailles, en beaux habits,
dans des défilés ou à des places prestigieuses, on pourrait être tentés de les envier,
parce qu'on ne voit que l'aspect brillant de leur fonction.
Mais pour en arriver là, il faut être passé par la sueur et le sang,
par des douleurs, des pertes éprouvantes, la peur, la souffrance et la peine,
les nuits de cauchemards et de sueurs froides et les séquelles à porter toute leur vie.
Ça me fait penser aux prêtres dont on peut penser, lors de belles célébrations,
qu'ils ont bien de la chance d'être aux meilleures places, revêtus d'habits magnifiques,
honorés par tous et traités comme des gens importants et délicats.
On oublie le temps douloureux du séminaire, les nuits de prière et de jeûne,
le renoncement à une famille, à des enfants et à une situation,
le mépris, le rejet et l'exigence auxquels ils sont confrontés bien souvent,
le sentiment d'impuissance constant, l'impression fréquente d'être un usurpateur,
la souffrance de notre inutilité et la remise en question permanente de nos actions.
Je ne me plains pas, je ne laisserais ma place pour rien au monde. 
Mais il faut se garder d'envier ce qui brille, quand on n'a pas vécu ce que ça a coûté.