Couv

Couv
Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

rcf

rcf 2

aléatoire

Affichage des articles dont le libellé est messe. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est messe. Afficher tous les articles

dimanche 29 septembre 2024

Le mystère de la messe, ce n'est pas ne rien comprendre à ce qui s'y passe, 

en particulier quand elle est en latin et qu'on ne pratique pas cette langue.

Le mystère de la messe, c'est savoir parfaitement ce qui s'y passe, 

à savoir entendre et comprendre la Parole de Dieu par les explications qui l'éclairent, 

et savoir que Jésus se rend présent dans le sacrement de l'eucharistie et se donne à manger, 

et continuer, jour après jour, à être ébahi par la miraculeuse profondeur de son amour pour nous. 

mardi 6 août 2024

Dieu se donne à manger et à boire chaque jour à la messe.

On ne pourra pas dire, au jour de notre mort, qu'on ne savait pas où il était, 

et que c'est pour ça qu'on a vécu notre vie sans lui.

samedi 27 juillet 2024

La messe du dimanche n'est pas une contrainte imposée aux croyants, mais une aide.

Sans elle, il est difficile d'avoir une foi qui ne dévie pas du dépôt sacré confié par le Christ. 

Sans elle, on ne reçoit pas, d'une façon physique, le sacrement qui nous aide à tenir bon.

Sans elle, on ne voit pas la communauté, et elle ignore parfois complètement notre existence.

Il est bon de se retrouver, en famille, devant notre Dieu, le dimanche : 

c'est la préfiguration de ce que sera la Vie Éternelle, ça serait dommage de s'en priver.

mercredi 3 juillet 2024

Parce que les chrétiens ont massivement déserté la messe, on a parfois entendu dire

que la messe n'était pas si importante que ça, que ce n'était pas le tout de la vie chrétienne.

Quand les églises étaient pleines, personnes n'aurait dit pareille ineptie. 

Bien sûr que la vie chrétienne se passe majoritairement hors de l'église, dans la vie courante.

Mais sans la force que donne le sacrement, qui peut accomplir les oeuvres de Dieu ? 

C'est Dieu qui est bon en nous, pas nous qui sommes bons sans lui. 

Et l'endroit où ce Dieu bon vient visiter notre âme pour l'affermir, la nourrir et l'encourager,

c'est à l'église, pendant la messe, là où, avec les disciples et les apôtres, 

nous adorons Jésus Christ vrai Dieu et vrai homme, notre sauveur et notre force.

mardi 2 juillet 2024

Je l'ai déjà dit souvent, mais j'insiste : 

personne, pas même le prêtre, n'a le droit d'enlever, ajouter ou changer quoi que ce soit au missel.

La messe doit être célébrée telle qu'elle est écrite dans le missel, 

avec les mots précis qui y sont imprimés et en respectant scrupuleusement les rubriques. 

On ne devrait jamais pouvoir constater de différence d'un célébrant à l'autre, 

si ce n'est, bien sûr, dans l'homélie, les parties à choix multiple comme la prière eucharistique, 

et les parties optionnelles qui sont peu nombreuses, encadrées et limitées.

On n'est pas dans du théatre expérimental ou d'improvisation, ni dans du théatre tout court d'ailleurs.

Ceux qui veulent se faire remarquer par leur originalité ou leur génie propre, qu'ils aillent s'inscrire 

dans des cours d'expression corporelle ou orale si ça les amuse, mais qu'ils ne prennent pas en otage

des paroissiens qui ont le droit d'assister à la messe que l'Église veut célébrer, 

où que ce soit partout dans le monde et quel que soit le prêtre qui préside. 

mardi 14 mai 2024

Ce n'est pas parce que nous sommes parfaits que nous allons à la messe, 

mais bien parce que nous sommes pécheurs que nous avons besoin d'y aller. 

Et si quelqu'un estime n'avoir rien à se reprocher et pouvoir s'en passer, 

ça montre juste qu'à force de ne pas y aller, il est devenu aveugle et sourd à ses péchés. 

mardi 16 avril 2024

Chaque jour, on peut non seulement voir Jésus, mais même le manger. 

Alors certes, il est habilement dissimulé sous l'aspect d'une hostie qui ne paye pas de mine.

Mais, parce qu'il nous a dit que c'est véritablement son corps quand elle est consacrée, 

on le croit, même si nos sens ne sont pas capables de le détecter, 

et que seule la foi nous affirme que c'est vrai.

samedi 30 mars 2024

Pour les personnes qui se poseraient la question de pouvoir communier deux fois un même jour, 

le canon 917 stipule que : "Qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie peut la recevoir à nouveau le même jour mais seulement lors d'une célébration eucharistique à laquelle il participe",

c'est à dire qu'il faut participer à toute la messe et pas seulement venir pour communier, 

la précision ayant été faite pour les rares personnes qui, sait-on jamais, 

iraient de messe en messe uniquement pour communier plusieurs fois par jour. 

Donc quand bien même ça serait deux fois la messe du jour, on peut tout à fait communier deux fois, 

il n'y a pas besoin que ce soient des messes différentes (par exemple du jour et d'obsèques), 

comme c'était apparemment le cas avant le code de droit canon de 1983. 

dimanche 18 février 2024

La messe a une place centrale dans la foi chrétienne. 

C'est là qu'on entend la Parole de Dieu, et que la communauté qu'on appelle "Église" est formée.

C'est là, au milieu de ceux qui lui appartiennent, que le Christ est présent, 

que nous l'adorons, le prions et entrons en communion avec lui. 

C'est à que nous mettons en pratique son commandement : "faites ceci en mémoire de moi". 

C'est à leur participation à la fraction du pain que l'on reconnaissait les premiers chrétiens, 

et parce qu'ils y allaient qu'on leur a donné ce nom, puisque c'est le lieu du culte du Christ. 

C'est là que nous répondons à l'invitation du Christ au festin céleste, 

et que nous lui manifestons notre désir concret d'y participer avec lui. 

C'est là que nous fêtons la résurrection de Jésus, prémices de la nôtre. 

Bref la messe est la source et la préfiguration du but ultime de l'Église, 

et penser que l'on puisse être chrétien sans jamais y mettre les pieds est une illusion. 

mardi 21 mars 2023

Il n'est pas rare que nous ayons l'impression que Dieu nous abandonne

quand c'est nous qui nous éloignons de lui et qui n'allons plus le voir à la messe. 

Le père garde toujours une place pour le fils prodigue, 

mais pour la retrouver, il faut revenir auprès de lui.

jeudi 9 mars 2023

Quand on n'ajoute rien, qu'on n'enlève rien et qu'on ne change rien au missel, 

et qu'on se contente de le suivre au pied de la lettre sans en changer une virgule, 

la messe est un moment privilégié avec Dieu, où le silence, la prière et l'adoration ont leur place. 

Mais que l'on ait un prêtre qui commence à faire de l'improvisation et à tout faire à sa sauce,

et ce n'est plus la messe que l'on suit, mais le prêtre. 

Le protagoniste de la messe, c'est Jésus. Nous, prêtres, n'en sommes que les serviteurs.

Tirer la couverture à soi en en faisait des caisses pendant la messe, c'est malhonnête. 

Le seul moment où on peut se laisser un peu aller, c'est l'homélie, et c'est bien suffisant. 

Quant aux animateurs liturgique, je ne sais même pas ce qu'ils font là. 

jeudi 23 février 2023

Venir à la messe, où on fête tout de même le Christ ressuscité, 

ce qui est l'évênement le plus important de toute l'histoire de l'humanité, 

ça ne doit pas se faire en tirant une tête jusqu'à par terre. 

Venir à la fête de la résurrection avec une tête d'enterrement, c'est antinomique. 

vendredi 23 septembre 2022

Pendant la messe, le prêtre n'est pas l'officiant principal, et n'a pas à l'être.

L'officiant principal, c'est Jésus Christ, le prêtre agissant "in persona Christi". 

C'est la raison pour laquelle il n'est pas question d'ajouter, enlever ou changer 

quoi que ce soit à ce qui est prévu dans le missel, 

parce que la messe n'est pas le moment du prêtre, mais du Christ. 

Le prêtre n'est que l'humble serviteur de la liturgie, pas un joyeux animateur du club med

qui raconterait toutes les improvisations qui lui passent par la tête au long de la messe.

mardi 30 août 2022

La messe n'est pas juste un moyen pour une fin, elle est une fin en soi. 

En effet, pendant qu'on y assiste, on vit déjà en présence de Dieu

comme on le fera à notre fin dernière, dans l'éternité. 

Évidemment, c'est encore imparfait, parce que nous avons besoin de la Foi

pour savoir et accepter ce qui s'y passe. 

Mais ça n'en est pas moins un commencement de vie dans le Royaume de Dieu, en vérité. 

mercredi 8 juin 2022

Une messe "privatisée", ça n'existe tellement pas

que même dans les monastères cloîtrés, 

toute personne de l'extérieur qui voudrait y assister est la bienvenue. 

Si ça n'existe pas même dans les monastères, qui sont pourtant des lieux privés, 

alors faire ça dans une paroisse serait une parfaite aberration. 

mardi 7 juin 2022

Je n'ai jamais pensé que faire des messes pour des groupes exclusifs soit une bonne idée. 

La messe est le sacrifice du Christ, elle ne saurait être réservée à une catégorie, 

qu'il s'agisse des familles, des enfants, d'une famille ou de quelque autre groupe que ce soit.

Elle est, par destination, ouverte à quiconque veut y participer, et il est bon qu'il en soit ainsi. 

dimanche 1 mai 2022

            Ça va être un peu une méditation fourre-tout, aujourd'hui, parce qu'il y a pas mal de choses différentes à voir dans les lectures de la messe. Tout d'abord, dans la première lecture, on voit les apôtres comparaître devant le Conseil suprême pour être interrogés puis fouettés. Je suis toujours impressionné par leur attitude devant ce genre d'épreuves. "Conseil suprême", ça fait drôlement sérieux. Être convoqué devant les grands pontes du moment, ça devait être impressionnant. Et pourtant, ils ne perdent pas leurs moyens. Plus encore, après avoir été fouettés, ils ressortent tout joyeux d'avoir été jugés digne de subir des humiliations pour le nom de Jésus. Ah ! Si tous les chrétiens avaient cette fierté d'appartenir au Christ ! Comme il est douloureux de les voir, parfois, ne pas oser prier à voix haute pendant une célébration, alors qu'ils sont à l'église, chez eux, mais qu'ils ressentent une sorte de honte confuse de montrer publiquement qu'ils sont croyants ! Combien d'enterrements sans qu'un son ne sorte de la bouche de l'assemblée, combien de baptêmes sans qu'un temps de silence et de recueillement ne soit accordé à Dieu... Oui, c'est un peu une plainte, mais c'est que le contraste avec la fierté, l'enthousiasme et l'allégresse des apôtres est trop grand pour qu'il puisse être passé sous silence. Soyons fiers d'être chrétiens, au moins quand on est en train de prier tous ensembles à l'église ! Ça me semble être un minimum, mais trop souvent, il n'est même pas atteint. 

            Un autre petit point du jour, c'est qu'aujourd'hui, normalement, on devrait fêter saint Joseph travailleur. Mais on ne le fête pas, ou plutôt si, on le fête de la meilleure façon qui soit, en fêtant le Christ ressuscité. En effet, la règle liturgique, c'est que toute fête des saints qui tombe un dimanche est pour ainsi dire dissoute dans l'évênement majeur et prioritaire de la résurrection du Christ, qui dépasse toute autre réjouissance. Et c'est bien normal ! La vie des saints, pour aussi belle et édifiante qu'elle soit, doit nous aider à tourner notre visage non vers les saints en question, mais vers le Christ, qu'ils ont suivi avec tant d'enthousiasme et de constance. Quand on montre la lune du doigt, c'est la lune qu'il faut regarder, pas le doigt. Là, c'est pareil, et c'est l'occasion de nous en souvenir : les saints, même le très aimé saint Joseph, sont tous un rappel de l'importance fondamentale de la résurrection du Christ, prémices de notre propre résurrection. Mais comme ils ne sont que vénérés, alors que Dieu est adoré, la fête de la résurrection du Christ qui constitue le dimanche contient en elle toutes les fêtes de saints possibles et imaginables, et c'est à la fois juste et bon qu'il en soit ainsi, quoi qu'il en soit de nos dévotions particulières. 

            Enfin, on voit aujourd'hui la triple profession d'amour de Pierre, qui suit, tout le monde le sait, son triple reniement. Le critère de sélection du premier pape n'a pas été son intelligence, ses capacités, ni même sa fidélité, qui a défailli au moment de l'épreuve. Non, le seul critère qui importe à Jésus, c'est : est-ce que tu m'aimes ? Et Pierre est choisi parce que, bien que pécheur, souvent à côté de la plaque, parfois faible, il aime le Christ. Il faut bien retenir ce critère. C'est celui par lequel Dieu séléctionne les papes, et celui par lequel sera décidée notre entrée ou non dans son Royaume. Aimer Dieu par-dessus tout, et son prochain comme soi-même, voilà ce qui compte, voilà ce qui est véritablement important. Tout le reste, c'est bien mignon, mais c'est secondaire. 

dimanche 25 octobre 2020

Le prêtre qui célèbre la messe n'est pas là pour plaire à l'assemblée, 

mais pour célébrer le renouvellement du sacrifice non sanglant du Christ.

Je comprends bien que certains soient plus au goût de la communauté que d'autres. 

Mais peu importe que le célébrant soit plus ou moins apprécié,

tant qu'il accomplit fidèlement ce pour quoi il est là. 

jeudi 17 septembre 2020

Je ne fais jamais de messes "des familles", "des enfants" ou de quelque autre catégorie.

La messe, c'est faire mémoire du sacrifice non-sanglant du Christ, 

ce n'est pas un show que l'on puisse réserver à telle ou telle catégorie pour le lui rendre agréable.

En plus, quand une catégorie de population a "sa" messe, il n'est pas inhabituel

qu'elle n'aille pas aux autres messes parce qu'elles ne lui sont pas réservées. 

Créer du communautarisme au sein de la communauté, j'ai toujours trouvé ça contre-productif.

lundi 24 août 2020

Ça ne me dérange pas d'avoir des bébés ou des petits qui font du bruit pendant la messe.

Je préfère ça à avoir une église parfaitement silencieuse parce qu'elle est vide.