Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 31 octobre 2021

Les institutions diocésaines ne mènent plus à grand-chose aujourd'hui, 

et on a souvent l'impression, vu des paroisses, qu'elles ne servent qu'à se maintenir elles-mêmes, 

créant des illusions d'activité dans le seul but de justifier leur existence. 

Par contre, ce qui fonctionne toujours et qui porte des fruits invisibles mais splendides, 

c'est la rencontre personnelle, sur le terrain, avec toute personne qui cherche Dieu.

Le monde actuel n'a que faire de structures rigides qui viennent d'en haut, 

mais il a soif de rencontres humaines simples, bienveillantes et ouvertes à tous. 

samedi 30 octobre 2021

En 1949, Holzner écrit : 

(les chrétiens du Ier siècle) devaient porter sur un plan spirituel l'idée fondamentale de la civilisation antique : "être citoyen", et devenir les membres du corps du Christ, les citoyens de la cité céleste, sans constituer pour autant un État dans l'État. Le chemin se trouvera aplani devant l'Eglise, lors de la chute du monde antique. l'Église devra alors créer, grâce à l'esprit chrétien, de nouvelles institutions sociales, dont les peuples jeunes se feront les protagonistes. Aujourd'hui ce temps semble définitivement révolu. Il n'existe plus de société chrétienne, d'État chrétien au sens de celui du Moyen Âge. Pour cette raison il nous faut, aujourd'hui plus que jamais, nous souvenir de nos forces essentielles. Une Église qui voudrait travailler de nos jours avec les méthodes anciennes, qui voudrait en appeler à des privilèges périmés, conditionnés par le temps, deviendrait un corps étranger. Placé dans une situation analogue, Paul nous dit : "cherchez ce qui est en haut !". (J. Holzner, Paul de Tarse, ed. 1950, p.533). 

Comme quoi la situation actuelle n'est pas nouvelle, elle se voyait venir depuis bien longtemps, 

et un état d'esprit de reconquête chrétienne du monde, de retour au passé, 

ne mènerait à rien d'autre qu'à faire devenir le christianisme 

définitivement obsolète aux yeux du monde. 

Il est temps, au contraire, de tourner les yeux vers le Royaume de Dieu à venir, 

et de laisser derrière nous 

"le christianisme de ceux qui pensent humainement, des adeptes d'un christianisme embourgeoisé, mondain, qui s'installent confortablement ici-bas, et font de la politique avec les mêmes moyens et les mêmes armes que les enfants de ce monde"(ibid). 

vendredi 29 octobre 2021

Il ne faut jamais oublier que le mal que l'on fait aux autres, 

on se le fait aussi à soi-même en même temps. 

Le péché est une épée à deux tranchants, 

et on ne peut pas l'utiliser contre quelqu'un d'autre sans se couper soi-même. 

jeudi 28 octobre 2021

Tu crois que c'est difficile d'être ennemi de Dieu, et que ça ne te concerne pas ?

Tsk tsk. Rien n'est plus simple, pourtant. 

Il suffit de haÏr quelqu'un, quelle que soit la raison invoquée. 

Ça te semble si difficile que ça ? Es-tu certain que ça ne te soit jamais arrivé ?

mercredi 27 octobre 2021

Si la façon de pratiquer le christianisme des siècles passés était si parfaite, 

comment en est-on arrivés à l'apostasie qui touche tant de chrétiens de notre temps ? 

La situation actuelle de l'Église n'est pas née de nulle part.

On trouve, au long des siècles, et dès le Nouveau Testament, 

nombre de plaintes concernant des chrétiens qui sont retournés dans le monde.

C'est trop facile de tout mettre sur le dos du concile Vatican II, comme s'il avait tous les défauts.

Certes, il y a eu après lui des flottements dans la liturgie, des abus, voire des aberrations, ici ou là.

Mais il existe bien des endroits où tout ceci n'a pas eu lieu, 

où les prêtres ont célébré fidèlement en n'ajoutant, n'enlevant et ne changeant rien au Missel Romain, quand bien même il serait en langue vernaculaire et non plus en latin.

A-t-on connu pareille désertion quand la liturgie, au IVè siècle, est passée du grec au latin ? 

Certes non. Pourtant il s'agissait, là aussi, d'un changement important des habitudes

et il ne fait aucun doute qu'il y a eu, à cette occasion, des inconditionnels du "c'était mieux avant".

Mais le fond du problème est à chercher ailleurs, me semble-t-il. 

Ce n'est que mon avis, mais le manque d'adhésion spirituelle intime de générations de chrétiens

aux enseignements du Christ, qui vont à contre-courant des ambitions et des envies du monde,

me semble être plus à blâmer que des changements cosmétiques dans la façon de célébrer.

Pour suivre le Christ, il faut accepter de porter la croix de l'amour inconditionnel du prochain.

Il y a inévitablement un renoncement aux biens de ce monde, et à "faire comme tout le monde". 

Cette adhésion du coeur ne vient pas uniquement de la liturgie, 

et elle est confrontée à la tentation d'abandon de Dieu qui se trouve en chacun de nous.

Qui est encore prêt à renoncer à tout pour suivre le Christ ? 

Je ne parle pas des exceptions, mais du peuple de Dieu dans son intégralité. 

Qui est prêt à renoncer à sa volonté propre, pour faire la volonté de Dieu ? 

Qui est prêt à devenir, selon l'expression de saint Paul, l'esclave de Dieu ? 

Le combat chrétien est un combat spirituel. Pas culturel. Pas des modernes et des anciens. 

Donne-nous, Seigneur, la force d'accepter ton amour, et de te le rendre sans réserve, 

en acceptant de t'aimer par dessus-tout et d'aimer notre prochain comme nous-même.

Parce que c'est là, et nulle part ailleurs, que se joue le défi de notre Salut Éternel. 

mardi 26 octobre 2021

Je ne crois pas à l'imposition de principes, même chrétiens, par la contrainte.

Le christianisme, c'est l'acceptation libre de l'amour de Dieu librement proposé. 

Former la conscience pour nous aider à prendre la bonne décision, oui.

Imposer à la conscience des règles à exécuter sous peine de châtiments, non. 

lundi 25 octobre 2021

S'il est inévitable que Dieu ait des ennemis, 

essayons au moins de ne pas en faire partie. 

dimanche 24 octobre 2021

Que les choses soient claires : la foi chrétienne est basée sur 

- les Saintes Écritures, en particulier les Évangiles et le Nouveau Testament ;  

- la Tradition, qui les a illustrées et les mises en pratique au long de l'histoire ;

- et le Magistère, qui nous aide à vivre notre foi chrétienne dans le monde de ce temps. 

Elle n'est pas basée sur des articles sur internet, des magazines, des blogs, la télé, la radio ; 

ni sur l'opinion personnelle de tel curé, religieux, évêque voire cardinal ; 

ni même sur des révélations privées ou des apparitions, ni sur les voyants ou les mystiques, 

qu'ils soient reconnus ou non par l'Église.

Elle n'est basée ni sur ce blog, ni sur mon avis, ni sur celui d'aucune personne privée.

Si on veut être guidé par les enseignements du Christ, le seul et unique chemin sûr,

c'est celui des Saintes Écritures, 

telles que les saints les ont comprises, vécues et transmises au cours des siècles, 

et que le Magistère nous dit qu'il est juste et correct de les vivre aujourd'hui. 

Tout ce qui vient d'ailleurs peut être juste, comme ça peut aussi être faux, 

et se laisser guider par des opinions personnelles, 

c'est prendre le risque de marcher dans la mauvaise direction

sans même en avoir conscience et avec une bonne foi 

qui ne change rien au fait qu'on n'est pas nécessairement dans la vérité.

samedi 23 octobre 2021

Dieu est patient avec nous, il nous laisse du temps pour nous convertir. 

Mais à un moment donné viendra l'heure du jugement. 

Je crains que pour beaucoup, la décision de se tourner enfin vers Dieu n'arrive jamais, 

parce que si on ne l'a pas fait de notre vivant, ensuite il sera trop tard.

vendredi 22 octobre 2021

On entend souvent dire que les mots sont pires que des armes, 

et qu'ils peuvent faire plus de dégâts qu'elles.

C'est sans doute vrai. 

Le mensonge délibéré, qu'on appelle aujourd'hui post-vérité (incroyable mais vrai),

est responsable de millions de morts. 

Par contre, pour les mots destinés à nous sauver du péché et de la mort, 

j'ai souvent l'impression qu'ils tombent dans l'oreille d'un sourd, 

et qu'il est bien rare qu'ils se concrétisent dans un effet visible.

Ils révèlent cependant le fond des coeurs, quelle que soit la réaction provoquée : 

sommes-nous décidés à choisir Dieu comme notre roi et notre sauveur, 

ou préfère-t-on n'en faire qu'à notre tête sans nous préoccuper de lui dans notre vie ?

jeudi 21 octobre 2021

Tiens, j'ai entendu une réflexion intéressante dans une série télé : 

"la vérité te rendra libre, mais d'abord, elle va t'en faire baver". 

Ça m'a semblé tout à fait pertinent. 

mercredi 20 octobre 2021

On n'en a jamais fait "assez", en amour. 

Parce que ce que l'on a fait hier, c'était bien, peut-être, mais pour hier.

Aujourd'hui, il faut recommencer à zéro. 

Mais ce n'est pas une tâche désespérante à la Sisyphe, au contraire, 

parce que celui qui aime bénéficie de ses bonnes actions, 

par la paix, la joie et la satisfaction qu'elles lui apportent, 

et quand on aime chaque jour, ça donne à chaque journée une valeur irremplaçable.

mardi 19 octobre 2021

Quand on n'est jamais satisfait de rien, 

il n'y a aucune raison qu'on soit capable de l'être d'une relation, 

quand bien même elle serait conjugale.

C'est pourquoi l'insatisfaction chronique semble être totalement incompatible

avec la possibilité même d'être fidèle.



lundi 18 octobre 2021

Autant un prêtre prêt à transiger sur tout peut vite poser des problèmes, 

en particulier au niveau doctrinal et de fidélité à l'enseignement du Christ et de l'Église, 

autant un prêtre qui n'admet de transiger sur rien en pose aussi, 

en particulier au niveau de la miséricorde et de l'accueil de ceux qui sont loin de l'Église.

Pour la doctrine, sois un roc inébranlable. 

Mais pour la charité, sois de la pâte à modeler, et tu agiras bien.

dimanche 17 octobre 2021

La paroisse, c'est là où s'origine la vie chrétienne par le baptême, 

où on se forme par la catéchèse et les homélies, 

où on vient chercher des forces auprès de Dieu à la messe ou dans les sacrements.

Mais c'est loin d'être le tout de la vie chrétienne : c'est un endroit essentiel de rassemblement, 

mais la sainteté, c'est chez soi, au boulot, en vacances, bref dans la vie courante que ça se joue.

samedi 16 octobre 2021

Dire la vérité, c'est une excellente façon de se faire des ennemis sans même le savoir.

Tant pis, ça vaut la peine.

C'est par un mensonge que le péché est entré dans le monde, 

et avec le péché, la mort. 

vendredi 15 octobre 2021

Les moments de prière et de liturgie

ne sont pas des instants où on vient faire quelque chose pour Dieu, 

ce sont des instants où on vient se faire consoler et se reposer auprès de Lui. 

jeudi 14 octobre 2021

Quand tu apprends que quelqu'un a dit du mal de toi, 

ne réagis pas instinctivement mais vérifie s'il n'y aurait pas, par hasard, 

un fond de vérité dans ce qu'il dit et, le cas échéant, profites-en pour t'améliorer.

Ça te sera beaucoup plus utile que de réagir en outragé.

mercredi 13 octobre 2021

Je n'arriverai jamais à comprendre qu'on puisse refuser de communier

seulement parce qu'on refuse de nous donner la communion dans la bouche.

C'est vraiment un problème de riche, de faire la fine bouche sur la façon de recevoir Dieu :

il y a tellement de gens qui voudraient pouvoir communier mais qui en sont privés,

qu'il est stupéfiant de pouvoir mais de ne pas vouloir 

juste parce que nos préférences personnelles ne sont pas respectées de temps en temps.

mardi 12 octobre 2021

S'il y a quelque chose dont il faut se préoccuper, 

c'est d'être charitable envers tout le monde, 

que les gens le méritent ou non. 

Peu de choses ont autant d'importance que ça, en vérité. 

lundi 11 octobre 2021

Il ne suffit pas de rêver l'amour du prochain.

S'il n'est pas constitué d'actes concrets, généreux et gratuits, 

comment croire que l'on aime Dieu en vérité, 

puisque l'amour de Dieu et du prochain ne peuvent être séparés ?

dimanche 10 octobre 2021

Dieu n'obéit qu'à ceux qui lui obéissent. 

samedi 9 octobre 2021

Quand on a un accident, on ne dit pas "c'est de la faute de l'accident si j'ai eu un accident", 

ça n'a aucun sens. 

Je ne vois pas pourquoi ça aurait du sens, quand on commet un péché, de dire :

"c'est de la faute du péché si j'ai agit comme ça". 

Quand on pèche, le coupable n'est pas "le péché", 

mais celui qui le commet. 

vendredi 8 octobre 2021

Je ne sais pas si on donnera un jour à la Vierge Marie le titre de co-rédemptrice,

mais quoi qu'il en soit, elle est et demeure pour toujours la mère du rédempteur, 

autant par le sang que par son adhésion parfaite à la volonté de Dieu. 

Les titres, il n'y a que nous, ici-bas, que ça intéresse. 

Pour elle, je pense que "servante du Seigneur" est celui qui lui plait le plus, de toutes façons.

jeudi 7 octobre 2021

Le seul qui est saint par lui-même, c'est Dieu. 

Nous ne pouvons le devenir, en ce qui nous concerne, 

que par sa grâce. 

mercredi 6 octobre 2021

Le paradoxe du chemin qui mène au Royaume de Dieu, 

c'est qu'il est à la fois fondamentalement communautaire 

(il se vit en Église, grâce aux Saintes Écritures qui en procèdent et qu'elle transmet depuis le Christ, 

à la Tradition et au Magistère qui nous guident, et à la Liturgie qui nous soutient et nous sanctifie) ;

et en même temps, il est parfaitement personnel et intime, 

parce que le degré d'amour authentique qui se trouve dans le coeur de chacun 

n'est connu, dans toute sa vérité et sa plénitude, que de lui-même et de Dieu.

mardi 5 octobre 2021

La différence entre les Pharisiens et Jésus, 

c'est qu'eux pensaient que l'on peut aimer Dieu même si on déteste des gens, 

alors que Jésus ne fait pas de différence entre l'amour de Dieu et du prochain, 

allant même jusqu'à les unir dans un seul et unique commandement. 

Saint Jean enfoncera même le clou (1jn4,20) : "Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », 

alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. 

En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, 

est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas."

Gardons-nous bien de détester qui que ce soit, nous qui portons le nom de chrétiens. 

lundi 4 octobre 2021

Aucun péché n'est au-delà des capacités d'amour de Dieu : 

il peut pardonner tout ce que nous faisons de mal, 

y compris ce que nous-mêmes sommes incapables de pardonner.

Il y a cependant une condition qu'il ne faudrait pas oublier : 

il faut lui demander pardon, et regretter sincèrement le mal que l'on a commis.

Ça n'a l'air de rien, mais c'est essentiel, et puis c'est justice.

La moindre des choses, c'est qu'on soit capable de se reconnaître pécheurs, 

c'est à dire de reconnaître notre responsabilité dans les souffrances qu'on a pu causer.

dimanche 3 octobre 2021

            Le mariage chrétien, c'est carré : un seul homme avec une seule femme, jusqu'à ce que la mort les sépare. Pourquoi une vision aussi limitée, aussi archaïque, aussi stricte, diront certains ? N'y a-t-il pas eu, au cours de l'histoire et selon les cultures, pléthore d'autres solutions ? Un homme avec plusieurs femmes, une femme avec plusieurs hommes, un homme avec un homme, une femme avec une femme, une union valide seulement pour une nuit, une semaine ou un mois, une femme avec le pont de Brooklyn ou un homme avec sa voiture, ou aucune obligation que ce soit, bonsoir mademoiselle, au revoir madame, et tout le monde est content ? Pourquoi se restreindre ? Pourquoi imposer le carcan de la morale judéo-chrétienne encore aujourd'hui ? "Quand l'Église évoluera-t-elle enfin, et acceptera-t-elle de voir la vérité en face et de tenir compte de la nature, de la biologie, de la psychologie, de l'ethnologie, etc etc..." Oh, ce ne sont pas les critiques qui manquent, ni les idées plus ou moins originales pour faire autrement. Seulement voilà, quelqu'un a eu l'idée téméraire de poser à Jésus la question qui posait problème à son époque : peut-on se débarrasser de sa femme quand ça nous chante, ou faut-il se creuser un peu les méninges pour trouver un motif à peu près valide ? On remarquera que la question est très orientée, et défavorable à la femme, quoi qu'il arrive. Et alors là, la réponse de Jésus est claire comme du cristal, contrairement à son habitude de faire parabole sur parabole : le mariage, c'est un seul homme avec une seule femme, ils deviendront une seule chair, jusqu'à ce que la mort les sépare, telle est la volonté de Dieu depuis l'origine, point barre.

            Ce que le monde peine à saisir c'est que, quand on est chrétien, on ne considère pas Jésus juste comme un exemple, un philosophe, un penseur, un sage ou un maître. On croit fermement qu'il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Du coup, quand il nous parle, ce n'est pas juste une opinion parmi tant d'autres, mais Dieu lui-même qui s'adresse à nous. Ce qui fait qu'il ne peut ni nous tromper (quel intérêt pour lui à le faire ?) ni se tromper (c'est Dieu, quand même). Alors on n'est pas obligé de l'écouter, parce qu'on n'est pas obligé d'être chrétien. Mais si on est chrétien, ça signifie qu'on est censés être ses disciples, pas ses maîtres, et qu'on a dès lors comme mission assumée celle de s'efforcer de mettre en pratique ses enseignements, et non de les remettre en question ou de les considérer comme optionnels ou superflus. Dieu, qui est Amour, nous a créés, par amour, pour que nous vivions dans l'amour. Et le mariage est non seulement une partie de ce plan, mais celle qui concerne le plus grand nombre. Il est le moyen privilégié de vivre l'amour du prochain, conformément à la volonté de Dieu. Ce n'est pas un moyen détourné de vivre de l'égoïsme à deux, ou de juste chercher à se faire plaisir sans se préoccuper de l'autre, ou un moyen pour obtenir une fin, non, c'est la voie royale de la sainteté pour la majorité de l'humanité. Et si on veut suivre le "mode d'emploi" inscrit en nous par Dieu depuis toujours, alors Jésus nous rappelle comment le mariage est censé fonctionner. 

            La Foi n'est pas toujours simple. Il peut arriver qu'elle contrarie nos instincts, ou ce que l'on considère comme notre intérêt immédiat. Cependant elle n'est pas là pour nous pourrir la vie, mais pour la donner en plénitude. Et si on croit fermement que Jésus est venu non pour nous juger ni nous condamner, mais pour nous sauver, alors il n'est pas déraisonnable de mettre notre foi et notre confiance dans ses enseignements, aujourd'hui comme hier et demain. La loi de Dieu inscrite en nous n'est pas sujette à l'obsolescence programmée, et la respecter, ce n'est pas vivre dans le passé mais dans la sagesse de Dieu.

samedi 2 octobre 2021

Quand un journal dit "telle personne a dérapé dans ses propos", 

ce n'est pas une information impartiale mais un jugement,

qui cherche à orienter ce que l'on doit penser des propos en question :

ils doivent nécessairement nous choquer, 

puisque le journal a décidé pour nous qu'ils sont choquants.

vendredi 1 octobre 2021

Les "pouvoirs" sacramentels du prêtre ne sont dûs ni à sa personnalité, 

ni à ses capacités, ni à ses études, ni à ses vertus, ni à ses charismes naturels.

Ils sont conférés par l'imposition des mains, et ils viennent du Christ. 

C'est à la fois un don et un devoir, qui ne peut être remplacé par rien ni personne d'autre

qui n'aurait reçu, lui aussi, l'ordination sacerdotale.