Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 31 mai 2020

C'est très déstabilisant, quand on commence à prendre une part active dans l'Église, 
d'être choqué par le manque de charité des uns et des autres, par les mesquineries, 
les luttes ou les abus de pouvoir un peu ridicules, bref tout ce qui ne ressemble pas à l'évangile.
On s'attendait à trouver un monde plein d'amour, de miséricorde, de générosité et de bonté, 
et au lieu de ça on ne trouve que des êtres humains normaux, et donc pécheurs.
Ce n'est que bien plus tard qu'on réalise qu'on n'est pas parfait non plus, en fait, 
et qu'on scandalise très probablement, à un moment ou à un autre, 
ceux qui commencent à prendre une part active dans l'Église alors qu'on y est depuis longtemps.

samedi 30 mai 2020

Si on ne recherche la sainteté que pour soi-même, la chose est mal engagée. 
La sainteté, c'est l'amour de Dieu et du prochain, 
pas la recherche de sa propre perfection, 
dont l'amour des autres ne serait que l'instrument au lieu d'en être le but véritable.

vendredi 29 mai 2020

Il semblerait que les gouvernements mettent systématiquement en opposition 
les libertés individuelles versus la sécurité. 
Si on veut vivre en sécurité, alors il faudrait renoncer à ses libertés individuelles.
Mais cette façon de penser vient juste du fait qu'ils considèrent que notre sécurité
ne peut venir que d'eux, et d'un contrôle de plus en plus invasif dans nos vies, 
comme si nous étions des enfants incapables de nous contrôler nous-mêmes ou d'agir rationellement.
En réalité, la sécurité dont il s'agit est plus celle des gouvernements eux-mêmes que du peuple, 
parce que plus ils contrôlent parfaitement tout ce qu'on fait, moins on entend de voix discordantes, 
et moins leur possession du pouvoir et leur façon de l'exercer sont remises en question. 

jeudi 28 mai 2020

Le réconfort et la paix du chrétien se trouvent auprès du Christ, 
en particulier près de sa présence réelle dans le tabernacle et la communion.
La question est : est-ce que je vais chercher ce réconfort et cette paix, 
ou est-ce que j'attends qu'elles me tombent tout cuit dans le bec sans sortir de chez moi ? 

mercredi 27 mai 2020

Ce qui distingue un conseil d'un ordre, c'est que, dans le cas du conseil, 
on n'a pas à exiger qu'il soit suivi, ni même qu'il soit pris en compte. 
Parce qu'un conseil, c'est censé être gratuit. 
Si on exige qu'il soit exécuté, ce n'est plus un conseil, c'est un ordre, et strict, en plus.

mardi 26 mai 2020

Dans l'Église, on a facilement tendance à avoir une attitude paternaliste, 
en traitant tout le monde comme si on avait affaire à des enfants un peu simplets.
Il faut faire attention à cette tendance, et ne pas la laisser devenir quelque chose de normal.
Le Christianisme est une religion de liberté, qui fait appel au libre arbitre de chacun ;
Ce n'est pas un ensemble de règles scolaires faites pour des gamins attardés.

lundi 25 mai 2020

Beaucoup de monde a (re)découvert la messe pendant le confinement.
C'est une très bonne chose d'avoir été chercher là un réconfort bien nécessaire.
Maintenant il faut transformer l'essai, et rechercher les messes autour de chez soi :
déjà que la religion est facilement quelque chose de spirituel, 
il ne faudrait pas que ça se cantonne au domaine du virtuel, 
mais il faut en retrouver une pratique qui nous aide à vivre chaque jour. 

dimanche 24 mai 2020

La vie n'est pas un droit, qui nous appartiendrait en propre, 
elle est un don, qui vient de Dieu.
C'est pour ça que, même quand elle est en danger, 
ça ne justifie pas l'interdiction de la liberté de culte.

samedi 23 mai 2020

Je sais bien que la santé a été promue au rang de chose la plus importante à protéger à tout prix,
mais c'est faux, la chose la plus importante à protéger est l'amour de Dieu et du prochain.
Il faut faire attention de ne pas faire de la santé une idole qui efface Dieu, 
parce qu'on meurt aussi bien en bonne santé que malade, à un taux de 100%, tôt ou tard.
Et quand on meurt, seul Dieu peut nous faire renaître et nous redonner la santé.

vendredi 22 mai 2020

La restriction des libertés individuelles au nom de la santé publique a des limites. 
À quoi cela sert-il de protéger la vie humaine si c'est pour vivre sans humanité ? 
Aucun état ne devrait avoir le pouvoir d'interdire à des enfants d'aller voir leurs parents
ou vice-versa, ni un mari d'aller voir sa femme ou vice-versa.

jeudi 21 mai 2020

Ce que je fais quand je vais aux toilettes n'est pas secret, mais c'est privé. 
N'avoir "aucun secret à cacher" ne justifie pas la violation de sa vie privée par un état.

mercredi 20 mai 2020

Il est beaucoup plus facile d'avoir confiance en quelqu'un qui nous dit ce qu'on veut entendre
qu'en quelqu'un qui nous dit ce qui ne nous arrange pas vraiment. 
Pourtant la vérité n'a que faire de nos états d'âme.

mardi 19 mai 2020

De nos jours, tout est évalué en terme d'efficacité, d'appréciation, d'avis.
Il ne doit pas en être ainsi dans l'Église.
On ne joue pas dans la même cour que des produits de consommation courante : 
l'efficacité de l'annonce de l'Évangile ne peut pas être réduite à des statistiques ou des graphiques, 
car nul ne peut savoir avec certitude quand et comment la parole de Dieu poussera dans les coeurs.

lundi 18 mai 2020

Si on ne veut pas être pris pour un imbécile, 
la base, c'est de ne pas agir comme si on en était un. 

dimanche 17 mai 2020

messe du dimanche 17 mai
Quand on est colérique, la loi est simple : 
chaque fois qu'on se met en colère, on doit, une fois calmé, demander pardon
à ceux contre qui on s'est emporté, quels qu'ils soient, qu'on les aime ou pas, 
qu'ils aient mérité (à notre avis) que l'on s'emporte contre eux ou pas, 
et même si ce sont des enfants.
Pas s'excuser, mais bel et bien demander pardon. Humblement. Sincèrement.
Et si on n'aime pas demander pardon ni s'humilier, alors il ne faut pas se mettre en colère. 

samedi 16 mai 2020

messe du samedi 16 mai
Des "ronds-de-cuir" qui, depuis le confort de leur bureau, expliquent avec condescendance
à ceux qui sont sur le front comment il faut se battre, 
alors qu'ils ne se sont jamais battus eux-mêmes et qu'ils ne connaissent pas la situation, 
j'ai toujours trouvé ça intolérable. 

vendredi 15 mai 2020

"C'est comme ça et pis c'est tout !", 
c'est l'argument de ceux qui n'ont pas d'argument.

jeudi 14 mai 2020

messe du jeudi 14 mai
Vouloir interdire à qui que ce soit de dire des choses parce qu'elles ne me plaisent pas, 
c'est parfaitement inacceptable : personne n'a le droit de s'arroger un droit de police sur la pensée.
Après, je ne suis pas obligé d'être d'accord avec ce que dit qui que ce soit,
et il ne tient qu'à moi de trouver des arguments pour prouver que ce que dit cette personne est faux.
Mais, si le fait de disposer d'un droit de réponse est légitime, 
celui de faire taire à tout prix ce qui ne me plait pas ne l'est absolument pas.

mercredi 13 mai 2020

messe du mercredi 13 mai
Défendre ses propres idées, pourquoi pas, ça peut se comprendre.
Mais entrer en guerre contre quiconque s'oppose aux idées de quelqu'un d'autre,
en particulier quand on n'a aucun moyen de savoir si elles sont objectivement bonnes ou pas, 
c'est idiot.

mardi 12 mai 2020

messe du mardi 12 mai
Je ne sais pas pourquoi on devrait toujours avoir un avis sur tout. 
On n'est pas obligé de dire ce qu'on pense sur tel ou tel sujet 
juste parce qu'on nous pose la question, 
surtout si on n'en pense rien du tout.

lundi 11 mai 2020

messe du lundi 11 mai
C'est toujours facile de dire après une crise "il aurait fallu faire comme-ci comme-ça", 
surtout quand on n'a soi-même rien fait du tout quand les choses allaient mal.

dimanche 10 mai 2020

messe du dimanche 10 mai
Quand on n'aime que les gens qui nous aiment, 
on n'aime que soi, en fin de comptes.

samedi 9 mai 2020

messe du samedi 9 mai
C'est difficile, et pour ainsi dire impossible, d'aimer les gens qu'on méprise.
C'est pourquoi le mépris est un péché particulièrement grave. 

vendredi 8 mai 2020

messe du vendredi 8 mai
C'est pratique de mettre les gens dans des cases, 
ça va vite et on peut le faire quasiment sans réfléchir.
Mais c'est toujours injuste, et quand on le fait systématiquement, 
on se prive de la possibilité d'améliorer et d'affiner nos connaissances, 
et aussi de celle de rencontrer des gens à aimer.

jeudi 7 mai 2020

messe du jeudi 7 mai
Je suis toujours étonné que certains puissent se contenter toute leur vie
de remplacer leur réflexion personnelle par l'adoption de préjugés fournis par d'autres.
Dieu ne nous a pas donné l'intelligence pour que nous ne nous en servions jamais.

mercredi 6 mai 2020

messe du mercredi 6 mai
C'est toujours difficile d'aller contre l'avis général, 
surtout quand il est manipulé pour aller dans un sens déterminé.
C'est pourtant très utile d'avoir le courage de le faire sans se préoccuper des conséquences,
si on veut être fidèle à sa conscience en toute circonstance.
Mais il faut faire attention aux tentations d'orgueil : 
prendre systématiquement le contrepied de l'avis général par principe,
c'est tout aussi indéfendable que de ne jamais oser s'y opposer.

mardi 5 mai 2020

messe du mardi 5 mai
L'être qu'on appelle Dieu, et que Jésus appelle son Père, échappe à l'analyse de nos cinq sens. On ne peut ni le voir, ni le toucher, ni le goûter, ni l'entendre, ni le sentir. Ça ne veut pas dire qu'il n'existe pas, juste qu'il est hors de notre champ cognitif, au moins de façon normale. Certains ont bien dit l'avoir vu ou entendu, mais comment les croire ? N'ont-ils pas été trompés par leurs sens ? N'ont-ils pas juste halluciné, ou abusé de substances illicites ? Ne racontent-ils pas n'importe quoi pour faire les intéressants ? D'ailleurs, pourquoi sont-ils si peu nombreux à avoir fait ce genre d'expérience, et si eux ont pu la faire, pourquoi pas nous ? Les expériences mystiques sont intransmissibles. On peut les croire, ou ne pas les croire, mais quoi qu'il en soit on ne peut ni les prouver ni les reproduire ni même, la plupart du temps, les expliquer ou les décrire adéquatement. Non, quoi que notre cerveau nous pousse à accepter comme crédible ou non, nos sens nous interdisent une expérience directe, indiscutable, évidente, universellement partagée, de ce Dieu qui est... qui n'est pas ici, quoi. Ou en tous cas pas décelable. Comme le résume Jésus : "Dieu, nul ne l'a jamais vu". C'est pour ça que les Chrétiens ne sont pas déistes : il ne s'agit pas de croire en ce que nous ne connaissons pas, en ce que nos sens ne peuvent appréhender. Celui en qui nous avons mis notre Foi, au contraire, était accessible à nos sens : "ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché du Verbe de vie (...), nous vous l'annonçons" (1 jn1, 1-3). Nous sommes Chrétiens. Nous croyons que Jésus et le Père sont Un, que ceux qui ont vu Jésus ont vu Dieu, et il ne s'agit pas de deux ou trois fadas, mais d'une région du monde toute entière, qui l'ont vu, écouté, et qui ont constaté sa présence. Pourquoi croyons-nous que cet homme est Dieu ? Eh bien, en plus d'avoir accompli des signes et des prodiges inouïs (faire voir un aveugle de naissance ou guérir un lépreux simplement en leur disant une parole, on ne sait toujours pas le faire aujourd'hui), il est ressuscité, avec un corps glorieux, aux capacités surhumaines, apparaissant et disparaissant à volonté, reconnaissable ou pas, présent en divers endroits en même temps, et pourtant capable de manger et de boire, et encore une fois accessible à nos sens. Il a vaincu la mort. C'est pour ça qu'on croit qu'il est bien ce qu'il affirme être.
Quand on parle de Dieu dans l'Église, on n'invente rien, on parle de ce que l'on connait, de celui qu'on a vu, entendu et touché. Parce qu'on croit fermement que Jésus et Dieu, c'est tout un. 

Il y a eu une époque où, dans certains couvents, 
on croyait dur comme fer que plus on humiliait les gens, 
plus on les sanctifiait. 
C'est évidemment totalement idiot, 
car totalement opposé aux attitudes et aux enseignements du Christ.

lundi 4 mai 2020

messe du lundi 4 mai
Un supérieur religieux qui n'a lui-même ni supérieur,
ni confesseur attitré ou directeur spirituel libre de lui parler comme il veut, 
et qui refuse de rendre des comptes à qui que ce soit, 
court toujours le danger de finir par se prendre pour Dieu. 

dimanche 3 mai 2020

messe du dimanche 3 mai
J'ai un principe simple en paroisse : toute personne qui a une idée géniale
doit être prête à la mettre en pratique elle-même. 
Parce qu'avoir des idées pour faire travailler les autres, non, ça ne va pas. 

samedi 2 mai 2020

messe du samedi 2 mai
L'être humain ne saurait être réduit au fait qu'il est un animal, 
mais il ne faudrait pas oublier pour autant qu'il en est un. 
Ainsi, tout ce qui nous fait ressentir des émotions ou réveille notre intelligence
n'est jamais que ce qui provoque l'excitation, plus ou moins profonde, de nos cinq sens.
Quelqu'un sans odorat, sans vision ou sourd ne ressent pas et ne comprend pas le monde
comme quelqu'un à l'odorat, la vision ou l'ouïe extêmement développés. 
Notre vision et notre compréhension du monde dépendent de ces cinq sens, 
et toute réalité qu'ils ne sont pas en mesure d'appréhender nous dépasse totalement. 
Ce qui ne signifie pas qu'elle n'existe pas, mais juste qu'elle est hors de portée.
Ainsi, l'inaccessibilité à nos sens d'un monde spirituel qui comprendrait Dieu et les anges
ne signifie pas qu'il n'existe pas, mais seulement qu'on n'y a pas accès de façon claire et évidente
tant qu'on est limités par la réalité animale à laquelle nous contraint notre corps humain. 
C'est pour ça que Dieu s'est fait chair, afin qu'on puisse le voir, l'entendre, le toucher, 
et qu'il puisse nous expliquer par des paraboles compréhensibles ce qui nous dépasse absolument.

vendredi 1 mai 2020

messe du vendredi 1er mai
Ce n'est pas parce que quelqu'un est sincère que ce qu'il dit est vrai. 
Être de bonne foi n'empêche pas de pouvoir être dans l'erreur.