Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

rcf

rcf 2

aléatoire

lundi 17 février 2014

Quand on a eu une rupture, ou qu'on se sent seul, qu'on est fatigué,
qu'on s'ennuie ou qu'on est malade, loin de chez soi ou déprimé,
on prend facilement une "béquille" :
quelqu'un qu'on n'aimerait pas dans des circonstances normales,
mais qui veut bien nous soutenir, nous tenir compagnie,
nous laisser pleurer sur son épaule ou donner un peu de tendresse,
écouter nos problèmes ou nous redonner confiance en nous...
Seulement voilà, les béquilles, quand on est guéri,
elles finissent au placard ou à la poubelle.
Alors, si on se retrouve un jour dans ce rôle, il faut, dès le début,
avoir la clairvoyance de savoir que c'est là qu'on finira.
Et, si on l'accepte, alors pourquoi pas...
C'est très utile, après tout, une béquille, et c'est un rôle qui,
quand il est assumé comme tel, sans se faire d'illusions,
est tout à fait digne de louanges.
Il mènera au ciel beaucoup de prêtres, mais aussi de nombreuses personnes
auxquelles on ne s'attendra pas, loin devant grand nombre de "justes".