Je comprends bien la
lassitude des prêtres et la tentation de passer à autre chose,
tant est grand parfois
le sentiment d'inutilité, de solitude ou de fatigue, entre autre.
Bien.
Mais alors il faut
trouver des choses intéressantes à faire, se faire des amis, et se reposer.
Ce n'est pas en
abandonnant le sacerdoce qu'on résoudra quoi que ce soit,
mais en lui donnant
les conditions de l'épanouissement humain
sans lequel aucune
vocation n'est supportable, quelle qu'elle soit.
En tout cas, je ne
crois pas que la solution soit dans l'abandon de sa vocation :
je ne vois rien qui ne
puisse sembler fade et sans intérêt, à terme,
quand on a cotoyé
Dieu, qu'on l'a tenu dans ses mains, qu'on a donné l'Esprit Saint,
qu'on a fait venir le Christ sur terre à la messe et qu'on a donné le pardon de Dieu,
qu'on a fait venir le Christ sur terre à la messe et qu'on a donné le pardon de Dieu,
quand on a passé tant
de temps à méditer sa Parole et à Le prier,
quand on a veillé avec
Lui et qu'on a été son intime.
On peut fuir, bien sûr,
mais trouver le bonheur loin de l'intimité avec Dieu ?
Franchement, je ne
crois pas que ça soit viable.
Courage ! Il a vaincu le monde, et nous vaincrons avec Lui
si nous ne L'abandonnons pas en chemin.