Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

mardi 31 octobre 2017

C'est essentiel de prendre du temps pour Dieu, chaque jour.
Après tout, on est censés l'aimer par-dessus tout, non ?
Seulement voilà, depuis Jésus, on sait que prendre du temps pour Dieu
c'est aussi prendre du temps pour aimer son prochain.
Alors si, quand tu es en train de prier, quelqu'un a vraiment besoin de toi,
n'hésite pas : aimer Dieu par dessus-tout ou aimer son prochain comme soi-même, 
c'est le même commandement.

lundi 30 octobre 2017

En Français, il est d'autant plus facile de confondre l'amour avec l'instinct
qu'on dit "j'aime" chaque fois qu'on devrait dire "ça me plait".
Du coup, on pense spontanément que l'amour c'est quand quelqu'un me plait,
et pas nécessairement quand je traite quelqu'un avec bonté, miséricorde,
bienveillance, compassion, magnanimité, générosité ou équité.
Certains vont même jusqu'à penser que si mon instinct n'est pas titillé,
alors il n'y a pas d'amour mais que c'est de l'hypocrisie.
C'est drôle, parce que l'amour est, au contraire, la force qui surpasse l'instinct,
pour aimer les autres non pas comme je le ressens, mais comme je le dois,
parce que nous sommes tous frères et soeurs en Dieu 
et qu'on traite bien son propre sang et sa propre chair.

dimanche 29 octobre 2017

L'amour rend dépendant.
Il rend vulnérable.
Il rend sensible.
Il rend responsable.
Il révèle nos imperfections et nos limites.
Mais il rend aussi fort.
Il rend courageux.
Il rend meilleur.
Il rend humain.
Il révèle des capacités dont on ne soupçonnait pas l'existence.
Alors, ça vaut la peine ou bien ?
Eh bien, quand on l'a connu, pour dire les choses simplement,
on découvre que rien d'autre que ça ne vaut vraiment la peine, au fond. 
Ça répond à la question ?

samedi 28 octobre 2017

Si l'intégralité de l'humanité décidait d'aimer Dieu par-dessus tout
et si on décidait sérieusement de tous s'aimer les uns les autres,
tous les problèmes qui nous écrasent disparaitraient comme par enchantement.
Sur terre, c'est une vue de l'esprit.
Mais au ciel, ça deviendra réalité. 
Notre royaume n'est pas de ce monde.

vendredi 27 octobre 2017

Quand on voit des soldats honorés par la France, plein de médailles, en beaux habits,
dans des défilés ou à des places prestigieuses, on pourrait être tentés de les envier,
parce qu'on ne voit que l'aspect brillant de leur fonction.
Mais pour en arriver là, il faut être passé par la sueur et le sang,
par des douleurs, des pertes éprouvantes, la peur, la souffrance et la peine,
les nuits de cauchemards et de sueurs froides et les séquelles à porter toute leur vie.
Ça me fait penser aux prêtres dont on peut penser, lors de belles célébrations,
qu'ils ont bien de la chance d'être aux meilleures places, revêtus d'habits magnifiques,
honorés par tous et traités comme des gens importants et délicats.
On oublie le temps douloureux du séminaire, les nuits de prière et de jeûne,
le renoncement à une famille, à des enfants et à une situation,
le mépris, le rejet et l'exigence auxquels ils sont confrontés bien souvent,
le sentiment d'impuissance constant, l'impression fréquente d'être un usurpateur,
la souffrance de notre inutilité et la remise en question permanente de nos actions.
Je ne me plains pas, je ne laisserais ma place pour rien au monde. 
Mais il faut se garder d'envier ce qui brille, quand on n'a pas vécu ce que ça a coûté.

jeudi 26 octobre 2017

Les prêtres sont souvent les témoins de l'oeuvre du péché dans l'humanité,
du désamour envers Dieu, de la peur et de la méfiance à son encontre,
des trahisons, des faiblesses et de la tiédeur envers le Christ et ses enseignements.
Mais nous sommes aussi les témoins privilégiés de retours à Dieu
dans lesquels nous ne sommes bien souvent pour rien du tout,
de grâces exceptionnelles et même, à l'occasion, de miracles purs et durs. 
Nos sommes les témoins du pire mais aussi du meilleur de l'humanité, et ça, 
ça vaut toutes les peines du monde.

mercredi 25 octobre 2017

Si l'humanité n'avait jamais accepté de remettre en cause ce qu'elle tenait pour acquis, 
nous en serions toujours à chasser des animaux à coups de gourdins pour vivre.

mardi 24 octobre 2017

Les catholiques, dont le nom signifie "universels", devraient être conscients
que la question religieuse ne saurait être confinée à l'intime et au secret de la personne,
mais qu'elle concerne tout être humain et devrait donc avoir droit au chapitre, à ce titre,
dans l'espace public au même titre que la sacro-sainte laïcité ou que la politique,
que la santé ou les sciences, l'économie ou la philosophie.
Comment un thème universel peut-il être considéré comme privé
et par conséquent interdit d'expression dans l'espace public ?
Pour ne pas vexer ceux qui ne croient en rien ?
Je ne vois pas au nom de quoi leur foi en rien devrait être respectée 
plus que la foi en Dieu de ceux qui ne pensent pas comme eux.

lundi 23 octobre 2017

On n'a pas nécessairement besoin de mourir pour rencontrer Dieu.
Par le baptême, on devient prophète, autrement dit on acquiert la capacité de l'entendre,
et on devient prêtre, autrement dit on a la certitude qu'il nous écoute.
Il n'y a donc aucune urgence à aller le rencontrer dans l'au-delà 
quand on peut parfaitement le fréquenter dès ici-bas
même si, bien entendu, être en plénitude avec lui sera une joie incommensurable !

dimanche 22 octobre 2017

Je pense que, pour être tout excité et impatient à l'idée d'une fin du monde prochaine,
il faut être surmené ou épuisé moralement ou mentalement.
On peut alors la considérer comme une source de repos définitif,
comme la fin des difficultés ou des ennuis dans notre vie.
Oh, bien sûr, on ne présentera pas ça comme ça, ce n'est pas très reluisant.
On parlera de récompense des justes, d'aboutissement de la foi, tout ça.
Mais quand le moral est bon et qu'on est en pleine forme,
si on peut se réjouir du retour du Christ, du jugement final et de toutes ces choses,
en revanche on n'est pas nécessairement pressé que ça arrive,
parce qu'on n'a pas besoin de ça pour aller bien.

samedi 21 octobre 2017

Il est possible qu'il y ait des gens surmenés par plaisir, par orgueil ou par ambition.
Mais il y en a aussi qui le sont parce qu'ils n'ont pas d'autre choix,
que ça soit pour des raisons de survie ou de vocation personnelle.
Certains sont appelés à donner leur vie pour les autres au sens propre,
et eux seuls peuvent juger leurs actions 
parce qu'eux seuls connaissent la raison profonde pour laquelle ils agissent ainsi.

vendredi 20 octobre 2017

Se faire avoir parce qu'on a bon coeur ?
À vue humaine, c'est un échec et il ne faut pas que ça se reproduise.
À vue surnaturelle, ça peut mener au paradis,
si on savait les risques qu'on prenait et qu'on les a assumés malgré tout,
donnant à quelqu'un sa chance d'agir bien ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. 
Alors, si échec il y a, ce n'est pas le nôtre, et il n'y a pas à en rougir.

jeudi 19 octobre 2017

Les gens qui souffrent sont souvent agressifs. 
Mais je ne sais pas si l'agressivité est toujours la conséquence d'une souffrance.

mercredi 18 octobre 2017

Autant il faut éviter l'exhibitionisme de la prière
(le Christ nous met assez en garde contre ça),
autant ne jamais montrer à personne que l'on prie n'est pas bon non plus,
pour tout chrétien et, à fortiori, pour le prêtre qui a une charge pastorale. 
Ce n'est pas une question de pharisaïsme mais de transparence.

mardi 17 octobre 2017

Si le corps a besoin de détente et de repos, en dehors du sommeil,
c'est aussi le cas pour l'esprit.
Il est important, parfois, d'avoir non seulement rien à faire mais rien à penser,
si on veut éviter la surcharge et diminuer son niveau de stress.

lundi 16 octobre 2017

J'ai souvent été témoin de la sidération des gens à l'intelligence très affutée
quand ils sont confrontés à des imbéciles qui les attaquent
alors qu'ils ne comprennent même pas ce qu'on leur a dit
mais qui se sentent quand même insultés au cas où,
et qu'ils n'ont d'autre argument que les cris et les imprécations
pour exprimer l'incohérence de leur esprit furieux sans savoir pourquoi.
Les prophètes ont connu ça, Jésus aussi, ainsi qu'un grand nombre de saints. 
Faire partie des vociférateurs n'est jamais un bon signe.

dimanche 15 octobre 2017

On ne peut être disciple de quelqu'un que l'on méprise
ou qu'on considère inférieur à soi.
Si on ne reçoit pas avec humilité les enseignements de Jésus,
en ne cherchant ni à les juger ni à les corriger,
on ne peut être disciple du Christ 
puisqu'on pense être plus intelligent et plus malin que lui.

samedi 14 octobre 2017

Qu'un catholique puisse en traiter un autre de "papolâtre" est aussi ridicule
que s'il le traitait de "disciple de Jésus" ou de "fidèle à l'Eglise du Christ".
C'est aussi stupide que de se mettre une balle dans la tête 
pour qu'elle arrête de nous suggérer des pensées qu'on n'a pas envie d'entendre.
Je dis ça parce que le pape est la tête visible de l'Eglise. 

vendredi 13 octobre 2017

Il est difficile d'avoir une conversation constructive
quand l'une des deux partie insulte l'autre chaque fois qu'elle est à court d'arguments.
L'insulte, à mon sens, ne disqualifie que celui qui la profère.

jeudi 12 octobre 2017

On répète facilement l'adage selon lequel "nul n'est indispensable".
Pourtant, il est faux, déjà, pour commencer.
Si Dieu nous a créé, c'est pour une raison, qu'on en soit conscient ou pas.
Chaque être humain est indispensable à l'humanité, en tant qu'être.
Ensuite, on le dit mais on le vit rarement :
il est difficile de laisser les gens faire ce qu'ils veulent sans mettre son grain de sel,
sans se mêler de leurs affaires ou au moins leur dire ce qu'on en pense.
Parfois il faut apprendre à se taire et à se mettre en retrait :
si on est indispensable en tant qu'être, notre opinion, elle, le monde peut s'en passer.
Ce qu'il a à savoir est déjà contenu dans la Parole de Dieu. 
Qu'il l'écoute.

mercredi 11 octobre 2017

La Loi de Moïse, à l'époque de Jésus, s'efforce de couvrir tous les aspects de la vie,
pour que personne n'y apporte ni interprétation personnelle ni changements,
et se contente de suivre ce mode d'emploi exhaustif pour plaire à Dieu.
La loi du Christ, au contraire, nous donne un principe absolu et intangible :  
l'amour de Dieu et du prochain qui consiste à donner notre vie pour ceux qu'on aime,
mais son application est laissée au libre arbitre et aux possibilités de chacun,
parce qu'elle ne rentre pas dans les mille détails de notre vie pour la museler,
mais est ouverte à tous les temps, tous les lieux et toutes les consciences.
C'est toujours une tentation, même dans l'Eglise, de revenir à une loi "dure",
qui nous dit ce qu'on doit faire en décidant à notre place ce que doit être notre vie
dans les mille détails qui la constituent
et qui régissent nos relations aux autres et à Dieu.
Mais c'est opposé à la volonté et à l'enseignement du Christ :
la loi qu'il nous a transmise est une loi de liberté, pas de coercition.
Son application ne peut être que librement consentie, jamais obtenue par force.
Si on la vit comme ça, elle mène à la douceur et l'humilité du coeur, 
non à l'orgueil et au mépris d'une classe de "parfaits" contre les "mécréants".

mardi 10 octobre 2017

Je me méfie toujours des gens qui font leur propre publicité,
qui se vantent de leurs formidables qualités,
leurs compétences hors du commun,
qui expliquent à quel point c'est des gens biens.
Selon mon expérience personnelle, ça a toujours caché anguille sous roche. 
Rien d'étonnant, d'ailleurs, puisque c'est comme ça que fonctionne l'hypocrisie.

lundi 9 octobre 2017

L'autre jour, on a eu une réunion des prêtres du diocèse.
Nous avons prié l'office de milieu du jour ensemble,
et c'était magnifique, parce que nous avons spontanément chanté à plusieurs voix.
Il y a des gens qui aiment bien l'unisson, je préfère la polyphonie.
C'est tellement plus vivant, quand chaque prêtre, en union avec les autres,
chante sa propre partition et ajoute à la beauté de la prière par sa spécificité !
Bien entendu, ce qui vaut pour le chant vaut pour la façon d'être de chacun de nous.

dimanche 8 octobre 2017

Pour moi, la fidélité au Christ et à l'Eglise est une seule et même chose.
Prétendre être fidèle à Jésus et à son enseignement
en dédaignant le fait qu'il ait nommé Pierre pour paître ses brebis,
qu'il ait expressément voulu une Eglise et des apôtres, choisis un par un,
qu'il irrigue cette Eglise quotidiennement par les sacrements et l'Esprit Saint,
ça n'a pas de sens.
Quand on commence à choisir chez Jésus ce qui nous plait ou pas,
qu'on fait le tri et qu'on ne retient que ce qui trouve grâce à nos yeux,
ce n'est plus son enseignement qu'on suit,
mais notre goût personnel qu'on justifie par des citations prises ici ou là,
dans l'évangile comme dans toute autre source qui nous conforte dans nos choix
et notre façon d'être. 
On ne suit pas Dieu, on se prend pour Lui. Ça n'a rien à voir.

samedi 7 octobre 2017

Il est essentiel d'avoir dans l'Eglise des intellectuels à la formation théologique pointue,
qui aient l'intelligence et la connaissance, couplées à la fidélité aux Saintes Ecritures,
à la Tradition et au Magistère, pour savoir répondre à tous ceux qui attaquent l'Eglise,
ad intra comme ad extra.
En effet, l'Eglise, comme à chaque époque de son existence,
est continuellement attaquée.
On s'en prend au dogme, au pape, aux prêtres et aux évêques, à la bible,
au Christ, à la liturgie actuelle, aux communautés paroissiales, aux signes religieux,
à la foi, à l'obéissance, aux concepts de salut ou de vérité, etc etc...
bref ce ne sont pas les attaques qui manquent.
Pour les contrer, les bons sentiments ne suffisent pas. 
Il faut aussi des gens à la fois formés et fidèles au Christ et à son Eglise.

vendredi 6 octobre 2017

L'accompagnement spirituel exige, de la part du prêtre, du discernement.
Nous ne somme, sauf cumul de formation ou vocation particulière,
ni psys, ni docteurs, ni assistante sociale, ni les restos du coeur, ni sos amitié.
Notre mission est d'abord et avant tout d'annoncer le Christ mort et ressuscité,
d'enseigner le chemin qu'il nous a transmis pour parvenir à la vie éternelle,
et de donner les sacrements qu'il nous a confiés pour avoir la force de le parcourir.
Alors tout le reste, pourquoi pas, on peut le faire,
mais il ne faudrait pas le confondre avec la mission
que le Christ et l'Eglise nous ont confié, 
et surtout il ne faudrait pas que ça en prenne toute la place et le temps.

jeudi 5 octobre 2017

L'indissolubilité du mariage n'est pas quelque chose à prendre à la légère.
Pour l'avoir défendue, Jean Baptiste a été emprisonné puis assassiné.
Pour l'avoir défendue, l'Eglise a perdu un pays tout entier.
Que l'on ait de la compassion pour les pécheurs, oui, toujours.
Mais pas pour le péché, qu'il consiste à dédaigner cette indissolubilité 
ou en quelque autre manque d'amour que ce soit.

mercredi 4 octobre 2017

Je préfère un silence de Dieu à une réponse du diable.
Dieu, même quand il se tait, nous aime, Lui,
alors que le diable nous hait de tout son être, 
tout comme il hait Dieu et se hait lui-même.

mardi 3 octobre 2017

Dieu aime tout le monde, mais tout le monde n'aime pas Dieu.
Le Christ nous invite tous à le suivre, mais peu nombreux sont ceux qui le font.
Quand on n'aime pas Jésus, quel que soit l'amour de Dieu pour nous,
on est isolé par notre manque d'amour 
qui fait comme une cage invisible qui nous sépare de Lui.

lundi 2 octobre 2017

Il faut régulièrement se recentrer sur l'essentiel
si on ne veut pas passer à côté de sa vie.
Où en suis-je de l'amour de Dieu et du prochain ?
Qu'est-ce que je vais faire, concrêtement, aujourd'hui, par amour ?
Tout le reste n'est pas sans importance, 
mais c'est infiniment moins important que ça.

dimanche 1 octobre 2017

Le christianisme sans l'Eglise, après tout, pourquoi pas ?
Une fois qu'on a compris qu'il faut aimer Dieu et son prochain,
pourquoi s'encombrer d'une religion, de sacrements, d'une hierarchie,
et de tout un tas de paperasses ?
Alors en fait, si le Christ a pris la peine de fonder,
en toute connaissance de cause, une Eglise,
de mettre à sa tête un pape et des évêques,
de nous laisser des sacrements en nous disant de les transmettre
jusqu'aux extrémités de la terre,
c'est parce que toute cette structure est absolument nécessaire.
Son message est le coeur de la révélation, d'accord.
Mais sans l'Eglise et ses copistes, ce message aurait déjà disparu depuis longtemps.
Sans les sacrements, on n'a pas la force de le mettre en pratique.
Sans le sacerdoce, on n'aurait aucune garantie
de la transmission intégrale du message et des sacrements
et de son interprétation authentique et fidèle à l'Esprit Saint
que chaque chrétien reçoit par le baptême.
Le christianisme sans l'Eglise c'est comme une huile précieuse
qui, faute de manufacture, de contenant et de soins, 
est répandue à terre et que tout le monde foule aux pieds sans s'en préoccuper.