Le curé d'Ars disait que, là où il n'y avait plus de prêtre,
en quelques années on se mettrait à adorer le bétail.
C'est bien l'effigie d'un veau que le peuple avait faite pour l'adorer dans le désert,
pendant l'absence de Moïse sur la montagne...
Rien d'étonnant donc à ce qu'on trouve aujourd'hui,
dans ce monde qui manque si cruellement de repères religieux,
un courant tendant à l'adoration des animaux.
Le besoin d'adorer est si puissant chez l'être humain que, si l'on n'adore plus Dieu,
il nous faut nécessairement le remplacer par quelqu'un ou quelque chose d'autre.