Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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rcf 2

aléatoire

samedi 30 septembre 2017

Les prophètes ont rarement été mis sur un piedestal.
Au contraire, ils étaient persécutés, villipendés, attaqués de toutes parts,
voire torturés et assassinés, parce que ce qu'ils disaient ne plaisait pas toujours,
et qu'ils avaient souvent tout le peuple contre eux
à cause de leur fidélité à la Parole de Dieu et à son message.
Je crois sincèrement que le pape, s'il est certes élu par des hommes
est aussi choisi par le Christ, et inspiré par l'Esprit Saint.
S'en prendre violemment et publiquement à lui
parce qu'on n'est pas d'accord avec ce qu'il dit ou écrit,
quel que soit le prétexte invoqué,
c'est prendre le risque de se retrouver en guerre contre Dieu.
Pardon de faire mon Gamaliel, et de redire quelque chose de tellement évident,
mais si ce qu'il dit vient de Dieu, alors ça tiendra et personne n'y pourra rien.
Si ce n'est pas le cas, alors ça tombera tout seul sans qu'il n'y ait rien à faire.
Lui faire la leçon publiquement en lui disant qu'il est au mieux un incapable, 
au pire un traitre, quelle horreur !!! Et quel orgueil...

vendredi 29 septembre 2017

Tu crois que Dieu t'aime ?
Félicitations, tu as raison.
Tu crois que c'est à cause de ta religion, de tes qualités ou de tes bonnes actions ?
Alors là, désolé de te décevoir, mais s'Il t'aime, ce n'est pas à cause de toi, mais de Lui.
Il aime inconditionnellement tout ce dont Il est à l'origine,
or Il est à l'origine de ta vie.
Mais alors, me diras-tu, à quoi bon être Chrétien, et bien agir ?
Eh bien...
À quoi bon aimer ceux qui nous aiment ?
À quoi bon être aimable avec eux, profiter de notre amour mutuel, et être heureux ?
À quoi bon leur rendre leur amour, pour qu'il soit fructueux et complet ?
Tu as les réponses à ces questions ?
Alors pas la peine que je t'explique.
Tu ne les as pas ? 
Alors ça ne sert à rien que je t'explique.

jeudi 28 septembre 2017

J'ai souvent rencontré des gens qui ont été témoins de faits surnaturels,
qui ont eu des apparitions de la Vierge ou du Christ,
à qui des morts ont parlé dans leurs rêves,
qui ont reçu des révélations sur l'avenir ou que sais-je encore.
En général, ils n'en parlent à personne, de peur de passer pour des fous.
Qu'un chrétien puisse recevoir de Dieu, sans intermédiaire, des paroles ou des visions,
il n'y a rien là qui me choque : nous sommes tous prophètes par le baptême,
et le propre de la prophétie, c'est d'avoir avec Dieu un contact direct,
quelle qu'en soit la modalité.
De toutes façons, si ce sont des visions ou des révélations authentiques,
elles ne nous apprennent rien qu'on ne sache déjà par les Saintes Ecritures.
Aux gens que ça inquiète de recevoir ces signes,
je recommande toujours la même chose :
être assidus aux sacrements, à la messe au moins hebdomadaire, au mieux quotidienne,
à la confession, à la prière, à la lecture des Saintes Ecritures,
et dans la mesure du possible, trouver un prêtre sage et docte pour les accompagner
ou éventuellement un moine, religieux, moniale ou religieuse
pourvus qu'ils soient versés dans l'art de l'accompagnement spirituel.
Ainsi, ce qui vient de Dieu ne les effraiera plus, 
ce qui ne vient pas de lui disparaitra ou au moins sera identifié comme tel.

mercredi 27 septembre 2017

La date de la fin du monde n'a strictement aucune importance.
Mourir parce que c'est la fin du monde ou parce qu'on tombe dans son escalier,
qu'est-ce que ça change ?
La fin du monde est un peu plus prestigieuse, ok, et après ?
On sait qu'on ne va pas rester éternellement sur cette terre, de toutes façons.
S'exciter chaque fois qu'un illuminé annonce la fin du monde ne sert donc à rien,
c'est une distraction de la seule chose qui compte vraiment :
demande à Dieu, chaque jour, la dose d'amour dont tu as besoin
pour l'aimer par dessus tout et ton prochain comme toi-même,
puis utilise la pour pratiquer cet amour de façon concrète.
Si tu fais ça, que la fin du monde soit aujourd'hui ou dans des millions d'années, 
ça n'a pas la moindre importance.

mardi 26 septembre 2017

Plus on s'approche de Dieu, plus on découvre à quel point le monde en est éloigné.
Ce n'est pas qu'il s'en est éloigné récemment, 
c'est qu'on s'en rend de plus en plus compte, c'est tout. 

lundi 25 septembre 2017

Rien mieux que l'amour ne peut faire sortir ce qu'il y a de meilleur en nous.
C'est d'ailleurs un critère de vérification :
si la relation entre quelqu'un qu'on croit aimer et dont on croit être aimé
ne nous rend pas meilleur, ne nous améliore en aucun domaine que ce soit,
alors c'est que cet amour est probablement une illusion, pas de l'authentique.
Mais pour comprendre ça il faut avoir connu au moins 
un vrai amour ou une vraie amitié.

dimanche 24 septembre 2017

Certains prêtres pensent que prendre soin de leur santé est un luxe
contraire à la volonté qu'ils ont de donner toute leur vie pour Dieu.
Saint Irénée ne dit-il pas que "la gloire de Dieu, c'est l'homme vivant" ?
Ce qui est bon pour toute l'humanité est bon aussi pour nous,
et mépriser sa santé soi-disant par amour de Dieu
c'est rejeter Ses dons en décidant que ça doit Lui fait plaisir. 
Ça n'a aucun sens, si ce n'est celui d'un orgueil supérieur à la volonté de Dieu.

samedi 23 septembre 2017

La catéchèse, pour remplir sa mission, doit marcher sur ses deux jambes :
l'enseignement et l'exemple.
Il ne s'agit pas juste d'inculquer une connaissance théorique sur Dieu
qui n'aurait aucun rapport avec la réalité ni aucune incidence dans notre vie,
ça ne peut donc pas être qu'un simple enseignement intellectuel.
Mais il ne s'agit pas non plus de se nourrir de bons sentiments
sans aucune assise sur les enseignements du Christ et de l'Eglise,
ça ne peut donc pas être juste un apprentissage de l'agir chrétien.
Ce n'est ni un simple cours de religion, ni un simple moment de convivialité.
Il s'agit d'apprendre à connaître le Christ, et à agir comme Lui dans notre vie.

vendredi 22 septembre 2017

C'est drôle, le nombre impressionnant de gens qui usent de l'expression
"je suis croyant non pratiquant"
sans se douter un seul instant que ça ne veut absolument rien dire.
C'est tout le problème des formules toutes faites :
elles sont pratiques à dégainer en cas de besoin,
mais elles n'ont pas toujours du sens.

jeudi 21 septembre 2017

J'aime bien quand l'Esprit Saint m'explique telle ou telle phrase de la bible.
Ça arrive de temps en temps pendant que j'écoute les lectures pendant la messe :
on a l'impression qu'une pierre précieuse vient de nous être dévoilée
là où on ne voyait jusqu'alors que du gravier sans importance.
Ça vaut le coup, d'écouter les lectures de la messe avec un esprit ouvert et attentif.
Ceux qui n'écoutent rien ou sont plongés dans leurs pensées
ne savent pas ce qu'ils perdent.

mercredi 20 septembre 2017

Quand je suis revenu de mission, il est arrivé plusieurs fois
que des gens se lèvent ostensiblement et sortent de l'église en faisant beaucoup de bruit
pendant des homélies, pour que tout le monde voie bien qu'ils n'étaient pas d'accord.
Étant donné que je ne faisais que retranscrire les enseignements du Christ,
ça me semblait tout à fait logique que ça ne plaise pas à certains
et tout à leur honneur d'avoir le courage d'en tenir compte.
Eh puis, petit à petit, ça n'est plus arrivé.
Aujourd'hui, il arrive même qu'on me félicite.
Peut-être suis-je devenu moins brutal dans mes enseignements,
mais peut-être me suis-je tout simplement affadi.
En tout cas, je trouve ça inquiétant, même si c'est plus confortable.

mardi 19 septembre 2017

Ce n'est pas grave, quand on est prêtre, de ne pas plaire à tout le monde,
tant que c'est à cause de notre fidélité aux enseignements du Christ et de l'Eglise :
on ne peut pas plaire à la fois au monde et à Dieu, comme dit saint Paul.
Ce qui serait grave, c'est de ne plaire à personne parce qu'on est imbuvable,
qu'on a un sale caractère ou des défauts qui nous rendent infréquentables.
Mais tant qu'on nous méprise seulement à cause de notre appartenance au Christ,
alors tout va bien, je trouve même ça tout à fait réjouissant, à vrai dire.

lundi 18 septembre 2017

Il m'est arrivé parfois de rencontrer des paroissiens
qui attendent de leur curé que ça soit un homme autoritaire,
qui impose à tous, par tous les moyens possibles, des lois intangibles
auxquelles toute la paroisse doive être soumise, que ça soit utile ou non.
Je suis toujours surpris de constater à quel point les masochistes pensent,
on se demande bien pourquoi, qu'ils sont plus chrétiens que les autres,
eux qui rêvent d'imposer à tous la soumission dans laquelle ils prennent du plaisir.

dimanche 17 septembre 2017

Cet été, je n'ai pas pu célébrer la messe le dimanche dans ma paroisse d'origine,
parce que l'équipe de laïcs qui la gère en a décidé ainsi.
Ils ont préféré ne pas avoir de messe le dimanche pour la paroisse
qu'être dérangés dans leur agenda.
Que Dieu nous préserve des laïcs qui prennent le pouvoir dans les paroisses !
Il n'y a rien de pire que quelqu'un qui se prend pour le curé quand il ne l'est pas :
ils sont en général beaucoup plus intransigeants et durs que les prêtres
auxquels ils reprochaient, avant de voler leur place, d'être tout-puissants.

samedi 16 septembre 2017

Faire les choses que Dieu nous demande, c'est une chose.
Les faire en se prenant pour Lui, c'en est une autre.
Ainsi par exemple, un prêtre nommé dans une paroisse a deux solutions :
soit il y va sans plans, sans idées préconçues, sans programme,
il va d'abord faire connaissance avec les gens que Dieu lui confie,
et il fera ce qui semble bon pour eux en fonction de qui ils sont,
et des possibilités qui sont les siennes.
Soit il arrive avec des idées toutes faites et une façon d'agir déjà planifée,
et il essaye de faire entrer les gens dans les activités qu'il a prévues,
un point c'est tout.
La première façon de faire est raisonnable. 
Quant à la seconde, si ça mène droit dans le mur, il ne faudra pas s'étonner.

vendredi 15 septembre 2017

Dans mon diocèse, on a de tout comme prêtres :
ça va de la soutane à celui qui célèbre en bleu de travail, ou qui ne célèbre pas.
On pourrait penser "quelle horreur". Le manque d'uniformité fait toujours peur.
En fait, dans cette grande diversité, nous possédons une richesse sans prix :
nous nous aimons les uns les autres,
il n'y a pas de groupes qui rejettent ceux qui ne sont pas comme eux,
et les réunions sacerdotales sont toujours cordiales et joyeuses.
Personnellement, je considère même ces différences comme essentielles :
tout le monde n'apprécie pas les mêmes choses, les mêmes façons d'être ou de faire.
Heureusement que d'autres sont différents de moi,
parce qu'il y a des gens qui ne peuvent pas me supporter,
et qu'il faut bien qu'ils trouvent chaussure à leur pied. 
Plus la diversité est grande, plus nombreuses sont les portes qui ouvrent sur Dieu.

jeudi 14 septembre 2017

Il m'est arrivé, parfois, d'hésiter à aller voir un film
parce que j'étais tombé par hasard sur une mauvaise critique
(je dis par hasard parce que je ne les lis jamais, en temps normal).
J'ai ainsi failli manquer de purs chef d'oeuvre.
Que quelqu'un pense qu'on a besoin de son opinion
pour savoir ce qu'on doit trouver intéressant ou non,
ça m'a toujours sidéré.
Ceci dit, ne pas crier "crucifie-le" avec ce genre de personne,
c'est plus difficile qu'il n'y parait.
Il est plus facile de se laisser manipuler, que ce soit par paresse,
par docilité ou simplement pour faire comme tout le monde, 
que de prendre la peine de se forger sa propre opinion.

mercredi 13 septembre 2017

Les qualités que Dieu t'a données sont là
pour que tu les mettes au service de tes frères humains,
pas pour que tu les gardes pour toi.
Que tu en profites au passage, c'est légitime
("tu ne muselleras pas le boeuf qui foule le grain"). 
Que tu n'en fasses profiter personne, ça ne l'est pas.

mardi 12 septembre 2017

J'ai connu quelqu'un qui n'hésitait jamais à mentir
tant qu'il estimait que le but recherché lui était favorable.
Ça, c'est ce qui arrive quand on se prend pour Dieu :
on décide souverainement ce qui est bon et mal
non pas en fonction de ses enseignements
("c'est par un mensonge que le péché est entré dans le monde")
mais de ce qu'on pense nous convenir ("la fin justifie les moyens").
C'est l'essence même du péché originel. 
Il ne faut pas s'étonner, ensuite, si ça provoque des catastrophes et des injustices.

lundi 11 septembre 2017

Être aimé de Dieu est la chose la plus facile du monde,
puisqu'il aime tout ce qu'il a créé, sans le moindre mérite de notre part.
Aimer Dieu en retour, ça, c'est une autre paire de manches.
Ça demande d'accepter de lutter contre ce qu'on croit être une partie de nous
mais qui n'est, en fait, comme le lichen sur l'arbre, que du parasite :
je parle de nos défauts, faiblesses et péchés.
Pour être sauvés, il faut cet échange de bons procédés :
que Dieu nous aime, certes, mais ça c'était acquis, 
et que nous l'aimions en retour, bien sûr, et là tout reste à faire chaque jour.

dimanche 10 septembre 2017

On a facilement tendance à croire
que Dieu aime tous ceux qu'on aime soi-même,
et qu'il déteste tous ceux qui nous déplaisent.
C'est totalement idiot, pour la simple et bonne raison
que Dieu ne déteste rien de ce qu'il a créé.
Et le péché, me direz-vous?
Il ne l'a pas créé, justement.
Que le péché lui soit étranger, c'est évident.
Que le pécheur lui soit odieux, non :
il ne veut pas sa mort, mais qu'il se convertisse, et qu'il vive.
Parce qu'il l'aime. Inconditionnellement et éternellement.
Ce point n'est pas négociable, 
quoi qu'en pensent les pharisiens, cathares et autre jansénistes.

samedi 9 septembre 2017

On n'est pas d'autant plus saint
qu'on est plus sévère, renfrogné et hautain.
Quand tout le monde fait une tête de six pieds de long à la messe,
ça m'évoque tout sauf l'assemblée des saints qui est en présence de Dieu.
Il faut relire la trilogie de Dante. 
C'est en enfer qu'on est coincé jusqu'à la paralysie, pas au paradis.

vendredi 8 septembre 2017

J'ai parfois des gens disposés à faire quelque chose pour la paroisse,
mais l'histoire est souvent la même :
ils veulent bien faire ce dont ils ont décidé tout seuls que c'était important,
mais rarement ce dont la paroisse a réellement besoin.
Moi je rêve d'une communauté qui s'occuperait des personnes âgées
qui ne peuvent plus venir à la messe, en leur portant la communion chaque semaine,
ou d'églises ouvertes chaque jour par quelqu'un qui s'en occupe,
de gens qui prennent soin des nappes de l'autel ou de faire briller les encensoirs,
qui lavent les linges d'autel en les repassant comme il faut, ou les aubes, 
qui préparent l'église pour les enterrements ou les mariages et la rangent après,
bref ce ne sont pas les choses importantes à faire qui manquent.
Mais non, ça, ça n'intéresse que moi, apparemment.
Il faut dire que ce sont des tâches ingrates, discrètes, invisibles,
qui n'apporteront ni gloire ni reconnaissance, sauf aux yeux de Dieu.
Non, moi on me propose de faire repeindre des chapelles latérales ou de les fleurir,
de faire apprendre des chants nouveaux à la messe ou de faire des lectures,
bref de faire des choses bien visibles ou qui mettent en valeur.
Je ne sais pas si l'amour consiste à donner aux autres ce dont j'ai envie moi
ou ce dont ils ont besoin. 
Enfin si, en fait, j'ai bien ma petite idée...

jeudi 7 septembre 2017

Ma définition du chrétien ?
C'est un disciple du Christ, qui croit donc tout ce qui est contenu dans le Credo,
sans tout discuter en permanence, sans réserve.
C'est une personne qui a comme ambition la vie éternelle et la résurrection,
qui connait le chemin qui y mène (l'amour de Dieu et du prochain),
et qui s'efforce de le suivre au quotidien dans ses pensées et sa façon d'agir.
C'est quelqu'un qui, pour avoir les moyens de ses ambitions,
se nourrit de la messe sinon quotidienne au moins hebdomadaire,
et des sacrements en général chaque fois que les circonstances de la vie le demandent
(la confession quand on a péché, le mariage si on s'unit à quelqu'un, etc).
Enfin, encore faut-il suivre ce chemin, aidé de ces moyens, à la suite du Christ,
de façon fidèle, jusqu'à sa mort, qui doit nous trouver dans ces dispositions.
Autant le dire tout net, je n'ai rencontré qu'une poignée de chrétiens 
au cours de ma vie, bien qu'il soit censé y en avoir un ou deux milliards dans le monde...

mercredi 6 septembre 2017

Ce que l'on croit fermement, on n'a pas besoin de s'en convaincre.
Ainsi, en dehors du cadre de l'enseignement, bien entendu,
les personnes qui répètent en boucle la même chose
ne sont pas convaincues de la véracité de ce qu'elles disent,
sinon elles n'auraient pas besoin d'insister autant.
Par exemple, quelqu'un qui va vraiment bien n'éprouvera jamais le besoin
de répéter "tout va bien !" à longueur de journée.
Ceux qui sont dans ce cas ne cherchent pas tant à mentir aux autres 
qu'à se mentir à eux-mêmes
et, bien entendu, ils n'en ont absolument pas conscience.

mardi 5 septembre 2017

La représentation habituelle de Dieu le Père,
un vieux bonhomme à barbe blanche et en toge sur son trône dans les nuages
ne correspond bien entendu en rien à ce qu'est Dieu en vérité.
Il n'est pas humain, n'a pas forme humaine, ne pense pas comme un humain,
bref toute représentation humaine du Père n'a aucun sens.
Dieu dépasse tellement tout ce qu'on peut dire ou représenter de Lui, d'ailleurs,
qu'il est absolument ahurissant qu'Il prenne la peine de s'intéresser à chacun de nous,
de nous avoir voulus, individuellement, de nous avoir donné la vie,
puis le mode d'emploi qui va avec, et enfin de nous laisser ressusciter pour l'éternité.
S'être incarné pour venir nous sauver du péché et de la mort est incroyable aussi.
Faut-il que son amour dépasse infiniment toutes nos représentations humaines
pour être capable d'aimer chacun de nous d'une telle façon,
jusqu'à donner sa vie (eternelle) pour toi, pour moi, pour toute l'humanité ! 
Notre amour à nous est tellement insignifiant, comparé au sien...

lundi 4 septembre 2017

Une même chose que l'on fait ou que l'on dit
nous vaudra des huées ou des applaudissement
selon les personnes qui nous voient ou nous écoutent.
S'en plaindre ou s'en réjouir, c'est humain
mais il faut surtout savoir, à ses propres yeux,
si ce qu'on fait ou ce qu'on dit est bien ou pas. 
Le reste importe peu.

dimanche 3 septembre 2017

Le christianisme, une religion de la culpabilité permanente,
parce qu'on parle toujours du péché qui nous concerne tous ?
Hihihi, c'est comme dire qu'un hôpital est le lieu qui crée les maladies,
parce qu'on n'y trouve que des gens patraques.
Pécheurs, oui, mais pécheurs pardonnés, aimés, promis à la gloire de Dieu,
soignés par ses paroles, soutenus par ses sacrements, inspirés par l'Esprit Saint.
En dehors du christianisme, toute le monde se sent coupable aussi,
mais ils n'ont personne pour leur dire "tes péchés sont pardonnés" 
et leur proposer de parvenir à la sainteté, quelles que soient leurs faiblesses.

samedi 2 septembre 2017

 Jésus s'adresse souvent aux "scribes et pharisiens hypocrites",
en les traitant de tous les noms.
On aurait tort de se réjouir qu'ils soient son paratonnerre à colère favori,
comme s'ils étaient les seuls à mériter ses reproches.
Toute l'humanité a été soumise à la domination du péché,
et nous méritons tous les vifs reproches de Jésus,
que nos péchés se voient ou non.
C'est un appel à la conversion, pas celle des autres, mais la nôtre : 
Dieu seul est bon, et nous sommes pécheurs, que ça nous plaise ou non.

vendredi 1 septembre 2017

Un truc inutile à dire en confession : "j'ai fait ci ou ça... comme toujours".
Personne ne t'a jamais demandé d'être original(e) quand tu te confesses.
On n'a pas besoin d'inventer de nouveaux péchés pour se renouveler un peu
et ne pas lasser le confesseur. 
"J'ai fait ci ou ça, pardon Seigneur", ça suffit amplement.