Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

mercredi 31 octobre 2018

Penser qu'en créant la division dans l'Eglise
quelqu'un puisse faire la volonté de Dieu, 
c'est oublier que "diable" signifie "diviseur". 
Ce que Jésus demande, au contraire, c'est que nous soyons "un", 
comme Lui et le Père sont "un". 

mardi 30 octobre 2018

Plus on connait Dieu de près, 
plus apparait évident le décalage 
entre ce que devrait être notre vie 
si on mettait en pratique tout ce qu'on sait
et ce que l'on fait vraiment. 
C'est là que l'on apprend vraiment, si on en doutait, 
que nous sommes pécheurs.

lundi 29 octobre 2018

Jésus a été clair : on ne peut jamais, au nom de la religion, 
refuser de faire du bien à quelqu'un. 
Rien ne justifie l'indifférence envers son prochain 
de quiconque prétend aimer Dieu. 

dimanche 28 octobre 2018

Le Christ peut intervenir dans notre vie, 
mais encore faut-il le lui demander, 
parce que, s'il est prêt à nous aider, 
il n'est, en revanche, pas interventionniste
et ne s'impose jamais là où on ne veut pas de lui. 

samedi 27 octobre 2018

Nombreux sont ceux qui ont de l'Eglise une image caricaturale :
ils croient que, quand on est chrétien, tout ce qui est rigolo est interdit, 
et que tout ce qui est pénible est obligatoire.
En réalité, tout ce qui mène au bonheur véritable et à la vie éternelle est enseigné,
et tout ce qui mène au malheur et à la mort éternelle est dénoncé clairement. 
Ensuite, chacun est parfaitement libre d'agir comme bon lui semble.
Je ne pense pas que le fait d'être informé sur les conséquences de nos actes
puisse être considéré comme une contrainte épouvantable. 

vendredi 26 octobre 2018

Aimer quelqu'un ou aimer le souvenir qu'on en a, ce n'est pas la même chose. 
On ne peut s'engager envers une personne que selon ce qu'elle est aujourd'hui, 
si on veut s'éviter de cruelles désillusions. 

jeudi 25 octobre 2018

Ne pas aimer le changement n'a rien à voir avec le fait d'être fidèle à quelqu'un ou quelque chose.
Ce n'est pas parce que quelqu'un n'aime pas les changements dans l'Eglise
(changements qui ont eu lieu en tous temps et de multiples façons depuis sa création)
qu'il y est plus fidèle que ceux qui l'adaptent aux temps et aux lieux
afin de lui permettre de continuer à délivrer, fidèlement et intégralement, 
son message et les grâce de Dieu qui lui sont associées pour tous et partout.
Tant qu'on apprécie le vin, qu'il soit jeune ou vieux, peu importe l'outre.

mercredi 24 octobre 2018

L'Eglise est missionnaire par définition, 
parce qu'elle croit qu'il n'y a pas de différence entre les peuples, 
et que nous sommes tous appelés à être frères et soeurs dans le Christ. 
Il est donc légitime d'aller annoncer à ceux qui ne le connaissent pas encore
le message d'amour universel et de paix que nous a enseigné Jésus.
Faire des différences entre les peuples ou entre les soi-disant "races"
(je le met entre guillemets parce que le terme est abusif, il n'y a qu'une race humaine, pas 36), 
c'est absolument incompatible avec l'esprit même de l'Evangile et des enseignements du Christ.

mardi 23 octobre 2018

La paix de notre siècle, enfin là où elle existe, est plus dûe à l'équilibre de la terreur
qu'à l'amour et la fraternité entre les peuples.
Alors bon, la paix c'est toujours bon à prendre, quelle que soit la façon dont on l'obtient.
Mais tout de même. 
Quelle distance entre le fait de ne pas attaquer quelqu'un par peur de se faire casser la figure,
et le fait de ne pas l'attaquer parce que je l'aime et que cet amour est réciproque et véritable !

lundi 22 octobre 2018

Quand on se dit catholique, 
les décisions d'un pape ne se jugent pas, 
elles se méditent. 

dimanche 21 octobre 2018

Quand on imagine Dieu, deux écueils nous guettent : 
l'imaginer selon le prisme de la philosophie, donc avec des attributs obligatoires : 
il doit être infini, éternel, intangible, tout-puissant, bref un moteur immobile qui régente tout. 
L'autre écueil est l'anthropomorphie, qui consiste à le voir comme un genre de super-humain :
on le voit alors sujet aux émotions, préoccupé par son plan, pleurant ou riant selon nos actions.
Pour tout dire, je pense qu'aucune représentation humaine de Dieu n'est la bonne. 
Il dépasse les concepts, les projections, les images et l'imagination la plus débridée.
D'ailleurs, si nous connaissons bien Jésus, parce que les apôtres ont vécu avec lui, 
nous ne savons de son Père que ce qu'il nous en a dit, 
c'est à dire qu'il nous aime et pas grand chose de plus. 
Et c'est la seule chose qui importe vraiment, d'ailleurs. 
Pour ce qui est de découvrir qui Il est vraiment, nous aurons toute l'éternité, 
et ça ne suffira pas à en faire le tour, mais au moins ça nous tiendra occupés. 

samedi 20 octobre 2018

Dans notre famille, surtout quand on a une famille très nombreuse, 
on prend pour acquis les gens de notre sang : on est, à priori, amis, 
même si en réalité on se connait à peine et qu'on ne sait rien de la vie les uns des autres.
Eh bien avec Dieu, c'est pareil quand on a été baptisé enfant : 
il fait partie du décor, à priori on a une certaine tendresse pour lui, 
mais souvent en réalité on ne le connait pas et on ne le fréquente pour ainsi dire jamais.
C'est dommage, dans les deux cas on perd l'occasion d'une amitié 
qui pourrait dépasser les simples liens familiaux que l'on n'a pas choisis. 

vendredi 19 octobre 2018

Être chrétien est rarement un choix : la plupart du temps, nos parents nous ont fait baptiser
alors que nous étions encore bébé ou petit, et que nous n'avions pas notre mot à dire.
Comme ils ont décidé de nous habiller, de nous nourrir, de nous éduquer, de nous vacciner etc etc
sans nous demander notre avis non plus : ils ont juste fait ce qu'ils estimaient le meilleur pour nous.
Mais ce n'est pas parce que nous ne l'avons pas décidé que ce n'est pas une grâce : 
grâce de connaître Dieu et d'être ses intimes, mieux encore, sa famille ;
grâce de savoir d'où nous venons et où nous allons, et quel est le sens de l'existence ; 
grâce d'avoir accès aux sacrements qui nous permettent une vie d'interractions avec Dieu ; 
grâce de connaître le chemin qui mène au paradis, et d'avoir les moyens de le suivre ;
grâce, enfin, de n'être forcés à rien, parce que tout est grâce, et rien ne peut être imposé
sans que nous le voulions et l'acceptions de plein gré et de bon coeur. 

jeudi 18 octobre 2018

J'aime bien saint Luc, c'est l'évangéliste le plus doux et le plus humain. 
Il devait sans doute être un excellent médecin. 

mercredi 17 octobre 2018

Chez saint Paul, "chair" ne désigne pas le corps, ce qui est charnel ou corporel, 
mais bien plutôt l'être humain en tant que soumis au péché. 
Quand il dit qu'il faut lutter contre la "chair", il ne s'agit donc pas de maltraiter son propre corps, 
mais bien plutôt de lutter contre l'influence mortifère du péché dans notre vie, 
ce qui est plus une lutte de l'esprit que du corps, d'ailleurs, parce que c'est dans l'esprit
que se fomentent les péchés que notre corps commet. 

mardi 16 octobre 2018

Être apprécié par tout le monde n'est pas, en soi, un signe de sainteté.
Le mauvais gestionnaire, qui volait l'argent de son maître en effaçant les dettes de ses débiteurs,
s'est fait plein d'amis de cette façon, et ils ne lui ont rien coûté, puisque ce n'était pas son argent.
De même, un prêtre qui brade les sacrements en les donnant à ceux qui ne peuvent les recevoir
sera loué de tous, mais pour avoir dilapidé une richesse qui ne lui appartient pas, 
et dont il n'a été que le mauvais gestionnaire, en fin de comptes. 

lundi 15 octobre 2018

Sainte Thérèse d'Avila a réussi le tour de force extraordinaire
de transformer les monastères de son époque, 
qui étaient devenus des salons de thé pour jeunes filles de bonne famille en attente de mariage, 
en lieux de prière et de don total de sa vie à Dieu. 
C'est chez les religieux et religieuses qu'elle a rencontré la plus féroce opposition. 
Comme quoi le pharisaïsme et l'esprit mondain restent des tentations constantes de l'Eglise, 
contre lesquelles il faut lutter à chaque époque, sans jamais rien tenir pour acquis. 

dimanche 14 octobre 2018

Il est impossible de vivre sur terre sans connaître des épreuves et des choses douloureuses, 
parce que le monde vit sous la domination du péché, 
et le manque d'amour, le nôtre ou celui des autres, tôt ou tard, ça fait toujours souffrir. 
On ne peut pas vivre parfaitement heureux tant qu'on est soumis au péché. 

samedi 13 octobre 2018

Ce n'est pas par notre volonté pure que l'on échappe au péché, 
mais par la grâce obtenue par le sacrifice et la resurrection du Christ.
Est-ce à dire que la volonté ne sert à rien pour le salut ? 
Si, c'est utile, si tu l'utilises pour t'approcher du Christ et recevoir ses grâces.
Mais pas si c'est pour parvenir par tes propres moyens à une perfection 
qui ne serait que le miroir de ton orgueil et de ton auto-satisfaction, du genre 
"je te rends grâce, Seigneur, pour l'être exceptionnel que je suis"...

vendredi 12 octobre 2018

Y a-t-il des gens qui sont possédés par des esprits démoniaques ? 
Oui, mais c'est tout de même relativement rare, fort heureusement.
Ne déclare pas possédé quelqu'un au simple motif qu'il ne pense pas comme toi, 
voire qu'il s'oppose violemment à ta façon d'être ou de penser. 
Ce n'est pas un critère suffisant. 
C'est à Dieu, que le diable et ses sbires s'opposent. 
Et tu n'es pas Dieu. 

jeudi 11 octobre 2018

Tu veux être exaucé par Dieu quand tu lui demandes des trucs ? 
Alors demande-lui des choses qu'Il est disposé à te donner, 
comme par exemple l'amour, la compréhension, la générosité, le pardon ou la bienveillance.
Tu ne seras jamais déçu.

mercredi 10 octobre 2018

Crois-tu que Jésus ait fondé le christianisme 
pour que nous ayons des motifs de nous chamailler avec le reste de l'humanité, 
que nous cherchions à imposer par la force ce qu'Il n'a fait que proposer avec douceur, 
que nous obligions tout le monde à adhérer à ce que nous avons reçu par pure grâce, 
sans aucun mérite de notre part et sans même que nous ayons eu à le choisir ? 
Bon, je pense que la réponse est dans la question, en fait. 
Alors un peu de douceur, de bienveillance et d'humilité, par pitié.

mardi 9 octobre 2018

L'erreur de Marthe, ce n'est pas d'avoir préparé à manger pour tout le monde, 
mais de s'être plainte à Jésus de ce que faisait sa soeur, qui ne l'aidait pas.
Ne te plains pas de ce que font les autres devant Dieu, ça ne t'attirera que des reproches.
Fais ce que tu as à faire, du mieux que tu peux, avec enthousiasme et générosité. 
C'est à lui de juger des actions des uns et des autres. Pas à nous. 

lundi 8 octobre 2018

Le paradis, ce n'est pas là où vont les premiers de la classe, 
ceux qui affectent la plus grande respectabilité ou la plus grande religiosité. 
C'est la vie éternelle en présence de Dieu, qui est Amour, et de tous ceux qui l'aiment.
Impossible d'y aller sans l'aimer par-dessus tout, et sans aimer tous ceux qui l'aiment.

dimanche 7 octobre 2018

Ceux qui pensent que, pour être "de son époque", l'Eglise devrait enfin accepter le divorce, 
n'ont rien compris à ce qu'est l'Eglise. 
Ce n'est pas une entité politique ou une expérience sociologique à grande échelle. 
L'Eglise existe dans le seul but de transmettre, fidèlement et à toute la terre, 
les enseignements du Christ.
Or l'enseignement du Christ sur le divorce est clair comme de l'eau de roche, 
et ne peut pas être soumis à interprétation : c'est non. 
Bon, ben du coup, inutile de tergiverser sur le sujet.

samedi 6 octobre 2018

Au début de sa mission, Jésus s'est profondément réjoui d'être enfin là,
pour donner à voir ce que nul oeil n'avait jamais vu, à entendre ce que nul n'avait entendu ; 
pour transmettre au monde l'amour de son Père et nous indiquer le chemin qui mène à Lui. 
Cette joie, qui ne vient pas du monde, mais de Dieu, c'est aussi la nôtre,
parce que quels que soient les résultats visibles de la transmission de l'Evangile, 
il fera son oeuvre, tôt ou tard : ce qui a été semé a été semé, et nous en sommes les témoins.
Ce n'est pas un mince privilège ! 

vendredi 5 octobre 2018

Ne reproche jamais à Dieu l'état du monde, en lui jetant à la face qu'Il ne fait rien.
Lui a envoyé des sages et des prophètes pendant des siècles 
pour nous dire comment agir si nous voulions fuir le mal et choisir la vie.
Puis Il est venu lui-même parmi nous, afin de donner sa vie pour sauver le monde. 
Toi, qu'as-tu fait, pour penser que tu as le droit de lui reprocher quoi que ce soit ? 

jeudi 4 octobre 2018

À des frères qui se plaignaient d'être mal reçus en paroisse
(les franciscains étant à la base un ordre mendiant allant de place en place), 
et qui lui demandaient des lettres de mission pour mettre au pas les curés,
saint François d'Assise a répondu que s'ils voulaient être bien reçus, 
ils n'avaient qu'à devenir plus aimables et plus humbles, 
plutôt que de vouloir forcer la main des gens pour se faire accepter. 
Si tu veux véritablement venir en aide à quelqu'un, ne l'impose jamais par la force.

mercredi 3 octobre 2018

L'Évangile d'aujourd'hui compile des cas de demande à devenir disciple du Christ : deux hommes demandent à le suivre, Jésus en appelle un autre. Les trois semblent assez mal engagés, même si saint Luc ne nous dit pas comment ils ont abouti. Toujours est-il que ce court texte pose la question de la vocation. 
Comment savoir si on a la vocation, sacerdotale ou autre, d'ailleurs ? C'est bien simple. Si tu ne sais pas encore pourquoi tu es sur terre, pour quoi tu es fait, quelle est la voie qui va te rendre le plus heureux, pose la question au Christ. Qui mieux que Lui sait comment tu es fait à l'intérieur ? Comment Lui poser la question ? Eh bien, chaque jour, demande-Lui "quelle est ma vocation ?". Tu peux Lui demander à la messe, mais aussi en priant, quand tu veux. Demande une fois par jour, ça va bien comme ça. Mais tous les jours. La réponse arrivera, même si le délai peut être un peu long. De mémoire, j'ai dû attendre un an et quelque. 
Le jour où le Christ te dira, d'une façon ou d'une autre, très clairement, "ta vocation, c'est ceci ou cela", n'aie pas peur. Ce n'est pas un ordre. Tu n'as pas un pistolet sur la nuque. Tu es libre. Simplement, maintenant, tu sais quel est, pour toi, le chemin le plus facile pour arriver au bonheur ici-bas, et au paradis quand le moment sera venu. Parce que c'est ça, une vocation : le chemin le plus simple pour être heureux. Nous ne sommes pas tous faits de la même façon, avec les mêmes intérêts, le même esprit, les mêmes capacités. Vaut-il mieux être éboueur ou prêtre, pour devenir saint ? Pour celui qui a la vocation à être éboueur, éboueur. Pour celui qui a la vocation à être prêtre, prêtre. Ce n'est pas une question de niveau, de difficulté, de sacrifices ou que sais-je encore. C'est une question de ce pour quoi je suis fait. Que la voiture de course aille sur un circuit et le tracteur dans un champ, mais peu importe que l'on soit l'un ou l'autre, ce qui compte c'est de trouver où on sera à notre avantage et à notre aise. 
Quand tu sauras quelle est ta vocation, fais ce que tu veux. Suis-là. Ou pas. C'est à toi de voir. Est-ce que ça sera un chemin pavé de roses ? Non, ça sera difficile, quoi que tu fasses, mais moins difficile si tu es sur la voie qui te convient, et avec plus de satisfactions profondes et durables. Dieu ne nous donne pas une vocation parce qu'Il a besoin de nous, mais parce que nous avons besoin de Lui, et que la vocation qu'Il nous donne est, pour nous, le moyen le plus simple de nous approcher de Lui. 
C'est comme ça, avec Dieu : tout est toujours gratuit et libre, parce qu'Il est Amour.

mardi 2 octobre 2018

Tu as donné un nom à ton ange gardien ? Tu devrais. 
Il voit la face de Dieu jour et nuit.
C'est bien d'être intime avec quelqu'un qui voit vraiment Dieu
et qui nous protège en son nom bien plus souvent qu'on en a conscience.

lundi 1 octobre 2018

Quelqu'un qui répare une douleur, un manque ou une souffrance qu'il a lui-même causée, 
avec préméditation et volontairement, en pleine connaissance de cause, 
ce n'est pas un ami, ni une personne de confiance, ni un spécialiste ou un bienfaiteur.
C'est un manipulateur.