On ne devrait pas dire : "j'aimerais bien sauver cette personne",
mais : "j'aimerais bien que cette personne soit sauvée, je vais la confier au Christ".
C'est lui le seul sauveur, il ne faut jamais l'oublier,
et c'est encore plus vrai quand on est prêtre
et qu'on peut être tenté de se prendre pour lui en dehors des sacrements où, c'est vrai,
nous agissons "in persona Christi",
c'est à dire qu'en réalité c'est lui qui agit à travers nous
comme un peintre se sert d'un pinceau.