Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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rcf 2

aléatoire

lundi 20 janvier 2025

Quelqu'un qui ne va pas souvent à l'église m'a fait remarquer dernièrement que s'il n'y allait pas, 

c'est parce que ce qu'on y dit lui semblait être d'un autre temps, 

que c'était très compassé, très désuet dans l'expression, très coincé, aussi. 

Je ne crois pas que la Parole de Dieu puisse être considérée ainsi, au moins dans le texte : 

au contraire, non seulement elle est toujours d'actualité, 

mais elle concerne chacun de nous personnellement, et même un enfant peut la comprendre.

En revanche, on peut la rendre ringarde quand on la proclame en faisant des airs, 

ou quand on l'explique comme si on s'adressait à des gamins un peu retardés, 

avec un vocabulaire auquel les non-initiés ne comprennent goutte, 

bien que l'on s'exprime d'une façon mesurée, voire lente, voire soporifique ou ennuyeuse... 

Tiens, ça me fait penser à un livre que j'ai lu un jour, sur sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Quand on la lit elle, c'est frais, c'est gai, c'est simple comme bonjour, ça sent bon l'Évangile.

Mais ce livre sur elle était pénible à lire, l'auteur compliquait tout, il était satisfait de lui-même

mais la simplicité évangélique de Thérèse était absente et sa pensée rendue incompréhensible.

L'homélie ne doit pas être comme ça, à la messe. 

Ne rendons pas inaccessible la Parole de Dieu, elle qui est si simple et si claire, 

au moins tant qu'on la laisse tranquille et qu'on ne la complique pas pour faire l'intellectuel.