est de plus en plus répandu
(et encouragé par de nombreux médias) :
Un grand nombre
d'adultes veulent rester des enfants "dans leur tête",
quels que soient les
changements qui touchent leur corps.
Ils pensent ainsi
échapper à la dureté du monde, à la routine, aux problèmes,
aux engagements et aux
ruptures, en refusant d'assumer quoi que ce soit.
Fort bien.
Sauf que les enfants
sont capables, eux aussi, d'une cruauté naïve mais extrême.
Et qu'ils sont
facilement influençables et impressionnables.
On se retrouve alors
avec des "enfants-adultes" capables de réclamer la mort
d'une personne qui
aurait fait du mal à un animal "trop mignon",
alors que le sort
d'êtres humains en détresse mais sans doute pas assez "plaisants"
comme les malades, les
sans-abris, les pauvres, les handicapés ou les plus faibles
ne leur cause pas
nécessairement le moindre état d'âme.