Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 31 mars 2024

Nous étions 10, en me comptant, hier soir à la messe. 

Comme les apôtres : Judas s'était déjà suicidé, et Thomas n'était pas là. 

Ce qui est bien, dans l'Église, c'est que depuis la résurrection du Christ, 

la mort ne fait plus peur, même pas celle des communautés chrétiennes, 

parce que nous savons qu'après la mort, désormais, il y a la résurrection. 

samedi 30 mars 2024

Pour les personnes qui se poseraient la question de pouvoir communier deux fois un même jour, 

le canon 917 stipule que : "Qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie peut la recevoir à nouveau le même jour mais seulement lors d'une célébration eucharistique à laquelle il participe",

c'est à dire qu'il faut participer à toute la messe et pas seulement venir pour communier, 

la précision ayant été faite pour les rares personnes qui, sait-on jamais, 

iraient de messe en messe uniquement pour communier plusieurs fois par jour. 

Donc quand bien même ça serait deux fois la messe du jour, on peut tout à fait communier deux fois, 

il n'y a pas besoin que ce soient des messes différentes (par exemple du jour et d'obsèques), 

comme c'était apparemment le cas avant le code de droit canon de 1983. 

vendredi 29 mars 2024

Avoir confiance en Dieu quand tout nous réussit, c'est facile.

Avoir confiance en Dieu quand tout va mal, c'est autre chose, 

et ce n'est possible que si notre relation avec lui est intime et permanente. 

jeudi 28 mars 2024

Je suis toujours étonné quand des gens sont surpris par la mort de l'un des leurs.

Je sais bien que le monde actuel fait tout ce qu'il peut pour éviter de penser à la mort, 

mais tout de même, la seule certitude inattaquable que nous ayons, c'est que nous allons mourir, 

et que la mort n'a rien à faire de si on la "mérite" ou si on ne la "mérite pas". 

N'en tenir aucun compte toute sa vie, et se faire surprendre à chaque fois que la mort frappe, 

c'est comme avancer volontairement aveugle et sourd sur le chemin de la vie, 

et s'étonner ensuite de se prendre des coups, des chutes et des accidents. 

mercredi 27 mars 2024

Je comprends qu'il y ait tant de monde qui ait peur de se confesser. 

Personne ne va de gaité de coeur voir le médecin ou le dentiste.

Pourtant, quel soulagement quand nos abcès ou nos maladies sont soignés ! 

Pour la confession, c'est pareil : le malaise qu'il y a à se reconnaître pécheur n'est rien, 

comparé à la joie d'avoir soulagé sa conscience et d'être à nouveau en paix avec Dieu !

mardi 26 mars 2024

Ne dénigre pas les péchés que tu as commis, quand tu te confesses, 

en disant qu'ils étaient stupides ou sans intérêt.

Si tu les avais réellement perçus comme tels, tu ne les aurais pas commis quand tu as été tenté.

Non, si nous péchons, c'est parce que nous pensons, au moment de pécher, 

quoi qu'en pense Dieu et quoi que l'on sache de contraire, qu'ils sont séduisants et désirables, 

et qu'ils vont nous apporter de la satisfaction et des avantages. 

Il ne faut pas minimiser nos erreurs de jugement. Au contraire, plus on les assume, 

plus ça nous aidera, à la prochaine tentation, à ne pas se laisser hypnotiser par elles sans réfléchir.

lundi 25 mars 2024

Le rejet de Dieu vient en grande partie d'une erreur de conception de la liberté. 

On pense que l'on peut vivre sans lui, "sans Dieu ni maître", en parfaite autonomie, 

ce qui est factuellement faux. 

Celui qui ne se prosterne pas devant Dieu se prosterne devant le diable, nous dit saint Paul,

qu'il en ait conscience ou pas, ça ne change rien à l'affaire, 

parce que quoi qu'en pense notre orgueil, nous ne sommes pas des dieux, 

et il y a des puissances qui nous dépassent de beaucoup et devant lesquelles nous ne sommes rien.

Aimer Dieu n'est pas renoncer à notre liberté, mais l'accomplir : 

c'est par amour qu'il nous a créés, et plus nous aimons, plus nous devenons libres, 

parce que l'amour de Dieu nous libère du péché qui nous entrave, nous avilit et nous défigure, 

tout en causant au passage toute sorte de malheurs dans le monde. 

dimanche 24 mars 2024

Dire qu'on croit en Dieu quand on ne pratique pas, 

c'est reconnaître qu'on sait qu'il existe, 

éventuellement qu'on sait vaguement qui il est et ce qu'il a dit, 

mais qu'en tous cas cette connaissance n'a pas d'influence sur notre vie courante, 

puisqu'elle est trop faible pour nous mener jusqu'à l'église. 

Alors il peut y avoir une grande part d'ignorance.

Sans doute que beaucoup de chrétiens ignorent que Jésus a dit : 

"prenez et mangez, ceci est mon corps livré pour vous", 

ou encore qu'il a dit qu'il fallait être baptisé si nous voulons qu'il nous sauve. 

Mais ce n'est pas en ne participant jamais à la vie de l'Église

et en ne lisant jamais les évangiles, voire tout le nouveau testament, voire la bible en entier, 

qu'on va en savoir plus et que notre toute petite connaissance de Dieu 

va devenir véritablement une foi qui nous fait vivre et agir selon sa volonté. 

samedi 23 mars 2024

Le plus grand problème que nous ayons avec Dieu, c'est le manque de confiance.

C'est à cause de ça que le péché originel a eu lieu, 

et c'est ce qui continue à éloigner énormément de monde de Dieu.

Mais si on a du mal avec un Dieu qu'on n'a jamais vu, 

c'est tout de même plus facile d'accorder notre confiance à son fils Jésus Christ, 

que nous avons vu, entendu, avec qui beaucoup on mangé et qu'ils ont touché, 

et dont nous avons pu constater que sa parole se réalise toujours comme il l'a dit

puisqu'il est ressuscité comme il l'avait annoncé. 

vendredi 22 mars 2024

Quand Jésus nous dit en Jn 8, 51 : 

"Amen, amen, je vous le dis :
si quelqu’un garde ma parole,
jamais il ne verra la mort", 

en fait il ne parle pas de la première mort, 

celle par laquelle nous sortons tous de ce monde, 

mais de la seconde, celle qui attend, 

après le Jugement Dernier, ceux qui l'auront rejeté, 

et dont nous parle souvent saint Jean dans son Apocalypse.

jeudi 21 mars 2024

Ce qui ne fait pas partie des Saintes Écritures ne peut pas être mis au même niveau qu'elles. 

Les récits de miracles, de visions, de "révélations", etc etc..., 

ça peut être éventuellement intéressant, mais ce n'est pas la Parole de Dieu. 

Or on trouve dans ladite Parole tout ce qui est nécessaire au Salut, nous affirme Saint Jean. 

Alors aller chercher ailleurs des consolations ou des motifs de foi, 

non seulement je n'en vois pas l'intérêt, mais encore j'en vois parfaitement le danger. 

C'est en Dieu et en Dieu seul qu'il convient de mettre sa foi : 

seul ce qui vient de Dieu est capable de nous mener à Dieu sans erreurs ni tromperie. 

mercredi 20 mars 2024

Ce n'est pas grave d'être bête, tant qu'on obéit du mieux que l'on peut à Dieu.

Ça n'a pas d'intérêt d'être intelligent, tant qu'on n'obéit pas du mieux que l'on peut à Dieu. 

mardi 19 mars 2024

Melkizedek, le grand prêtre de Dieu qui a bénit Abraham, 

n'avait ni père, ni mère, ni généalogie.

Jésus, lui, a un père, une mère, et une généalogie qui remonte jusqu'à Dieu. 

Notre nouveau grand prêtre a voulu être l'un de nous, 

et c'est par la générosité sans faille de Marie et Joseph que ça a été possible. 

lundi 18 mars 2024

Jésus nous a exposé les intentions de Dieu à notre sujet :  

il nous a expliqué comment devenir ses amis, en faisant la volonté de son Père qui est aux Cieux, 

et à quoi ça nous servait, à savoir devenir avec lui héritiers du Royaume des Cieux.

Après, c'est à chacun de décider si ça l'intéresse ou non. 

Mais il ne faut pas se faire d'illusions : si l'alliance que Dieu nous propose ne nous plait pas, 

il n'y a pas de plan B.

Nous n'avons pas le pouvoir d'imposer nos idées ou nos fantaisies à Dieu, 

et c'est sa volonté qui prévaudra, pas la nôtre, sans le moindre doute. 

Libre à nous de préférer la nôtre à la sienne, mais il faut savoir que ça nous mènera à la mort, 

je veux dire la seconde mort, celle où on a refusé son Royaume et qui mène en enfer, 

d'où personne, une fois entré, ne pourra plus jamais ressortir, pour l'éternité. 

Choisir la mort quand il est si simple de choisir la vie... il faut être rudement entêté, tout de même.

dimanche 17 mars 2024

Le monde n'a qu'une idée très vague du fait qu'il faut obéir à Dieu, 

et ce qui est pire, c'est que les chrétiens n'en sont pas très convaincus non plus.

Tiens, par exemple, le jour de la résurrection du Seigneur, qui se trouve être un dimanche, 

ben on n'est pas censés travailler, mais le réserver à la messe, à la prière 

et à l'action de grâce.

samedi 16 mars 2024

L'efficacité n'est pas en compétition contre la gentillesse et la bienveillance.

Ce n'est pas parce qu'on travaille sérieusement qu'on doit le faire sèchement. 

vendredi 15 mars 2024

Nous, notre vie ne nous appartient pas.

On l'a reçue de notre créateur et de nos parents, 

et on ne peut pas lui ajouter une seule seconde quand notre heure est venue.

Jésus, non seulement sa vie lui appartient en plénitude, 

et nul ne peut la lui prendre si ce n'est pas lui qui la donne, 

mais en plus toute vie est dans sa main. 

C'est pourquoi il nous ressuscitera au dernier jour, 

ceux qui ont suivi ses commandements, pour être sauvés, 

et ceux qui n'ont pas voulu de lui, pour être jugés par leurs propres actes. 

jeudi 14 mars 2024

On devrait écouter sa conscience tant qu'on peut faire quelque chose pour la soulager, 

parce que si on peut faire la sourde oreille toute notre vie, 

après notre mort on ne pourra plus échapper à son jugement, 

et il sera trop tard pour y remédier. 

mercredi 13 mars 2024

On aimerait bien que les gens qu'on aime aiment Dieu, parce que c'est leur intérêt.

Mais on ne peut pas plus les forcer à le faire que Dieu, qui ne force personne. 

Il nous a donné le libre arbitre, et il faut respecter sa volonté. 

Ce qu'il a donné à l'humanité, comment pourrions-nous vouloir l'en priver, 

quelle que soit la raison pour laquelle on pourrait être tenté de le faire ? 

Non, c'est à chacun de choisir sa vie. On peut montrer le chemin étroit qui mène à Dieu, 

mais on ne peut en aucun cas obliger qui que ce soit à le suivre s'il ne veut le faire de bon coeur.

mardi 12 mars 2024

Quand j'étais missionnaire, on m'avait enseigné que si on donnait à manger aux pauvres, 

c'est parce que "ventre affamé n'ai pas d'oreille", et que pour pouvoir leur annoncer Jésus Christ, 

il fallait d'abord donner des conditions de vie dignes aux gens.

Ça me fait un peu peur quand je vois des chrétiens qui ont oublié pourquoi ils pratiquent la charité,

et qui ne mènent pas les gens jusqu'à Jésus quand ils sont repus.

Ce qui entre dans le ventre finit aux lieux d'aisance.

Seul l'Esprit qui vient de Dieu retourne à Dieu. 

Ne donnons pas seulement à manger, quand on peut ensuite donner le Christ et le salut éternel.

lundi 11 mars 2024

Le premier commandement que Dieu nous a donné, ça a été : "croissez et multipliez". 

Le refus d'avoir des enfants quand on est marié n'est pas juste un choix comme un autre. 

C'est aussi, qu'on en ait conscience ou pas, qu'on le veuille ou pas, 

un "non" que nous répondons à Dieu. 

dimanche 10 mars 2024

C'est par sa persévérance que le juste vaincra le péché et la mort. 

Et s'il fait des faux pas, alors ça sera par son humilité et sa demande de pardon. 

samedi 9 mars 2024

Le problème du péché, c'est qu'au premier abord, il nous semble toujours désirable.

Si on pèche, c'est parce que, sur le moment, ça nous a semblé une bonne chose pour nous. 

On peut même être parfaitement sincère et croire fermement qu'on agit bien.

Et si notre conscience nous reprochait quelque chose, on a des excuses toutes prêtes : 

"tout le monde le fait"; "ce n'est pas illégal"; "on n'a qu'une vie"; "j'ai bien le droit de m'amuser"; 

"juste une fois"; "pourquoi pas"; "il faut tout essayer"; "personne n'en saura rien", etc etc...

Ce n'est qu'après lui avoir succombé que le péché révèle sa vraie nature, 

et qu'on le voit pour ce qu'il est vraiment. 

Dans le meilleur des cas, ça produira un dégoût de soi. Dans le pire, un dégoût de la vie. 

Ou alors c'est nous qui apparaîtrons comme répugnant aux yeux du monde.

Bien, mais alors comment faire pour ne pas succomber, 

mieux encore, pour savoir ce qui est vraiment bon pour nous ? 

Le seul qui sache ce qui nous convient vraiment, c'est Dieu. C'est lui qui nous a faits, 

et qui connait mieux que personne qui nous sommes et ce qui est bon pour nous. 

Seulement voilà, pour que ça nous serve à quelque chose, 

encore faut-il lui faire confiance, et obéir humblement à ses commandements. 

Mais là encore, le péché en nous a des mécanismes de défense bien rôdés : 

"Dieu n'existe pas"; "tout ça, c'est des bêtises inventées pour nous pourrir la vie"; 

"personne ne touchera à ma liberté chérie"; "Dieu est trop exigeant"; "c'est impossible à faire"; 

"la religion c'est l'opium du peuple"; "il faut être complètement idiot pour croire en tout ça"; 

"qu'est-ce qu'on en sait de tout ça, Dieu, personne ne l'a jamais vu", etc etc...

Pourtant, l'expérience nous montre quelle est la route qui nous convient le mieux.

Le péché ne produit que des fruits amers, pourris, répugnants et désespérants.

Il peut mener à la perte totale de liberté, qu'elle soit psychologique ou pour des raisons légales.

Il mène à la solitude, aux larmes, au cynisme, à l'ennui, à la haine, à la méfiance envers tous, 

et en fin de comptes, parvenu à maturité, il mène à la mort.

La Parole de Dieu, quand elle est mise en pratique, produit joie, paix de l'âme, nuits paisibles, 

bonheur quelles que soient les circonstances extérieures, compréhension de soi-même, 

satisfaction du devoir accompli, confiance en Dieu, facilité dans le don de soi, amitié, fidélité, 

bienveillance, miséricorde, générosité, détachement des biens de ce monde, liberté, 

et en fin de comptes, résurrection et vie éternelle.

Le bon sens à lui seul suffit pour voir où est notre intérêt véritable. 

Encore faut-il lui accorder un minimum de crédit, en tirer les conséquences, 

et avoir le courage de ne pas s'en détourner dès la première tentation. 

vendredi 8 mars 2024

Pour aimer Dieu en vérité, il faut renoncer au péché.

Pour renoncer au péché, il faut renoncer à faire des choses qui nous plaisent, 

parce que si on ne prenait pas plaisir à faire le mal, on n'en ferait jamais. 

C'est plus facile à dire qu'à faire, et c'est la raison pour laquelle

aimer Dieu de bon coeur est bien plus compliqué qu'il n'y parait au premier abord. 

jeudi 7 mars 2024

Ça ne sert à rien de se lamenter à longueur de journée sur les temps qui sont les nôtres. 

Nous ne les avons pas choisis, nous ne pouvons pas les changer, 

la seule chose que nous puissions faire c'est de nous efforcer de vivre saintement, 

même si le monde vit dans le péché et la haine ou l'indifférence envers Dieu. 

Comme c'est une chose que le chrétien doit faire en tous temps de toutes façons, 

notre époque ne change rien à l'affaire. Arrêtons de chouiner ad nauseam. 

mercredi 6 mars 2024

Oh, bien sûr, nous sommes parfaitement libres de ne pas tenir compte de Dieu, 

de ne pas mettre en pratique ses enseignements, et même de ne pas croire en lui. 

Mais négliger la sagesse de Dieu, ne s'en remettre qu'à notre propre intelligence, 

c'est l'assurance de vivre dans le malheur, qu'on le veuille ou non. 

mardi 5 mars 2024

Je suis toujours surpris par les gens qui ne sont capables d'entendre

que ce avec quoi ils sont d'accord, 

tout le reste leur étant parfaitement inaudible, 

et pourtant c'est une affection de l'esprit particulièrement fréquente. 

lundi 4 mars 2024

Quand une civilisation n'accepte plus de faire des enfants, 

il ne faut pas qu'elle s'étonne de disparaitre. 

dimanche 3 mars 2024

Tant qu'on n'a jamais été à la messe que dans la paroisse de son village ou de son quartier, 

on n'a aucune idée de ce que signifie être catholique.

Catholique, ça veut dire universel. 

Et pour acquérir le sens que ce mot contient, il faut sortir de sa chapelle, 

et oser aller à la messe partout ailleurs où les circonstances de la vie nous emmènent, 

en particulier en profitant des vacances loin de chez soi. 

samedi 2 mars 2024

La détestation absolue du péché par Dieu est parfaitement logique : 

rien ne nous fait plus de mal que le péché, que nous en soyons à l'origine ou que nous le subissions. 

Or Dieu nous aime. 

Comment pourrait-il tolérer ce qui non seulement nous rend profondéments malheureux, 

mais qui nous éloigne de lui, de notre vocation, et du bonheur qu'il veut pour nous ? 

La réponse est simple : il ne le peut pas, et il ne le veut pas. 

vendredi 1 mars 2024

Le carême est censé être un temps de retour vers Dieu. 

Où en est-on ? Est-ce qu'on en profite pour lire les Saintes Écritures ? 

Pour prier un peu plus peut-être ? Pour se confesser ? Pour aller à la messe ? 

Pour lire une vie de saint ou quelque autre ouvrage qui nous encourage dans la foi ?