Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

rcf

rcf 2

aléatoire

vendredi 29 juin 2012


L'Eglise terrestre n'est sans doute pas parfaite,
mais elle a été voulue par Jésus Christ,
et il a voulu aussi que Pierre en prenne la tête.
Ça me suffit.

Si un multi-milliardaire distribuait sa fortune à qui vient le voir chez lui,
ça ne suffirait pas à rendre tout le monde riche,
entre ceux qui n'y croiraient pas, ceux qui n'auraient pas le temps,
ceux qui ne seraient pas au courant, ceux qui n'auraient pas les moyens d'y aller...
C'est la même chose avec ce que Dieu offre à la messe à qui vient le chercher.

Pourquoi aller chercher dans des "révélations" ou des apparitions
non reconnues par l'Eglise
ce qu'on trouve tout aussi bien dans celles qui sont reconnues comme authentiques?


Saint Martin est resté célèbre pour avoir donné la moitié de son manteau.
La pauvre veuve pour avoir donné deux piecettes.
Tout le reste s'oublie, mais le souvenir d'un seul acte de charité demeure éternellement.

Le Christ lui-même a pleuré des larmes de sang,
et n'a pas reçu de réponse quand il faisait appel à son Père...
Mais il est resté fidèle, parce que même là il n'a pas douté de l'amour de Dieu,
et sa fidélité a sauvé le monde.
Il nous montrait ainsi le chemin.

Personne n'a canonisé l'âne qui a porté la vierge Marie, enceinte, à Bethléem...
Ce n'est pas parce qu'on porte la parole de Dieu qu'on doit se prendre pour des saints.

Les saints sont tous un peu fous. Les amoureux aussi.

Le monde ne comprendra jamais l'amour d'un Dieu
qui accepte de mourir en croix pour nous, au lieu d'imposer son règne,
ça lui semble fou.
Ça l'est.
Et alors?

Les nuits de veille ne rendent pas saint : le diable ne dort jamais.
Le jeûne ne rend pas saint : le diable ne mange jamais.
Les sacrifices ne rendent pas saint : le diable souffre comme un damné, et pour cause.
L'amour et l'humilité rendent saint : le diable ne possède ni l'un ni l'autre.

On devrait toujours remercier sincèrement les gens qui nous critiquent :
eux au moins osent nous dire la vérité sur nos défauts,
et nous aident ainsi à progresser, au minimum en humilité.

Les souffrances de la Vierge Marie, qui n'a jamais péché de sa vie,
et qui a malgré cela vu son fils unique mourir sous ses yeux,
répondent à la question "qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?".

Quand on a mal agi, il ne faut pas hésiter à en demander pardon, même aux enfants :
c'est de la justice que découle l'autorité véritable.