Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

lundi 30 septembre 2019

On n'a pas besoin d'être d'accord sur tout pour aimer quelqu'un.
Mais si on n'est d'accord sur rien, ça va quand même être compliqué de s'aimer. 

dimanche 29 septembre 2019

On a moins besoin que jamais de Dieu aujourd'hui qu'au cours de toute l'histoire humaine, 
(en apparence) au moins dans les pays riches, politiquement stables et en paix,
parce que, qu'on lui rende un culte ou pas, ça ne changera rien à nos conditions de vie : 
on ne compte plus sur lui pour avoir de quoi manger ou pour guérir, 
on a la politique et la science pour ça, les allocs et la sécu, la retraite et les ehpads. 
Du coup ceux qui ne lui rendaient un culte que pour obtenir de lui des avantages concrets
n'ont plus aucune raison de le faire : si on obéit à Dieu aujourd'hui, c'est gratuitement,
par amour et non par intérêt, et ça, c'est inédit dans l'histoire de l'humanité. 
Bien sûr, il reste la question de la mort, mais elle est massivement éludée dans nos sociétés
(mais ceux qui y pensent se tournent plus facilement vers Dieu que ceux qui n'y pensent jamais).
Pas étonnant, du coup, s'il n'y a qu'un petit reste disposé à l'adorer et à lui rendre un culte : 
l'amour de charité envers Dieu, c'est à dire avoir la volonté de l'aimer gratuitement, 
ce n'est pas, on le constate chaque jour, une ambition ni une préoccupation qui va de soi. 

samedi 28 septembre 2019

Le différentiel entre l'amour que Dieu nous porte et celui qu'on lui rend est abyssal : 
il nous a donné la vie, l'existence et l'être. Il nous a donné sa vie, aussi, sur la croix ;
il prend patience avec nous, et nous laisse le temps du repentir ;
il ne condamne pas le méchant, mais l'implore de se convertir et de revenir à lui ;
prisonnier d'amour, il reste caché au coeur des tabernacles pour être proche de nous ; 
il se donne dans les sacrements, l'Esprit Saint vient demeurer en nous pour nous aider
au lieu de rester tranquillement dans l'amour parfait et entier de la Trinité ; 
uni à nous dans la chair, Jésus demeure humain pour l'éternité pour nous être proche ; 
enfin, Dieu prendra soin de nous pour l'éternité, c'en est fini définitivement
de la paix bienheureuse dont il jouissait en lui-même avant la création de tout ce qui est. 
Et nous... qu'est-ce qu'on fait pour lui ? 

vendredi 27 septembre 2019

Le scandale des églises vendues pour faire des restaurant ou des magasins de chaussures n'est rien,
comparé au scandale d'un peuple chrétien qui a massivement déserté le culte de Dieu, 
et qui ne vient plus à l'église que pour ses propres demandes personnelles et ponctuelles. 
On veut bien que Dieu s'occupe de nous quand on a besoin de lui et qu'on lui en fait la demande,
au jour et à l'heure qu'on a choisis (et si ça n'est pas possible, bien souvent, ça chauffe pour le curé).
Mais le reste du temps, quand il s'agit de l'adorer, de l'aimer par-dessus tout et de lui rendre un culte,
Dieu peut toujours se brosser.

jeudi 26 septembre 2019

Les baptisés qui tiennent à l'église de leur village sont beaucoup plus nombreux
que ceux qui y viennent à la messe chaque dimanche.
Le jour où plus personne dans un village n'y vient, des paroisses vont fermer en masse, 
et les gens vont protester, surtout le jour où ils auront besoin d'un sacrement ou d'une bénédiction
et qu'ils réaliseront alors que ça fait des années que tout est fermé.
C'est que les prêtres sont au service d'un peuple, pas du bâtiment de l'église : 
ils ne sont pas gardiens de musée, et si l'église est vide, ils n'ont plus rien à faire ici. 

mercredi 25 septembre 2019

Le paganisme n'était pas de l'athéisme, il ne s'agissait pas de ne croire en rien,
mais de diviniser les éléments naturels (la terre, le soleil, l'eau, les arbres etc...).
Il est curieux de constater que l'écologie (et ses avatars comme le véganisme ou l'activisme vert) 
devient de plus en plus et pour beaucoup de monde, sans que personne n'y prête attention,
un néo-paganisme qui divinise, non avec des mots mais avec des attitudes, 
autant les forêts primaires que la "terre-mère" ou les animaux.
La spiritualité qui ne s'exprime plus par la participation à la messe
a trouvé dans l'adoration naïve et béate de la nature une autre façon d'exister, semble-t-il.

mardi 24 septembre 2019

Quand quelqu'un que tu aimais bien se met à faire n'importe quoi et devient haïssable,
alors il faut d'autant plus prier pour lui ou elle, ce n'est pas le moment de se désintéresser de son sort. 
Et même si la prière est la seule chose faisable parce que sa compagnie est devenue insupportable, 
c'est une raison supplémentaire pour ne pas arrêter d'intercéder pour lui ou elle auprès de Dieu. 

lundi 23 septembre 2019

La procréation médicalement assistée ne peut pas être moralement acceptable. 
Pour être certains d'obtenir un embryon viable, on en produit beaucoup, 
et la majorité passeront leur vie congelés, en attente d'une éventuelle implantation. 
Des embryons surnuméraires, il y en a des centaines de milliers, dont on ne sait pas quoi faire.
Qui finiront utilisés pour des expériences scientifiques ou, plus simplement, détruits. 
On crée donc artificiellement des êtres humains, qu'on ne laissera ni se développer ni naître, 
bien qu'on les aie laissés parvenir à la vie mais seulement pour la leur enlever aussi vite, 
parce que finalement on n'a pas besoin d'eux et qu'ils ne sont plus les bienvenus dans ce monde... 
Comment une telle pratique pourrait-elle jamais être compatible avec la morale Chrétienne ? 
Ah ben tiens, la réponse est dans la question. 

dimanche 22 septembre 2019

Tu as peur de Dieu ? 
Pourtant personne ne t'aime plus que Lui.
C'est du diable qu'il faut avoir peur, 
et de la fascination que ses tentations exercent sur nous. 

samedi 21 septembre 2019

Tant qu'on n'a pas péché, on n'a pas besoin de conversion.
Mais dès qu'on a désobéi aux commandements de Dieu en manquant d'amour envers qui que ce soit, 
alors elle devient indispensable.
Et comme il est difficile de revenir à Dieu de tout son coeur et de toutes ses forces après l'avoir trahi,
il n'est pas rare qu'elle devienne un processus qui n'est jamais achevé parfaitement
et qui devrait être, désormais, l'objectif principal de chacun de nos jours.

vendredi 20 septembre 2019

Je n'ai jamais cru qu'il soit possible d'obtenir un monde parfait sur cette terre,
et encore moins que ça soit la mission de l'Église d'y parvenir.
En revanche, je crois que l'Église, par l'enseignement des Évangiles et la distribution des sacrements,
a un rôle essentiel à jouer pour permettre à tous les gens de bonne volonté
d'améliorer la moralité de leurs actes, et donc de leurs vies.
(je prends ici "moralité" dans le sens "imitation du Christ"). 
Si tous les chrétiens vivaient en chrétiens, comme les disciples obéissants du Christ,
alors oui, sans doute que le monde serait un peu meilleur.
Ça serait un effet secondaire tout à fait appréciable du premier effet recherché, 
qui est la conversion des coeurs et le retour sincère de chacun vers la volonté de Dieu. 

jeudi 19 septembre 2019

Comment distinguer le séducteur de l'honnête ? 
Le séducteur ne travaille que pour lui-même, 
alors que l'honnête est capable de travailler aux intérêts de quelqu'un d'autre que lui. 

mercredi 18 septembre 2019

Dans les premiers temps de l'existence de l'Église, c'est à leur participation à la fraction du pain 
(donc à leur présence à ce qui allait devenir la messe) qu'on reconnaissait les disciples du Christ. 
Je pense que ce critère est toujours valide aujourd'hui.
Du coup, le Christ n'a pas des masses de disciples de nos jours, force est de le constater.

mardi 17 septembre 2019

On ne peut pas continuer à enseigner aux petits enfants la création du monde en 7 jours,
comme si on ne savait pas que le livre de la Genèse n'explique pas le comment de la création, 
domaine exclusivement réservé à la science, et qui ne concerne pas la religion,
mais le pourquoi du mal et du péché qui sévissent dans le monde depuis le péché originel, 
domaine exclusivement réservé à la religion, et qui ne concerne pas la science. 
Comment s'étonner, si on leur annonce benoitement que Dieu a créé le monde en 7 jours,
qu'ils rejettent la religion comme un mythe pour enfants le jour où on leur prouvera le contraire ? 
La Bible est la Parole de Dieu, bien sûr. Mais rien n'interdit d'utiliser son intelligence quand on la lit,
et plus encore quand on prétend enseigner à d'autres les vérités intangibles qu'elle proclame.
Ce n'est pas plus un livre scientifique que Star Wars n'est un documentaire sur la vie extraterrestre, 
et ce n'est pas pour ça qu'elle est sans intérêt, parce qu'elle révèle qui est Dieu, qui nous sommes, 
et comment aller jusqu'à Lui pour vivre éternellement en sa présence, ce qui n'est pas rien. 

lundi 16 septembre 2019

L'Eucharistie n'est-elle plus la source et le sommet de toute la vie chrétienne (lumen gentium 11) ?
Pourquoi, dès lors, la passer totalement sous silence pendant les années de catéchèse ? 
À ma connaissance, il n'existe pas un manuel de catéchisme pour enfants, en France, 
qui l'aie prise comme point central de tout l'enseignement qu'il contient. 
Certains n'évoquent même pas son existence, comme si elle n'avait rien à voir avec la religion.
Si c'est parce que "les parents ne pratiquent pas alors il ne faut pas les mettre en porte-à-faux", 
la raison est mauvaise. Les enfants sont là pour apprendre le christianisme bi-millénaire, 
pas pour subir une redéfinition de la relation avec Dieu basée sur la constatation 
de l'état de fait lamentable et abberant de l'apostasie généralisée, 
au lieu d'être basée sur la relation concrète avec Dieu 
que seule la pratique fidèle et régulière des sacrements peut procurer.

dimanche 15 septembre 2019

Annoncer Jésus-Christ ou vouloir sauver le monde, quelle est la différence ? 
Annoncer Jésus Christ, c'est faire connaître à chacun le seul sauveur véritable.
Avoir la prétention de sauver le monde, c'est se prendre pour lui. 
Il y a un nom pour ça... attends, ça va me revenir... ah oui, voilà, on appelle ça de l'idolâtrie. 

samedi 14 septembre 2019

Nous fêtons aujourd'hui la Croix Glorieuse, cette croix sur laquelle Jésus a offert le Salut au monde. Je dis "offert" parce que, si le Salut est donné, encore faut-il le saisir et, comme dit St. Paul, compléter dans notre chair ce qui manque aux souffrances du Christ. Que manque-t-il à ses souffrances ? N'a-t-il pas souffert assez ? Devons nous l'aider à sauver le monde ? À ses souffrances, il manque une seule chose : qu'elles n'aient pas été en vain, mais que chacun d'entre nous accepte de se laisser sauver par Dieu. 
Le mode d'emploi du Salut Éternel, on le connait : vivre selon les commandements de Dieu, et surtout aimer Dieu par-dessus tout, de tout son coeur, de toute son âme, de toutes ses forces et de tout son esprit, et aimer son prochain comme soi-même. Aimer son prochain comme soi-même, ce n'est pas juste avoir de bons sentiments (même si ce n'est pas incompatible), c'est donner notre vie les uns pour les autres, parce qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. C'est ce qu'a fait Jésus sur la Croix.
Seulement voilà, ce chemin de sainteté, qu'on pourrait appeler la "voie royale" pour entrer dans le Royaume de Dieu, comporte bien des obstacles, dont certains sembleront insurmontables au plus grand nombre. Aimer Dieu par-dessus tout... Vaste programme ! Qui peut dire, en vérité, qu'il y parvient, chaque jour et à chaque instant de sa vie ? Donner notre vie les uns pour les autres... Noble ambition ! Mais qui, sérieusement, est capable, toute sa vie, de s'oublier totalement pour ne penser qu'aux autres ? Il y en a qui vivent ça. Mais disons que, comme pour les poissons volants, ça existe, mais ils ne constituent pas la majorité du genre, pour citer Audiard. 
Et cependant, le doute n'est pas permis, le chemin qui mène à la résurrection et à la vie éternelle passe par cette croix du don de soi. L'Église met à notre disposition des aides pour avoir la force, nous aussi, de donner notre vie. Elle a conservé les Saintes Écritures à travers les siècles, pour que nous n'oubliions pas le chemin qui mène à Dieu. Elle nous donne, par le ministère des prêtres, les sacrements qui nous donneront la force de demeurer fidèles à Dieu ou de revenir à Lui, même à travers le péché. Mais il n'en reste pas moins qu'une chose demeure nécessaire : que chacun s'efforce sincèrement, de toutes ses forces, de mettre en pratique les commandements que le Christ nous a laissés. Que chacun prenne sa croix, et qu'il me suive, dit le Seigneur.

vendredi 13 septembre 2019

Dieu ne nous a jamais demandé de nous juger les uns les autres, 
et encore moins de dénoncer les péchés du voisin au lieu des siens quand on va se confesser. 

jeudi 12 septembre 2019

Dieu ne nous demande jamais rien qu'il ne fasse lui-même depuis toujours. 
S'il nous demande d'aimer nos ennemis, c'est parce qu'il continue d'aimer ceux qui le détestent. 
Jésus continue de prier, sur la croix, pour ceux-là même qui le crucifient.
Or, être son disciple, c'est avoir la volonté de devenir comme lui, non ? 
Comment être chrétien, si ce n'est en cherchant à imiter notre modèle, le Christ ? 

mercredi 11 septembre 2019

On ne m'enlèvera pas de l'idée que la vocation de tout prêtre, quelle que soit sa fonction dans l'Église,
est de prêcher Jésus-Christ crucifié, d'enseigner le chemin qui mène au Royaume de Dieu, 
et d'accompagner par la prière, les sacrements et les sacrifices ceux qui veulent le suivre.
Après, rien n'empêche chacun de suivre les inclinations de son coeur pour d'autres activités, 
tant que celles-là demeurent toujours en priorité la colonne vertébrale de leur vie sacerdotale. 

mardi 10 septembre 2019

La phrase "mourir dans la dignité" pour justifier l'euthanasie est une tromperie. 
Il n'y a rien de digne à être mort. Il suffit d'avoir vu des cadavres pour le savoir.
Et si vraiment on veut traiter avec amour ceux qui sont dans des grandes souffrances, 
alors qu'on développe plus  d'unités de soins palliatifs
et des traitements plus efficaces contre la douleur. 

lundi 9 septembre 2019

Tiens, j'ai entendu un truc intéressant dans une émission : 
"La reine d'Angleterre ne peut pas donner une opinion politique, 
parce que sinon elle ne serait plus la reine de tous les Anglais, 
mais seulement de la partie d'entre eux qui pensent comme elle". 
Je me suis dit que ce principe de prudence devrait être appliqué aux curés, 
pour qu'ils soient vraiment au service de tous leurs paroissiens et pas juste d'une faction. 

dimanche 8 septembre 2019

Il y a un temps pour tout sous le soleil.
Le temps de l'urgence n'est pas celui de la revendication. 

samedi 7 septembre 2019

Ce n'est pas parce qu'on est chrétien qu'on est l'esclave de tout le monde.
Mettre sa vie au service de Dieu, c'est une chose.
Mais se mettre au service d'un être humain ne peut être qu'un choix ponctuel, 
qui doit être refait de nouveau à chaque occasion d'aider quelqu'un, 
pour que notre oui soit oui, si on le veut bien, qu'on peut le faire, et qu'il convient qu'on le fasse,
et que notre non soit non, si pour une raison ou pour une autre on ne le veut ou ne le peut pas. 
Sans cette précaution, on est à la merci du premier venu, même fou, manipulateur, idiot ou pervers,
bref de n'importe qui, quelles que soient ses intentions, quand bien même elles seraient mauvaises.
Se mettre dans cette situation de vulnérabilité à n'importe quelle influence par principe 
n'est ni sage, ni saint : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel. 
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur (Jr17, 5-8).

vendredi 6 septembre 2019

Il y a une façon simple de traiter son prochain comme soi-même : 
c'est, quand on a un travail à faire pour quelqu'un ou un service à rendre, 
de le faire comme si c'était pour quelqu'un de la famille, qu'on apprécie et qu'on aime bien.

jeudi 5 septembre 2019

J'aime bien quand Jésus appelle Simon à le suivre, il ne lui dit pas de changer de métier, 
juste de changer de cible : il ne pêchera plus des poissons, mais des hommes. 
La vocation, ce n'est pas faire quelque chose de contraire à nos aspirations ou nos capacités,
c'est les mettre au service de la Parole de Dieu et de son peuple. 

mercredi 4 septembre 2019

Dieu s'est, depuis l'incarnation en Jésus Christ, définitivement uni à la nature humaine. 
Il est devenu l'un de nous, et il le demeurera pour l'éternité désormais, 
parce que son amour est sans retour en arrière et sans mesquinerie. 
On ne peut plus dire désormais que "Dieu, nul ne l'a jamais vu" : 
on le connait maintenant, on sait ce qu'il pense et ce qu'il attend de nous. 
Il ne reste plus qu'à relire les Évangiles, et à tenir compte de sa Parole.

mardi 3 septembre 2019

Le diable n'a de cesse de montrer à Dieu que la foi humaine la plus parfaite possible
n'est qu'un vernis qui cache des péchés, des injustices et une méchanceté foncière.
Et c'est vrai : sans la grâce de Dieu, on ne vaut guère mieux que ce qu'il pense de nous. 
Mais nous sommes aussi les enfants bien-aimés de Dieu, qui est toujours prêt à nous pardonner
et à nous remettre dans le droit chemin, pour peu que l'on soit capables de lui demander pardon
et de reconnaître devant lui l'iniquité qui se cache en nous dans le sacrement de la confession.

lundi 2 septembre 2019

Le discours selon lequel "l'évangélisation ne consiste pas nécessairement à chercher
à faire venir les gens à la messe, c'est aussi un ensemble de valeurs", m'est insupportable. 
La Foi sans Dieu, c'est de l'idéologie.
La Foi sans sacrements, c'est au mieux du volontarisme, au pire du sel qui ne sale pas.
La Foi sans une explication continue de son contenu par l'homélie, ça devient vite de la superstition. 
Et comment prétendre aimer Dieu de tout son coeur, quand on ne vient jamais le voir ? 
Comment lui rendre un culte sans participer à celui que lui rend sa famille chaque dimanche ?
Comment prétendre appartenir à une communauté qu'on ne connait pas et qui ne nous connait pas ?
Bien sûr que l'évangélisation consiste à faire venir les gens à la messe. 
Elle est source de grâces divines, on y exprime notre amour à Dieu, 
que l'on voit, que l'on écoute, que l'on mange, même, quand on y est prêt. 
Elle est communauté de croyants marchant ensemble vers un même Seigneur, 
elle est à la source de la Foi, en montre la finalité, et donne les moyens d'y parvenir. 
On ne peut prétendre être chrétien et rejeter comme une chose de peu d'intérêt
le sacrement que Jésus lui-même nous a dit de faire en mémoire de lui. 

dimanche 1 septembre 2019

Beaucoup de monde veut la Vie Éternelle, et sont prêts à y croire, même vaguement.
Mais rares sont ceux qui veulent aimer Dieu dans leur vie de tous les jours
en mettant en pratique ses commandements et en conformant leurs décisions
aux paroles du Christ, alors que l'on sait que c'est l'unique chemin sûr pour y parvenir,
parce que le Christ est ressuscité des morts pour nous en donner la preuve.