Estimer les autres
supérieurs à soi-même,
avoir leur intérêt à
coeur avant le nôtre,
voilà bien quelque
chose qui va à contre-courant de notre époque,
qui met en avant le
droit (et même le devoir) à l'épanouissement personnel.
Ce n'est pourtant pas
de la faiblesse, ni être timoré, mou ou soumis,
d'agir comme saint
Paul le recommande à tout chrétien.
Bien au contraire :
pour en être capable, il faut se posséder soi-même,
être souverain sur sa
propre vie, et décider de la mettre au service des autres.
Alors que se prendre
pour le centre du monde et ne penser qu'à soi et à son plaisir,
un nourrisson en est
capable avant même de savoir parler.