Les pays riches ne
peuvent espérer rester à l'abri des besoins des pays pauvres
sans participer à leur
enrichissement homogène de manière concrète et efficace.
Rares sont ceux qui émigrent
de gaité de coeur, surtout quand c'est au péril de sa vie.
Abandonner son pays,
sa culture, sa langue, sa famille, c'est un déchirement.
Si nous participions
activement au développement des pays pauvres,
au lieu de nous
demander comment rendre hermétiques nos frontières,
alors personne
n'aurait plus ni le besoin ni l'envie de venir chez nous
et une paix véritable,
fondée sur le respect réciproque,
pourrait enfin avoir
une chance de voir le jour.
Mais pour ça, bien
sûr, il faudrait accepter de partager ce qu'on a dans son assiette...