Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

vendredi 31 décembre 2021

Si quelqu'un ne peut pas aller à la messe pour une raison d'âge, de santé, 

d'éloignement géographique sans moyen de transport ou de manque de prêtres, 

mais qu'il suit la messe à la télévision ou sur le net, ou en lisant son missel, 

ou qu'il vit un vrai temps de prière pour la remplacer, 

ce n'est pas un non-pratiquant, c'est parfaitement évident :

c'est juste quelqu'un qui pratique du mieux qu'il peut avec les moyens du bord. 

Le cas de quelqu'un qui ne va plus à la messe parce que ça ne l'intéresse pas est très différent.

Dans ce cas, il s'agit juste d'un abandon de sa religion, 

et même s'il pense demeurer croyant, ce n'est qu'une illusion, 

parce que prétendre croire en Dieu sans l'écouter, sans lui parler, sans le fréquenter, 

et sans avoir rien à faire de ce qu'il nous demande, 

c'est se mentir à soi-même sur la nature de notre relation véritable avec lui. 

Quand je dis ça, ce n'est pas pour juger les gens, 

c'est juste pour aider ceux qui vivent dans l'illusion à y voir un peu plus clair.

Après chacun vit bien comme il le veut, et s'il y en a qui veulent vraiment rejeter Dieu, 

c'est à eux de voir, mais au moins qu'ils en soient conscients. 

jeudi 30 décembre 2021

On ne peut prétendre aimer Dieu si on méprise sa façon de penser et d'agir. 

Or lui, il aime les pauvres, les petits et les pécheurs, qu'ils soient publics ou privés.

Si nous, on les déteste, il est difficile de prétendre être ses disciples, 

alors qu'il est venu sur terre pour eux, et non pour les justes.

mercredi 29 décembre 2021

Prétendre que l'Église serait une structure de péché, qu'elle serait néfaste par définition, 

et qu'il ne s'agirait que d'un repaire de pervers et d'orgueilleux qui se protègent mutuellement, 

c'est un mensonge éhonté. 

Qu'il y ait des pécheurs dans l'Église, certes, puisque Dieu seul est saint. 

Mais être pécheur ne signifie pas aimer cette situation ni s'en satisfaire ou s'en féliciter, 

et l'Église n'a d'autre but que de nous guider vers le Salut, la rédemption et le changement de vie, 

de nous faire passer de l'égoïsme et du nombrilisme à l'amour de Dieu et du prochain, 

en annonçant inlassablement le Christ et la venue de son Règne.

mardi 28 décembre 2021

Pendant des decennies, on a choisit de faire du catéchisme des enfants une "expérience de vie" 

plutôt qu'un cours où on enseignerait les vérités de la Foi de façon formelle.

Résultat des courses, on se retrouve avec des générations de chrétiens qui ont peut-être la Foi,

mais qui n'ont pas la moindre idée de ce en quoi elle est censée consister. 

Il ne savent même pas qu'elle se vit en communauté, 

et encore moins qu'elle a une origine sacramentelle.

Comme quoi le rejet radical de tout intellectualisme n'est pas nécessairement une bonne chose, 

d'autant que savoir en quoi consiste la Foi n'est pas incompatible avec le fait de la vivre. 

lundi 27 décembre 2021

Je n'ai pas le souvenir que Jésus soit venu parmi nous pour féliciter les justes. 

N'est-il pas venu pour sauver ce qui était perdu ? Pour les pauvres et les pécheurs ? 

dimanche 26 décembre 2021

On n'attend pas que quelqu'un soit guéri pour lui donner des médicaments, 

comme s'il s'agissait d'une récompense gagnée par sa bonne volonté de guérison.

De la même façon, les sacrements ne sont pas faits pour ceux qui n'en auraient pas besoin

parce qu'ils auraient déjà une vie en parfaite adéquation avec leur foi chrétienne.

Les sacrements ne sont pas une récompense, mais un remède à base d'Esprit Saint.

samedi 25 décembre 2021

Les gens qui sont rassurés par les règles, c'est courant, 

au point qu'il y en a qui en inventent alors qu'elles sont parfaitement inutiles, 

voire qui les imposent à tous alors qu'elles n'existent que dans leur imagination. 

Suivre des règles parce qu'elles servent à quelque chose ou que c'est la loi, pourquoi pas.

Mais en inventer et en imposer à notre entourage juste parce que ça nous fait plaisir, non. 

vendredi 24 décembre 2021

Nous avons tous des travers, des façons biaisées de considérer telle ou telle chose. 

Ce n'est pas trop grave tant qu'on se connaît suffisamment pour en être conscient, 

et qu'on ne décide pas de les imposer à notre entourage 

comme s'il s'agissait en fait de qualités personnelles. 


jeudi 23 décembre 2021

Il faut bien sûr être parfaitement fidèles au Christ en toutes choses, 

mais pour tout ce qui n'a aucun rapport avec ses enseignements, 

il n'y a aucune raison de faire preuve d'intransigeance, 

surtout quand il s'agit d'histoires de goûts personnels. 

mercredi 22 décembre 2021

On peut éventuellement imposer l'obéissance par la force, 

mais certainement pas l'amour, ni de son prochain, ni de Dieu. 

La mission de l'Église étant de transmettre la connaissance du Christ 

et en particulier le commandement qu'il nous a laissé de nous aimer les uns les autres, 

elle ne peut être dirigée par la force, sous peine de manquer inévitablement son but. 

mardi 21 décembre 2021

Ce n'est pas parce que quelqu'un est saint

que tout ce qu'il a fait dans sa vie l'était nécessairement. 

lundi 20 décembre 2021

La sainteté n'a rien à voir avec la mise en conformité avec un but à atteindre prédéfini, 

qui serait le même pour tous et correspondrait à une sorte de perfection immaculée. 

Non, la recherche de la sainteté, c'est s'efforcer de faire du mieux qu'on peut avec ce qu'on a, 

comme la pauvre veuve qui donne ses deux piecettes, 

ou celui à qui on a confié deux pièces et qui en gagne deux autres. 

Nul ne peut donner ce qu'il n'a pas, nul ne peux gagner plus que ses capacités ne le permettent, 

et si on juge la sainteté des gens par rapport à un idéal fantasmé, on se trompera toujours sur eux, 

et sur leur proximité réelle avec Dieu.

dimanche 19 décembre 2021

Moins on est,

plus on s'efforce de paraître.

samedi 18 décembre 2021

Un curé de paroisse n'est pas un juge ni un maître d'école, 

il n'est pas là pour juger ses paroissiens ou pour distribuer des bons ou des mauvais points, 

mais pour aider et accompagner toute personne qui cherche Dieu 

et qui veut, même maladroitement, s'efforcer de faire sa volonté, ou au moins une partie.

vendredi 17 décembre 2021

Tiens, j'entends de plus en plus souvent des chrétiens très très croyants

traiter de "possédés" ou de "francs maçons" tous ceux qui les irritent, 

que ce soit parce qu'ils ne pensent pas comme eux ou parce qu'ils ne les aident pas. 

Alors on peut être très très croyant et avoir tort sur plein de sujets, 

et ce n'est pas parce qu'on est très très croyant que tout le monde nous doit des services. 

Déprécier systématiquement toute différence de façon de penser ou d'agir n'est pas légitime, 

et ça a plus à voir avec de l'amour propre blessé qu'avec une opposition des gens à Dieu. 

Avoir la foi ne fait pas de nous des dieux intouchables que tout le monde devrait vénérer.

jeudi 16 décembre 2021

Il y a des gens qui pensent que, parce qu'ils sont chrétiens, 

ils sont nécessairement protégés de tous les problèmes qui atteignent le reste de l'humanité.

Alors s'il fallait qualifier cette croyance, je n'appellerais pas ça de la confiance, 

mais plutôt de l'orgueil superstitieux.

Jésus lui-même n'a échappé ni aux tentations, ni à la trahison, ni à l'injustice, 

ni au mépris des "parfaits", ni à leur haine féroce, ni à la souffrance, ni à la mort.

Qu'est-ce qui nous fait croire que nous, pécheurs, ne devrions risquer aucun mal, 

alors que Jésus a souffert des conséquences des péchés du monde 

sans en avoir jamais commis aucun lui-même ? 

mercredi 15 décembre 2021

Prétendre être disciple fidèle du Christ mais ensuite supporter sans combattre

les suggestions du diable de haïr telle ou telle personne, quelle qu'en soit la raison, 

c'est un contresens. 

"Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font". 

Voilà l'enseignement du Christ, et ses disciples ne peuvent pas faire moins

que de s'efforcer, de toutes leurs forces, d'imiter leur maître et Seigneur. 

mardi 14 décembre 2021

Les défauts des autres qui nous sautent le plus aux yeux

sont ceux qui nous concernent directement d'une façon ou d'une autre. 

lundi 13 décembre 2021

Mieux vaut souffrir parce qu'on a aimé, 

et que l'amour coûte toujours cher dans un monde pécheur, 

que de souffrir parce qu'on a refusé d'aimer, 

le rejet de l'amour coûtant notre bonheur ici-bas et notre vie éternelle.

dimanche 12 décembre 2021

Le grand problème dans le péché originel, c'est que personne n'assume la faute.

C'est pas moi, c'est l'autre !

On pense bien souvent exactement de la même façon, quand on croit dur comme fer

que les problèmes du monde viennent des péchés des autres, mais certainement pas des nôtres.

samedi 11 décembre 2021

Omnes cum Petro ad Jesum per Mariam ! 

Tous avec Pierre vers Jésus par Marie !

Cette courte prière était parait-il la favorite de saint Jean-Paul II, 

mais aussi de saint Josemaria Escriva. 

Comme j'aimerais qu'elle soit aussi la favorite de tous ceux qui veulent être de bons catholiques !

vendredi 10 décembre 2021

Il serait temps, tout de même, que les chrétiens qui ne considèrent Dieu que comme Créateur, 

au risque parfois d'aller même jusqu'à tomber dans le créationnisme, 

passent un jour au l'autre à Dieu qui est Amour, 

ce qui constitue, il faudrait s'en souvenir, la spécificité du christianisme.

La question de Dieu n'est pas d'abord celle de savoir comment il nous a créés, 

mais comment il nous aime, et l'amour qu'il attend de nous envers lui et les uns envers les autres.

jeudi 9 décembre 2021

Je ne sais pas si la Foi est donnée à tous de manière équitable, 

ou si Dieu ne la donne qu'à ceux qui en ont le plus besoin. 

Toujours est-il que, si c'est ça le critère de distribution, 

je suis heureux de faire partie des indigents et des petits pour lesquels, 

sans la Foi, la vie apparaîtrait bien fade et peu intéressante. 

mercredi 8 décembre 2021

Là où les églises sont vides, il n'est pas rare que les gens en prennent bien mieux soin

qu'ils ne l'ont jamais fait quand elles étaient fréquentées. 

mardi 7 décembre 2021

J'ai constaté que, quand j'enseigne quelque chose, 

ce que je dis passe au crible des préjugés des personnes qui écoutent. 

Total, quand ils retranscrivent ce dont j'ai parlé, 

je ne retrouve pas les enseignements que je croyais naïvement leur avoir transmis, 

mais ce qu'ils pensaient avant, revêtu de quelques arguments qui leurs conviennent,

sélectionnés dans ce que j'ai dit, mais dépouillé de tout ce qui n'allait pas dans leur sens. 

lundi 6 décembre 2021

Dieu est amour.

Tout rejet de l'amour est donc, qu'on le veuille ou non, une offense envers Dieu.

C'est la raison pour laquelle lui seul peut pardonner les péchés.

Mais il a donné à son Fils venu parmi nous le pouvoir de donner le pardon des péchés en son nom.

Et son Fils a remis ce pouvoir entre les mains des apôtres, 

qui l'ont transmis, jusqu'à ce jour, à leurs successeurs les évêques 

et à leurs collaborateurs les prêtres.

C'est pour cela qu'un prêtre ou un évêque peut, en vérité, 

donner le pardon des péchés au nom de Dieu, 

chose impossible à qui que ce soit d'autre.

dimanche 5 décembre 2021

Il est impossible à ceux qui sont obsédés par l'acquisition et  l'accumulation d'argent 

de comprendre l'amour, 

qui est gratuit.

samedi 4 décembre 2021

Jésus est notre sauveur, ok. Il nous sauve de la mort, ce qui est plutôt pas mal.

Mais il nous sauve aussi du péché, ce qui est encore mieux, en vérité.

Le péché c'est le refus d'aimer, et sa conséquence c'est fatalement le manque d'amour. 

Or, sans amour, à quoi bon ressusciter, ou même vivre éternellement ? 

Sans personne qui nous aime, sans personne à aimer, la vie est une punition permanente !

Quelle horreur, si nous devions ressusciter dans ce monde où l'amour n'existe absolument pas,

que l'on appelle l'enfer.

vendredi 3 décembre 2021

Ça fait très longtemps que je pense que l'obsession pour les nouvelles et les infos est néfaste.

C'est pour ça que je ne regarde pas les infos, ou très peu, à dose infime.

Personne n'a les épaules pour porter le poids des malheurs du monde, à part Dieu.

À nous, tout ce que ça nous apporte, c'est du stress, des angoisses, du pessimisme, 

de l'amertume, de la jalousie, de l'envie, de la colère, du désespoir, de l'incompréhension, etc... 

sans compter que ça nous désensibilise, à force, parce qu'être empathique avec tout est intolérable. 

Or, surprise ! Quand on éteint la radio, la télé ou le net, en fait la vie ne va pas si mal que ça, 

parce que dans la vraie vie, on ne vit pas enfoui sous des kms de cendres grises. 

jeudi 2 décembre 2021

Les miracles ne provoquent en général pas la Foi, 

parce que quand on ne veut pas croire, les explications les plus exotiques seront plus satisfaisantes

que d'admettre une intervention divine. 

Non, c'est la Foi qui provoque les miracles, en fait, et non le contraire.

 

 

mercredi 1 décembre 2021

            L'évangile que nous contemplons aujourd'hui est impressionnant. Tout d'abord, parce qu'on voit de grandes foules s'approcher de Jésus. Des grandes foules ! Quand on compte le "petit reste" de nos paroisses, ça ne peut pas nous laisser indifférents. Quelle soif de Dieu ont ces gens pour suivre Jésus, et rester là pendant trois jours, à camper sur place, pour l'écouter mais surtout pour lui apporter tous leurs malades et les faire soigner. Tout laisser pour suivre Dieu, même trois jours, c'est déjà quelque chose. En plus, ils sont venus un peu au hasard, parce qu'ils n'ont rien prévu pour se nourrir. Rien n'a été planifié. Pas d'affiches, de tracts, de réunions de préparation, de responsables... non, des gens ont vu Jésus quand il revenait de la région de Tyr et de Sidon, la voix a couru, et les gens sont venus en masse pour voir le prophète. Il vient de soigner la fille d'une cananéenne, il va sûrement encore faire des choses extraordinaires ! Et il les fait. Il guérit les boiteux, les aveugles, les estropiés, les muets, et bien d'autres encore, bref il ne se dérobe pas, parce qu'il a pitié de cette foule qui n'a pas d'autres moyens pour se soigner que de venir le voir. Puis il décide de les renvoyer, mais il s'inquiète pour eux, et ne veux pas qu'ils défaillent en chemin, alors il multiplie les pains et les poissons pour que tous mangent et soient rassasiés avant de repartir chez eux. 

            Voilà une scène émouvante. Le Fils de Dieu est là, au milieu du peuple, pour s'occuper personnellement de chacun. Ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que, depuis cette époque, il demeure au milieu de nous pour que nous ne manquions jamais de sa présence. Les gens l'ont trouvé au bord de la mer de Galilée ? Eh ! Il est présent, de façon permanente, dans les tabernacles de nos églises. Il est si simple, aujourd'hui, d'aller le voir si on le désire ! Par contre, pour ce qui est des miracles, ils ne sont pas garantis, c'est vrai. Et il n'y a plus de multiplication des pains et des poissons. Qu'à cela ne tienne ! Quand nous assistons à la messe, nous pouvons manger non plus un pain qui nous remplit l'estomac, mais son corps qui nourrit notre âme. Peut-être ne soignera-t-il pas nos maladies ou nos handicaps, mais il répare notre âme et la tourne vers lui. Puis il nous renvoie, à la fin de l'eucharistie, afin que nous annoncions chez nous tout ce qu'il nous a fait connaître. 

            J'aurais bien aimé voir Jésus sur les collines qui entourent le lac de Tibériade. C'est vrai, le voir en chair et en os, assister à ces guérisons miraculeuses, ça devait être quelque chose d'extraordinaire. Mais en vrai, je suis encore plus heureux de le voir, chaque fois que je le veux, parce qu'il demeure présent dans l'eucharistie. Être en présence de Jésus, aujourd'hui, c'est la chose la plus simple au monde : il suffit d'aller le voir dans les églises. Lui ne bouge pas. On n'a pas besoin de courir de partout pour le trouver. Il est là, pour nous, à nous attendre. Bien sûr, on peut trouver sa présence spirituelle partout, puisque nous avons reçu l'Esprit Saint lors de notre baptême. Mais à l'église, on est en présence de lui physiquement, même si c'est sous la forme sacramentelle. On peut lui confier nos joies, nos peines, nos souffrances, nos malheurs ou nos difficultés. On peut recevoir le pardon de Dieu au confessional. On peut même le manger lors de la communion, pour ne pas défaillir devant toutes les difficultés de la vie. Il faut juste prendre le temps d'aller le voir : il est là, au milieu de nous. Il t'attend. 

mardi 30 novembre 2021

C'est bien, quand on est chrétien, de prier les uns pour les autres.

C'est une façon de reconnaître qu'on a tous besoin d'aide, 

et que l'on n'est pas tout seul sur la route du salut. 

Ça va donc bien au-delà de la simple nécessité occasionnelle.

lundi 29 novembre 2021

La joie chrétienne vient, en grande partie, 

de l'absolue certitude de la victoire définitive du Christ sur le mal et sur la mort, 

certitude qui se base sur le fait qu'il est ressuscité. 

Toute la création est entre ses mains et il nous aime, lui qui a donné sa vie pour nous. 

Alors, on sait que même s'il y a des moments de la vie qui sont difficiles à supporter, 

il règne pour toujours, et il ne nous abandonnera pas.

dimanche 28 novembre 2021

Si, pendant le temps de l'Avent, on s'efforce de se reconnecter avec nos capacités à aimer, 

il y a des chances que l'on arrive à Noël avec le coeur suffisament attendri

pour être capables à nouveau d'être émus par l'amour de Dieu venu parmi nous

en la personne d'un nouveau-né totalement innoffensif et adorable. 

samedi 27 novembre 2021

Dans la religion chrétienne, rien n'est jamais obligatoire, 

parce qu'on ne peut pas obliger qui que ce soit à aimer Dieu et son prochain. 

On peut juste expliquer les conséquences de nos décisions pour la vie éternelle, 

mais après, libre à chacun d'agir comme il l'entend.

Je sais bien qu'il y a plein de gens que ça rassure qu'il y ait des règles et des lois, 

et qui ne seraient pas contre le fait d'en imposer à la terre entière au nom de Dieu,

mais le commandement du Christ n'est pas une interdiction, c'est une ouverture. 

Ce qu'il nous dit, c'est que ça vaut le coup d'aimer, qu'on est fait pour ça, 

et que c'est en aimant que nous réalisons en plénitude tout notre potentiel.

vendredi 26 novembre 2021

Ils sont rares, ceux qui se préoccupent du bien-être de tout le monde autant que du leur.

C'est dommage, parce que c'est à ce genre de détail que l'on reconnait les disciples du Christ.

jeudi 25 novembre 2021

Pour tous ceux qui veulent à tout prix marier les prêtres, 

et qui pensent que c'est LA solution à tous les problèmes de l'Église, 

merci d'aller relire Lc 14, 26-27. 

C'est bien gentil de toujours parler des lois plus ou moins tardives instituées par des hommes, 

mais ça ne serait pas du luxe de tenir compte aussi des enseignements de Jésus lui-même. 

mercredi 24 novembre 2021

On n'a pas le même point de vue sur les choses

selon que l'on donne notre vie pour elles

ou que l'on ne s'en occupe qu'en dillettante ou en consommateur.

Ce n'est qu'en donnant sa vie pour l'annonce de l'Évangile 

que l'on en comprend en profondeur le contenu et la portée.

mardi 23 novembre 2021

 La persévérance est la vertu qui mène toutes les autres à leur aboutissement. 

lundi 22 novembre 2021

Tiens je connais une catéchumène adulte hébergée dans une communauté nouvelle, 

et je lui ai demandé si elle pouvait continuer sa préparation au baptême avec eux, 

mais elle m'a répondu : "non, ils n'ont pas le temps". 

Une communauté religieuse qui n'a pas le temps de transmettre la Foi ? 

Tsk tsk... il serait peut-être bien qu'ils révisent leurs priorités. 

dimanche 21 novembre 2021

Le discours des Béatitudes (mt 5) est facile à comprendre quand on prend en compte le commandement du Christ d'aimer Dieu par-dessus tout et son prochain comme soi-même. Ce que Jésus nous dit c'est : n'ayez pas peur, tout est prévu pour ceux qui mettent en pratique ce commandement. Vous qui êtes humbles, le Royaume des Cieux est à vous ; vous qui êtes doux, vous posséderez la terre ; vous allez connaître l'affliction si vous suivez mon commandement, mais c'est moi-même qui vous consolerai ; n'ayez pas peur d'être assoiffés de justice, parce que la justice de Dieu prévaudra à la fin ; soyez miséricordieux pour être traités avec miséricorde lors du jugement ; gardez le coeur pur, même si apparemment personne ne le fait, parce que c'est comme ça que vous verrez Dieu ; agissez en faveur de la paix et vous serez vraiment les enfants de Dieu ; la recherche de la justice vous vaudra des ennuis mais n'ayez pas peur, c'est en persévérant que vous parviendrez au Royaume de Dieu ; à cause de mon commandement, vous serez insultés, persécutés et calomniés, mais réjouissez-vous parce qu'une grande récompense vous attend dans les Cieux. Bref, réjouissez-vous et vivez dans l'allégresse, parce que ce n'est pas en vain que je vous demande d'aimer Dieu et votre prochain : cet amour aura sa récompense, malgré les apparences trompeuses de ce monde qui passe. Ça ne va pas être facile tous les jours de me suivre, vous allez rencontrer des difficultés, des obstacles, être confrontés à des gens qui me haïssent et qui vous haïront pour être mes disciples, et vous souffrirez toute sorte de tribulations à cause d'eux, mais gardez courage, ne désespérez pas, persévérez dans le bien, car seuls ceux qui auront persévéré jusqu'au bout trouveront la récompense de la vie éternelle dans le Royaume des Cieux. Ça vaut la peine d'aimer, courage et en avant ! 

samedi 20 novembre 2021

Tu sais, se trouver en présence de Dieu, c'est super facile.

Lui est toujours là, de toutes façons.

Il n'y a pas besoin de requérir son attention, 

mais juste la nôtre.

vendredi 19 novembre 2021

Je trouve qu'il y a beaucoup trop de gens qui ont besoin de générer un entourage

pour se convaincre de faire des choses qu'ils prétendent pourtant aimer eux-mêmes. 

Par exemple, il y a une génération aujourd'hui qui raffole de l'adoration eucharistique. 

Ça me semble être une chose excellente.

Mais pourquoi attendre que ça soit organisé par la paroisse, qu'il y ait de la publicité,

que l'on sollicite l'assistance de la communauté chrétienne et que l'on fixe des dates et heures, 

alors qu'il est si simple d'aller prier, seul, dans l'église, 

là où le Christ est réellement présent dans le tabernacle, 

et profiter d'un tête à tête intime avec Dieu 

sans avoir besoin de toute cette scénarisation fastueuse ? 

jeudi 18 novembre 2021

Le problème n'est pas de trouver des bonnes idées de trucs à faire, en paroisse.

C'est de trouver des gens pour les mettre en pratique. 

Parce que des bonnes idées pour les autres, ça, tout le monde en a à revendre.

mercredi 17 novembre 2021

Nous n'avons pas tous la même capacité d'amour. 

Elle dépend grandement de ce que nous avons nous-même reçu comme amour étant enfant.

Mais ce qui compte, c'est d'utiliser cette capacité de notre mieux, quelle qu'elle soit. 

Celui qui peut dix, qu'il donne dix. Celui qui peut un, qu'il donne un. 

mardi 16 novembre 2021

"Jésus" signifie "Dieu sauve". 

Dieu sauve, oui. Encore faut-il se laisser sauver par lui, 

parce que s'il est de son ressort de nous proposer le salut, 

il est du nôtre d'accepter de le recevoir 

en mettant en pratique les enseignements qu'il nous a donnés.

lundi 15 novembre 2021

C'est surprenant de constater que les gens qui parlent le plus de tolérance et d'ouverture d'esprit

sont ceux qui en ont le moins envers ceux qui ne pensent pas comme eux. 

dimanche 14 novembre 2021

Est-ce qu'aujourd'hui, j'ai cherché à aimer Dieu par-dessus tout et mon prochain comme moi-même ?

C'est la seule chose importante, vraiment.

Tout le reste, c'est bien gentil, mais c'est du remplissage. 

samedi 13 novembre 2021

Oh, comme c'est tentant de toujours rejeter nos fautes sur les autres ! 

"On m'a tenté", "on m'a obligé", "on m'a poussé à faire ci ou ça"... 

On a été faible, lâche ou influençable, c'est ça la vérité, 

et se la cacher n'est pas une bonne méthode pour faire mieux la prochaine fois. 

vendredi 12 novembre 2021

Ce n'est pas parce que quelque chose est légal que c'est moral, et vice versa. 

Et si, ici-bas, c'est aux hommes qu'il faut rendre compte de nos actes selon leurs lois, 

tôt ou tard, ça sera à Dieu, selon les siennes. 

jeudi 11 novembre 2021

Si par malheur nous étions condamnés pour l'éternité, ça ne serait pas parce que Dieu nous déteste, 

ou qu'il se venge de nous, ou nous en veut pour quelque raison que ce soit. 

Pour aller en enfer, il faut l'avoir choisi, pas nécéssairement intellectuellement parlant, 

mais par la façon de vivre qui aura été la nôtre. 

Il faut avoir rejeté Dieu, c'est à dire l'amour, volontairement, en toute connaissance de cause.

Dieu ne fait que tenir compte de notre choix : si nous le haïssons, 

il ne va pas nous imposer sa présence pour l'éternité. 

Mais la haine est du côté du damné, et non pas de Dieu. 

mercredi 10 novembre 2021

La mort n'est pas une punition divine mais une conséquence du péché, 

ce qui n'est pas du tout la même chose. 

mardi 9 novembre 2021

Voici l'explication de la parabole de l'intendant indélicat (Lc 16, 1-8).

Le maître, c'est Dieu. L'intendant, c'est nous. Les biens du maître qui sont dilapidés, ce sont les qualités que Dieu nous a données, et dont nous ne se servons que pour nous-même et non pour les mettre au service du bien de tous. C'est ça, le détournement de fonds. Le maître décide donc de se séparer de l'intendant qui dilapide ses biens, comme Jésus décide de faire se déssécher le figuier qui n'a pas produit de fruit en son temps. Mais alors, l'intendant, se reprenant, met enfin ses talents au service de son prochain, avec le raisonnement suivant : je vais leur rendre service, comme ça, le jour où je serai dans le besoin, ils vont me renvoyer l'ascenseur. Et c'est exactement ce que Dieu attend de nous : que nous mettions nos capacités au service les uns des autres, afin de n'avoir entre nous d'autres dettes que celle de l'amour mutuel (Rm 13,8). C'est pour cette raison que Jésus loue l'attitude de l'intendant : il met sa compétence au service de son prochain, et non plus pour se remplir les poches. Voilà ce qu'il attend de chacun de nous. Les dons divers qu'il nous a confiés ne sont pas destinés à un usage personnel et égoïste, mais ils permettent à tous de compléter ce qui nous manque à chacun. C'est cette solidarité mutuelle qui accomplit parfaitement le plan de Dieu, chacun donnant un peu de sa vie, qu'il s'agisse de ses capacités ou de ses biens matériels, au service de son prochain. 

lundi 8 novembre 2021

Avoir tout ce qu'il nous faut avant même d'en avoir éprouvé le besoin, 

c'est une excellente façon de tuer le désir.

Or il n'y a rien de plus mortifère que de ne plus éprouver le moindre désir pour rien : 

quel ennui !!!

dimanche 7 novembre 2021

Plus on est pauvre, plus il est facile de comprendre les Évangiles et les Actes des Apôtres, 

parce qu'alors on n'a pas besoin d'homélies et d'explications, 

ça correspond parfois très exactement à ce que l'on est soi-même en train de vivre

et aux aspirations et attentes qui sont notre pain quotidien.

samedi 6 novembre 2021

Photo du paradis, prise 10mn avant une messe de semaine  
 

vendredi 5 novembre 2021

La résurrection et la vie éternelle, ça a l'air trop beau pour être vrai.

Mais qu'est-ce qui est trop beau pour être vrai avec Dieu ? 

Il a créé l'univers à partir de rien, et en maintient l'existence depuis lors.

Alors nous ressusciter et nous donner l'éternité dans son royaume, franchement, 

ça ne doit pas être bien compliqué pour lui. 

jeudi 4 novembre 2021

Je l'ai déjà dit mais je le répète : la peur est l'une des armes favorites du diable.

Se laisser diriger par elle est une excellente façon de s'éloigner de Dieu.

La colère aussi est dangereuse. Elle peut parfois être sainte (mais n'est pas le Christ qui veut), 

mais il y a plus de chances qu'elle soit peccamineuse que rien d'autre la plupart du temps.

mercredi 3 novembre 2021

            Aujourd'hui nous fêtons saint Martin de Porrès, qui est certainement peu connu en France, mais très connu au Pérou. Fils d'un caballero espagnol et d'une esclave noire, bien que reconnu par son père, il sera toute sa vie considéré comme un citoyen de seconde zone, autant par l'étrangeté de ses origines que par sa couleur de peau. Confirmé par celui qui deviendra saint Toribio de Mogrovejo, le premier archevêque de Lima, il est, à douze ans, apprenti coiffeur et assistant dentiste. Il fait la connaissance d'un père Dominicain, qui l'invite à venir au monastère, parce qu'il a déjà une réputation de sainteté par la droiteur de sa vie. Il ne peut cependant pas devenir frère, à cause de la couleur de sa peau, selon la coutume de l'époque. Peu importe : il sera un "donné". Il n'a pas accès au choeur en tant qu'acteur de la liturgie mais il peut cependant vivre au monastère et y rendre des services. Deux ans plus tard, son père vient lui rendre visite et, après avoir parlé avec le provincial, il est convenu que Martin devienne frère coopérateur. Ça reste une sous-catégorie, mais il est admis cependant à faire sa profession religieuse, ce qui n'est pas rien. Devenu le portier de la maison, il est connu pour sa charité sans borne : il sert tout le monde, qu'il s'agisse de soldats espagnols, d'esclaves ou d'indiens, personne n'est banni de sa générosité, personne n'est jugé, tous sont traités avec la même bienveillance. Il héberge même les chats, les chiens et jusqu'aux souris, qu'il protège des appétits des félins. D'autre part, il a des dons pour soigner les malades, et il exerce ses talents tant envers ses frères dominicains que dans la rue. Il ne faudrait pas croire cependant qu'on lui en rend grâce : la plupart du temps, c'est sous les insultes, les moqueries et les humiliations qu'il rend service. De plus, la jalousie provoquée par sa renommée de sainteté lui cause souvent du tort. Mais lui, heureux d'aimer, ne s'offusque pas, ne se défend pas, ne se décourage jamais. Son supérieur finit par lui imposer de venir demander l'autorisation avant de faire des miracles, tant sa réputation fait de l'ombre aux autres frères, et Martin, toujours docile, ne manque pas de lui obéir. Quand il va faire les courses pour le monastère, il n'est pas rare qu'il distribue, sur le chemin du retour, tout ce qu'il avait acheté aux pauvres. On comprend bien qu'il devenait compliqué de lui confier même les tâches les plus simples, car toutes étaient soumises à l'impératif de la charité, et devenaient secondaire dès qu'on lui demandait quelque service que ce soit. Sentant sa mort venir, il demanda un jour aux frères de chanter le Credo, et il remit son âme à Dieu au cours de cette prière. 

            Saint Martin de Porrès forme, avec saint Toribio de Mogrovejo et sainte Rose de Lima, ce qu'on pourrait appeler la "trinité" des saints du Pérou. Ils ont tous vécu à la même époque, au début du 17ème siècle, passant leur vie à faire connaître, dans ce pays nouveau, la joie qu'il y a à servir Dieu et à être disciple du Christ. Par des miracles, une vie chaste et droite, de grands sacrifices et beaucoup de souffrances supportées avec patience et bonne humeur, ils ont répandu l'Évangile et la bonne nouvelle du salut dans tout le pays, au point que même les autorités Incas de l'époque demandaient le baptême comme une grâce qui leur serait faite. L'histoire de l'évangélisation de ce pays est bien différente de la "légende noire" inventée beaucoup plus tard. Elle se fonde sur des saints qui ont su, par leur humilité, leur amour de Dieu et des pauvres, et leur générosité sans limite, non pas imposer une religion nouvelle par la force à une population réticente, mais évangéliser avec amour et don de soi, donnant envie à tout un peuple de marcher, à leur suite, dans leurs pas du Christ. 

mardi 2 novembre 2021

C'est curieux cette tendance à canoniser systématiquement les gens lors de leurs obsèques.

S'il suffisait d'être mort pour être saint, l'Église n'aurait pas institué les deux fêtes distinctes

que sont la Toussaint et le jour des morts. 

lundi 1 novembre 2021

Autant l'amour que l'ont prétend porter à Dieu est validé par l'amour du prochain, 

autant l'amour du prochain ne nous dispense pas de l'amour de Dieu 

à travers le culte d'adoration et de prière que l'on est censés lui rendre. 

dimanche 31 octobre 2021

Les institutions diocésaines ne mènent plus à grand-chose aujourd'hui, 

et on a souvent l'impression, vu des paroisses, qu'elles ne servent qu'à se maintenir elles-mêmes, 

créant des illusions d'activité dans le seul but de justifier leur existence. 

Par contre, ce qui fonctionne toujours et qui porte des fruits invisibles mais splendides, 

c'est la rencontre personnelle, sur le terrain, avec toute personne qui cherche Dieu.

Le monde actuel n'a que faire de structures rigides qui viennent d'en haut, 

mais il a soif de rencontres humaines simples, bienveillantes et ouvertes à tous. 

samedi 30 octobre 2021

En 1949, Holzner écrit : 

(les chrétiens du Ier siècle) devaient porter sur un plan spirituel l'idée fondamentale de la civilisation antique : "être citoyen", et devenir les membres du corps du Christ, les citoyens de la cité céleste, sans constituer pour autant un État dans l'État. Le chemin se trouvera aplani devant l'Eglise, lors de la chute du monde antique. l'Église devra alors créer, grâce à l'esprit chrétien, de nouvelles institutions sociales, dont les peuples jeunes se feront les protagonistes. Aujourd'hui ce temps semble définitivement révolu. Il n'existe plus de société chrétienne, d'État chrétien au sens de celui du Moyen Âge. Pour cette raison il nous faut, aujourd'hui plus que jamais, nous souvenir de nos forces essentielles. Une Église qui voudrait travailler de nos jours avec les méthodes anciennes, qui voudrait en appeler à des privilèges périmés, conditionnés par le temps, deviendrait un corps étranger. Placé dans une situation analogue, Paul nous dit : "cherchez ce qui est en haut !". (J. Holzner, Paul de Tarse, ed. 1950, p.533). 

Comme quoi la situation actuelle n'est pas nouvelle, elle se voyait venir depuis bien longtemps, 

et un état d'esprit de reconquête chrétienne du monde, de retour au passé, 

ne mènerait à rien d'autre qu'à faire devenir le christianisme 

définitivement obsolète aux yeux du monde. 

Il est temps, au contraire, de tourner les yeux vers le Royaume de Dieu à venir, 

et de laisser derrière nous 

"le christianisme de ceux qui pensent humainement, des adeptes d'un christianisme embourgeoisé, mondain, qui s'installent confortablement ici-bas, et font de la politique avec les mêmes moyens et les mêmes armes que les enfants de ce monde"(ibid). 

vendredi 29 octobre 2021

Il ne faut jamais oublier que le mal que l'on fait aux autres, 

on se le fait aussi à soi-même en même temps. 

Le péché est une épée à deux tranchants, 

et on ne peut pas l'utiliser contre quelqu'un d'autre sans se couper soi-même. 

jeudi 28 octobre 2021

Tu crois que c'est difficile d'être ennemi de Dieu, et que ça ne te concerne pas ?

Tsk tsk. Rien n'est plus simple, pourtant. 

Il suffit de haÏr quelqu'un, quelle que soit la raison invoquée. 

Ça te semble si difficile que ça ? Es-tu certain que ça ne te soit jamais arrivé ?

mercredi 27 octobre 2021

Si la façon de pratiquer le christianisme des siècles passés était si parfaite, 

comment en est-on arrivés à l'apostasie qui touche tant de chrétiens de notre temps ? 

La situation actuelle de l'Église n'est pas née de nulle part.

On trouve, au long des siècles, et dès le Nouveau Testament, 

nombre de plaintes concernant des chrétiens qui sont retournés dans le monde.

C'est trop facile de tout mettre sur le dos du concile Vatican II, comme s'il avait tous les défauts.

Certes, il y a eu après lui des flottements dans la liturgie, des abus, voire des aberrations, ici ou là.

Mais il existe bien des endroits où tout ceci n'a pas eu lieu, 

où les prêtres ont célébré fidèlement en n'ajoutant, n'enlevant et ne changeant rien au Missel Romain, quand bien même il serait en langue vernaculaire et non plus en latin.

A-t-on connu pareille désertion quand la liturgie, au IVè siècle, est passée du grec au latin ? 

Certes non. Pourtant il s'agissait, là aussi, d'un changement important des habitudes

et il ne fait aucun doute qu'il y a eu, à cette occasion, des inconditionnels du "c'était mieux avant".

Mais le fond du problème est à chercher ailleurs, me semble-t-il. 

Ce n'est que mon avis, mais le manque d'adhésion spirituelle intime de générations de chrétiens

aux enseignements du Christ, qui vont à contre-courant des ambitions et des envies du monde,

me semble être plus à blâmer que des changements cosmétiques dans la façon de célébrer.

Pour suivre le Christ, il faut accepter de porter la croix de l'amour inconditionnel du prochain.

Il y a inévitablement un renoncement aux biens de ce monde, et à "faire comme tout le monde". 

Cette adhésion du coeur ne vient pas uniquement de la liturgie, 

et elle est confrontée à la tentation d'abandon de Dieu qui se trouve en chacun de nous.

Qui est encore prêt à renoncer à tout pour suivre le Christ ? 

Je ne parle pas des exceptions, mais du peuple de Dieu dans son intégralité. 

Qui est prêt à renoncer à sa volonté propre, pour faire la volonté de Dieu ? 

Qui est prêt à devenir, selon l'expression de saint Paul, l'esclave de Dieu ? 

Le combat chrétien est un combat spirituel. Pas culturel. Pas des modernes et des anciens. 

Donne-nous, Seigneur, la force d'accepter ton amour, et de te le rendre sans réserve, 

en acceptant de t'aimer par dessus-tout et d'aimer notre prochain comme nous-même.

Parce que c'est là, et nulle part ailleurs, que se joue le défi de notre Salut Éternel. 

mardi 26 octobre 2021

Je ne crois pas à l'imposition de principes, même chrétiens, par la contrainte.

Le christianisme, c'est l'acceptation libre de l'amour de Dieu librement proposé. 

Former la conscience pour nous aider à prendre la bonne décision, oui.

Imposer à la conscience des règles à exécuter sous peine de châtiments, non. 

lundi 25 octobre 2021

S'il est inévitable que Dieu ait des ennemis, 

essayons au moins de ne pas en faire partie. 

dimanche 24 octobre 2021

Que les choses soient claires : la foi chrétienne est basée sur 

- les Saintes Écritures, en particulier les Évangiles et le Nouveau Testament ;  

- la Tradition, qui les a illustrées et les mises en pratique au long de l'histoire ;

- et le Magistère, qui nous aide à vivre notre foi chrétienne dans le monde de ce temps. 

Elle n'est pas basée sur des articles sur internet, des magazines, des blogs, la télé, la radio ; 

ni sur l'opinion personnelle de tel curé, religieux, évêque voire cardinal ; 

ni même sur des révélations privées ou des apparitions, ni sur les voyants ou les mystiques, 

qu'ils soient reconnus ou non par l'Église.

Elle n'est basée ni sur ce blog, ni sur mon avis, ni sur celui d'aucune personne privée.

Si on veut être guidé par les enseignements du Christ, le seul et unique chemin sûr,

c'est celui des Saintes Écritures, 

telles que les saints les ont comprises, vécues et transmises au cours des siècles, 

et que le Magistère nous dit qu'il est juste et correct de les vivre aujourd'hui. 

Tout ce qui vient d'ailleurs peut être juste, comme ça peut aussi être faux, 

et se laisser guider par des opinions personnelles, 

c'est prendre le risque de marcher dans la mauvaise direction

sans même en avoir conscience et avec une bonne foi 

qui ne change rien au fait qu'on n'est pas nécessairement dans la vérité.

samedi 23 octobre 2021

Dieu est patient avec nous, il nous laisse du temps pour nous convertir. 

Mais à un moment donné viendra l'heure du jugement. 

Je crains que pour beaucoup, la décision de se tourner enfin vers Dieu n'arrive jamais, 

parce que si on ne l'a pas fait de notre vivant, ensuite il sera trop tard.

vendredi 22 octobre 2021

On entend souvent dire que les mots sont pires que des armes, 

et qu'ils peuvent faire plus de dégâts qu'elles.

C'est sans doute vrai. 

Le mensonge délibéré, qu'on appelle aujourd'hui post-vérité (incroyable mais vrai),

est responsable de millions de morts. 

Par contre, pour les mots destinés à nous sauver du péché et de la mort, 

j'ai souvent l'impression qu'ils tombent dans l'oreille d'un sourd, 

et qu'il est bien rare qu'ils se concrétisent dans un effet visible.

Ils révèlent cependant le fond des coeurs, quelle que soit la réaction provoquée : 

sommes-nous décidés à choisir Dieu comme notre roi et notre sauveur, 

ou préfère-t-on n'en faire qu'à notre tête sans nous préoccuper de lui dans notre vie ?

jeudi 21 octobre 2021

Tiens, j'ai entendu une réflexion intéressante dans une série télé : 

"la vérité te rendra libre, mais d'abord, elle va t'en faire baver". 

Ça m'a semblé tout à fait pertinent. 

mercredi 20 octobre 2021

On n'en a jamais fait "assez", en amour. 

Parce que ce que l'on a fait hier, c'était bien, peut-être, mais pour hier.

Aujourd'hui, il faut recommencer à zéro. 

Mais ce n'est pas une tâche désespérante à la Sisyphe, au contraire, 

parce que celui qui aime bénéficie de ses bonnes actions, 

par la paix, la joie et la satisfaction qu'elles lui apportent, 

et quand on aime chaque jour, ça donne à chaque journée une valeur irremplaçable.

mardi 19 octobre 2021

Quand on n'est jamais satisfait de rien, 

il n'y a aucune raison qu'on soit capable de l'être d'une relation, 

quand bien même elle serait conjugale.

C'est pourquoi l'insatisfaction chronique semble être totalement incompatible

avec la possibilité même d'être fidèle.



lundi 18 octobre 2021

Autant un prêtre prêt à transiger sur tout peut vite poser des problèmes, 

en particulier au niveau doctrinal et de fidélité à l'enseignement du Christ et de l'Église, 

autant un prêtre qui n'admet de transiger sur rien en pose aussi, 

en particulier au niveau de la miséricorde et de l'accueil de ceux qui sont loin de l'Église.

Pour la doctrine, sois un roc inébranlable. 

Mais pour la charité, sois de la pâte à modeler, et tu agiras bien.

dimanche 17 octobre 2021

La paroisse, c'est là où s'origine la vie chrétienne par le baptême, 

où on se forme par la catéchèse et les homélies, 

où on vient chercher des forces auprès de Dieu à la messe ou dans les sacrements.

Mais c'est loin d'être le tout de la vie chrétienne : c'est un endroit essentiel de rassemblement, 

mais la sainteté, c'est chez soi, au boulot, en vacances, bref dans la vie courante que ça se joue.

samedi 16 octobre 2021

Dire la vérité, c'est une excellente façon de se faire des ennemis sans même le savoir.

Tant pis, ça vaut la peine.

C'est par un mensonge que le péché est entré dans le monde, 

et avec le péché, la mort. 

vendredi 15 octobre 2021

Les moments de prière et de liturgie

ne sont pas des instants où on vient faire quelque chose pour Dieu, 

ce sont des instants où on vient se faire consoler et se reposer auprès de Lui.